(photo Eric Baledent/LMP)
Où étiez-vous au moment du but ?
Je ne sais plus exactement ce qui se passe mais je crois que Cocotte (NDLR Corine Franco) veut retrouver Elodie (Thomis) mais il y a une incompréhension. Le ballon revient de suite sur le côté droit et après il y a un peu un cafouillage. Je ne sais pas trop ce qui se passe. Je l’ai vu au fond et là on a su que c’était fini. Je regardais le temps par moment et je voyais quatre-vingt dix de marquer depuis quelques instants et je me disais qu’il restait au pire une minute. On espérait toujours un long ballon devant un cafouillage pour nous aussi. Malheureusement on n’a pas réussi à égaliser.
Comme face au Japon, le scénario est terrible ?
Ca se répète, c’est ça qui est le plus dur. On a l’impression que l’on n’apprend pas de nos erreurs et c’est ça qui est le plus dommage.
Mais ne pensez-vous pas que les Bleues ont progressé en maturité ?
On a fini quatrième donc non. Un moment si on veut progresser, il fallait finir 3e. Dans le jeu, on a fait du bon et du moins bon comme l’année dernière. Même si je pense qu’on a plus confiance en nous par rapport à l’année dernière et que maintenant on fait partie des grosses nations. C’est le résultat qui compte. Et sur le résultat je suis cartésienne, quatre ça fait quatre. Ce n’est pas un progrès.
Je ne sais plus exactement ce qui se passe mais je crois que Cocotte (NDLR Corine Franco) veut retrouver Elodie (Thomis) mais il y a une incompréhension. Le ballon revient de suite sur le côté droit et après il y a un peu un cafouillage. Je ne sais pas trop ce qui se passe. Je l’ai vu au fond et là on a su que c’était fini. Je regardais le temps par moment et je voyais quatre-vingt dix de marquer depuis quelques instants et je me disais qu’il restait au pire une minute. On espérait toujours un long ballon devant un cafouillage pour nous aussi. Malheureusement on n’a pas réussi à égaliser.
Comme face au Japon, le scénario est terrible ?
Ca se répète, c’est ça qui est le plus dur. On a l’impression que l’on n’apprend pas de nos erreurs et c’est ça qui est le plus dommage.
Mais ne pensez-vous pas que les Bleues ont progressé en maturité ?
On a fini quatrième donc non. Un moment si on veut progresser, il fallait finir 3e. Dans le jeu, on a fait du bon et du moins bon comme l’année dernière. Même si je pense qu’on a plus confiance en nous par rapport à l’année dernière et que maintenant on fait partie des grosses nations. C’est le résultat qui compte. Et sur le résultat je suis cartésienne, quatre ça fait quatre. Ce n’est pas un progrès.
"J'aime bien le chocolat, mais ça suffit"
Paradoxalement vous avez l'un des matchs les plus complets ?
En première mi-temps du banc je ne voyais rien. Après il y a eu des matchs contre la Corée du Nord, la Colombie, où on a fait des bons matchs aussi. Après ce ne sont pas peut-être pas les mêmes adversaires. En tout cas, on s’est créé des occasions. On a joué, je pense que les Canadiennes étaient bien fatiguées et c’est dommage. En prolongation, on aurait poussé, on aurait marqué.
Comment allez-vous évacuer cette défaite ?
On va essayer de profiter peut-être de nos seuls Jeux Olympiques. Pour ma part, je commence à vieillir. On va profiter, se changer les idées même si ça va être très très dur comme après la Coupe du Monde.
C'est une plus grosse déception qu'en Coupe du Monde ?
Oui parce que la Coupe du Monde, on était vraiment outsider, c’était la découverte. Là, j’avais l’objectif d’aller chercher l’or. Quand on gagne tout en club, on est sur un élan de confiance, on a qu’une envie c’est l’or et là on a le chocolat encore. J’aime bien le chocolat mais ça suffit. Je peux aller me l’acheter !
En première mi-temps du banc je ne voyais rien. Après il y a eu des matchs contre la Corée du Nord, la Colombie, où on a fait des bons matchs aussi. Après ce ne sont pas peut-être pas les mêmes adversaires. En tout cas, on s’est créé des occasions. On a joué, je pense que les Canadiennes étaient bien fatiguées et c’est dommage. En prolongation, on aurait poussé, on aurait marqué.
Comment allez-vous évacuer cette défaite ?
On va essayer de profiter peut-être de nos seuls Jeux Olympiques. Pour ma part, je commence à vieillir. On va profiter, se changer les idées même si ça va être très très dur comme après la Coupe du Monde.
C'est une plus grosse déception qu'en Coupe du Monde ?
Oui parce que la Coupe du Monde, on était vraiment outsider, c’était la découverte. Là, j’avais l’objectif d’aller chercher l’or. Quand on gagne tout en club, on est sur un élan de confiance, on a qu’une envie c’est l’or et là on a le chocolat encore. J’aime bien le chocolat mais ça suffit. Je peux aller me l’acheter !
Avez-vous eu le temps de parler dans le vestiaire avec vos partenaires ?
On n’a pas eu l’occasion de parler. On est toutes frustées, énervées.
Vous avez su trouver les ressources après la défaite en demi...
On était quand même frustrée, on ne voulait pas rentrer bredouilles mais c’était surtout ça. Après on est des compétitrices quand il y a un match on veut le gagner quel que soit le match. Alors là encore plus pour gagner une médaille. Je pense qu’on a tout donné mais ça n’a pas suffi.
Quel bilan faites-vous de ces Jeux ?
C’est dur, ça sera un souvenir moyen ces Jeux Olympiques. Peut-être qu’après avec du recul, on s’en rappellera et on se dira que c’est bien. Pour l’instant j’ai du mal à trouver la satisfaction.
A Coventry,
Sébastien Duret
On n’a pas eu l’occasion de parler. On est toutes frustées, énervées.
Vous avez su trouver les ressources après la défaite en demi...
On était quand même frustrée, on ne voulait pas rentrer bredouilles mais c’était surtout ça. Après on est des compétitrices quand il y a un match on veut le gagner quel que soit le match. Alors là encore plus pour gagner une médaille. Je pense qu’on a tout donné mais ça n’a pas suffi.
Quel bilan faites-vous de ces Jeux ?
C’est dur, ça sera un souvenir moyen ces Jeux Olympiques. Peut-être qu’après avec du recul, on s’en rappellera et on se dira que c’est bien. Pour l’instant j’ai du mal à trouver la satisfaction.
A Coventry,
Sébastien Duret