Sur cette reprise, Elise Bussaglia a égalisé pour les Bleues (photo : S. Duret)
Elise, ça y est la France est enfin qualifiée pour le prochain mondial !
Le parcours a été assez long, je pense qu'on mérite la qualification sur l'ensemble de notre parcours et sur l'ensemble des deux matches. Ça a été une route assez longue donc on est contentes.
Invaincue, deux buts encaissés en douze matches lors de ces éliminatoire, l'équipe de France a fait un parcours quasi parfait.
On peut toujours faire mieux mais c'est vrai que c'est positif. Seulement si on veut aller plus loin et faire quelque chose dans ce mondial, il faudra élever notre niveau de jeu parce qu'on va rencontrer des équipes encore plus fortes, encore plus ambitieuses. Si on veut aller chercher quelque chose, il faudra qu'on règle quelques petites choses et qu'on améliore notre jeu.
Quelles « petites choses » ?
Le but qu'on prend ici (ndlr : en Italie) est évitable et dans notre jeu on peut encore faire beaucoup mieux. Maintenant on a un petit peu moins d'un an pour travailler donc j'espère qu'on va mettre des choses en place pour aller loin dans cette Coupe du monde.
Le parcours a été assez long, je pense qu'on mérite la qualification sur l'ensemble de notre parcours et sur l'ensemble des deux matches. Ça a été une route assez longue donc on est contentes.
Invaincue, deux buts encaissés en douze matches lors de ces éliminatoire, l'équipe de France a fait un parcours quasi parfait.
On peut toujours faire mieux mais c'est vrai que c'est positif. Seulement si on veut aller plus loin et faire quelque chose dans ce mondial, il faudra élever notre niveau de jeu parce qu'on va rencontrer des équipes encore plus fortes, encore plus ambitieuses. Si on veut aller chercher quelque chose, il faudra qu'on règle quelques petites choses et qu'on améliore notre jeu.
Quelles « petites choses » ?
Le but qu'on prend ici (ndlr : en Italie) est évitable et dans notre jeu on peut encore faire beaucoup mieux. Maintenant on a un petit peu moins d'un an pour travailler donc j'espère qu'on va mettre des choses en place pour aller loin dans cette Coupe du monde.
« Ce sont des matches qui font avancer »
Revenir au score puis gagner face à l'Italie chez elle, ça doit donner encore plus de confiance au groupe ?
Ça nous a mis un petit coup au moral quand on a pris le but car ce n'est jamais bien d'être menée. Mais on a bien réagi, on ne s'est pas affolées et ça ce sont des matches qui font avancer.
A la mi-temps, que s'est-il passé dans le vestiaire ?
On s'est dit qu'avoir pris un but ne changeait pas grand chose pour nous car si on égalisait et que le score restait à 1-1, on était qualifié. En plus on s'est rassurées par le fait qu'on s'était créées pas mal d'occasions et que les Italiennes défendaient moins bien qu'à Besançon. On s'est donc dit qu'il y allait avoir un ou deux buts qui rentreraient en seconde mi-temps.
Vous n'avez pas douté ?
Non, on était confiante car on se créait pas mal d'occasions. On se projetait vite vers l'avant, peut-être trop parfois car on n'a pas trop posé le jeu à ce moment-là. Par contre on sentait qu'il y avait la place, ce n'est pas comme quand on n'a pas d'occasions ou qu'on tombe sur un mur en défense, là on s'est dit que c'était faisable de revenir au score.
Racontez-nous votre but ?
C'est un peu de la chance. L'Italienne (ndlr : Roberta D'Adda) contrôle le ballon pour moi dans la surface puisqu'elle me le rend, ensuite j'enchaîne une frappe pas très réussie qui ne part pas bien, le défenseur contre le ballon le dévie dans le but et la gardienne est prise à contre-pied. C'est beaucoup beaucoup de réussite mais ça fait partie du jeu.
Qu'est-ce qu'on ressent à ce moment-là ?
C'est beaucoup de bonheur parce qu'à 1-1 on est qualifiée. Mais comme le but est arrivé tôt en seconde période, il fallait rester concentré car il on devait tenir quasiment 45 minutes. Le deuxième but de Gaëtane (Thiney) nous a vraiment libérés. L'équipe a ensuite bien su gérer la fin de match. On a su garder le ballon, gérer les temps un peu plus faibles mais je pense qu'elles n'avaient pas les ressources physiques pour venir nous presser, nous harceler.
Ça nous a mis un petit coup au moral quand on a pris le but car ce n'est jamais bien d'être menée. Mais on a bien réagi, on ne s'est pas affolées et ça ce sont des matches qui font avancer.
A la mi-temps, que s'est-il passé dans le vestiaire ?
On s'est dit qu'avoir pris un but ne changeait pas grand chose pour nous car si on égalisait et que le score restait à 1-1, on était qualifié. En plus on s'est rassurées par le fait qu'on s'était créées pas mal d'occasions et que les Italiennes défendaient moins bien qu'à Besançon. On s'est donc dit qu'il y allait avoir un ou deux buts qui rentreraient en seconde mi-temps.
Vous n'avez pas douté ?
Non, on était confiante car on se créait pas mal d'occasions. On se projetait vite vers l'avant, peut-être trop parfois car on n'a pas trop posé le jeu à ce moment-là. Par contre on sentait qu'il y avait la place, ce n'est pas comme quand on n'a pas d'occasions ou qu'on tombe sur un mur en défense, là on s'est dit que c'était faisable de revenir au score.
Racontez-nous votre but ?
C'est un peu de la chance. L'Italienne (ndlr : Roberta D'Adda) contrôle le ballon pour moi dans la surface puisqu'elle me le rend, ensuite j'enchaîne une frappe pas très réussie qui ne part pas bien, le défenseur contre le ballon le dévie dans le but et la gardienne est prise à contre-pied. C'est beaucoup beaucoup de réussite mais ça fait partie du jeu.
Qu'est-ce qu'on ressent à ce moment-là ?
C'est beaucoup de bonheur parce qu'à 1-1 on est qualifiée. Mais comme le but est arrivé tôt en seconde période, il fallait rester concentré car il on devait tenir quasiment 45 minutes. Le deuxième but de Gaëtane (Thiney) nous a vraiment libérés. L'équipe a ensuite bien su gérer la fin de match. On a su garder le ballon, gérer les temps un peu plus faibles mais je pense qu'elles n'avaient pas les ressources physiques pour venir nous presser, nous harceler.
« La Coupe du monde ? Ce sera juste énorme »
Ca fait quoi de se dire qu'on est qualifiée pour la Coupe du monde ?
C'est une bonne chose pour la France d'être qualifiée car elle n'a pas souvent disputée (ndlr : c'est la deuxième fois) cette compétition. Pour ma part, si j'ai la chance et le bonheur de participer à ma première Coupe du monde, ce sera juste énorme car il y aura les meilleures joueuses mondiales, les meilleures équipes. J'espère figurer sur la liste qui ira en Allemagne.
Et en plus c'est en Allemagne...
On sait que le foot féminin est très développé là-bas. Il y a du monde dans les stades, on l'a vu avec les moins de 20 ans cet été. On se dit que pour les équipes A il y en aura encore plus, c'est vraiment un événement à vivre.
Qu'est-ce que vous avez envie de dire aux supporters français ?
J'espère qu'ils étaient nombreux devant la télé cet après-midi (mercredi) et qu'ils sont heureux pour nous. J'ai envie de leur dire venez en Allemagne, venez nous supporter, parce que c'est vrai que quand on est en France il y a de plus en plus de monde et on le ressent sur le terrain. On ressent cet engouement derrière nous, les gens sont contents de venir nous voir et ça nous donne des forces d'avoir un tel soutien.
A Gubbio, Thibault Simonnet
C'est une bonne chose pour la France d'être qualifiée car elle n'a pas souvent disputée (ndlr : c'est la deuxième fois) cette compétition. Pour ma part, si j'ai la chance et le bonheur de participer à ma première Coupe du monde, ce sera juste énorme car il y aura les meilleures joueuses mondiales, les meilleures équipes. J'espère figurer sur la liste qui ira en Allemagne.
Et en plus c'est en Allemagne...
On sait que le foot féminin est très développé là-bas. Il y a du monde dans les stades, on l'a vu avec les moins de 20 ans cet été. On se dit que pour les équipes A il y en aura encore plus, c'est vraiment un événement à vivre.
Qu'est-ce que vous avez envie de dire aux supporters français ?
J'espère qu'ils étaient nombreux devant la télé cet après-midi (mercredi) et qu'ils sont heureux pour nous. J'ai envie de leur dire venez en Allemagne, venez nous supporter, parce que c'est vrai que quand on est en France il y a de plus en plus de monde et on le ressent sur le terrain. On ressent cet engouement derrière nous, les gens sont contents de venir nous voir et ça nous donne des forces d'avoir un tel soutien.
A Gubbio, Thibault Simonnet
