Mélissa Plaza (n°8) a su s'intégrer dans ce groupe avec succès
Quart de finaliste en 2006 en Russie, la sélection des moins de 20 ans toujours dirigée par Stéphane Pilard tentera de faire aussi bien voire mieux afin de permettre à la France d'atteindre le dernier carré du Mondial.
Stéphane Pilard, sélectionneur des 19 ans la saison passée, à conserver le groupe du dernier Euro et a pu compléter le groupe avec les joueuses nées en 1988 pour cette Coupe du Monde des moins de 20 ans. Retour sur la préparation de ce tournoi.
FootOfeminin : Comment s'est constitué le groupe des 21 joueuses pour ce Mondial ?
Stéphane Pilard : "On savait déjà que sept joueuses seraient absentes ou forfaits dans cette catégorie pour des raisons diverses (blessures, arrêts ou n'évoluant plus au haut niveau). On avait donc constituer une liste de 30 joueuses avec un mixage de joueuses présentes à l'Euro, ou lors de la qualification. On a aussi suivi 3 joueuses pendant un petit moment qui sont venues intégrer le groupe.
On a effectué un stage de 5 jours fin novembre dans le Var qui nous a permis de faire une opposition interne le dimanche et un bon match contre la Suède, le mercredi. On a été agréablement surpris sur le plan collectif. Il y avait beaucoup d'applications, d'investissements.
A l'arrivée, il y a trois années d'âge de représenter. Les meilleures "90" se sont imposées. On en avait privilégié 4 au départ et 2 autres se sont montrées et après concertation avec Jean-Michel Degrange ont intégré la liste finale.
Stéphane Pilard, sélectionneur des 19 ans la saison passée, à conserver le groupe du dernier Euro et a pu compléter le groupe avec les joueuses nées en 1988 pour cette Coupe du Monde des moins de 20 ans. Retour sur la préparation de ce tournoi.
FootOfeminin : Comment s'est constitué le groupe des 21 joueuses pour ce Mondial ?
Stéphane Pilard : "On savait déjà que sept joueuses seraient absentes ou forfaits dans cette catégorie pour des raisons diverses (blessures, arrêts ou n'évoluant plus au haut niveau). On avait donc constituer une liste de 30 joueuses avec un mixage de joueuses présentes à l'Euro, ou lors de la qualification. On a aussi suivi 3 joueuses pendant un petit moment qui sont venues intégrer le groupe.
On a effectué un stage de 5 jours fin novembre dans le Var qui nous a permis de faire une opposition interne le dimanche et un bon match contre la Suède, le mercredi. On a été agréablement surpris sur le plan collectif. Il y avait beaucoup d'applications, d'investissements.
A l'arrivée, il y a trois années d'âge de représenter. Les meilleures "90" se sont imposées. On en avait privilégié 4 au départ et 2 autres se sont montrées et après concertation avec Jean-Michel Degrange ont intégré la liste finale.
Charlotte Bilbault
FOF : Quel est le programme avant le premier match de la compétition ?
SP : On s'est réuni le lundi à Clairefontaine pour récupérer les équipements. On a fait un petit footing avant de partir à 17 h pour l'aéroport. Nous avons mangé sur place avant de décoller vers 22 heures.
Nous étions hébergé à Santiago jusqu'à vendredi. On avait négocié un match amical retour la saison dernière avec le Chili qui était venu en France. On avait demandé à jouer le 13 mais le Chili nous demandé le 12. Derrière, cela nous laisse malgré tout du temps pour récupérer.
Sur le match en lui-même, je pense que nous avons été meilleures que notre adversaire sur la durée. Nous avons notamment bien tenu physiquement, malgré nos difficultés en première période. Le Chili a beaucoup progressé depuis notre dernière confrontation à Clairefontaine, notamment sur le plan technique. Mais il ne faut pas pour autant se tromper d'objectif, les matches qu'il va falloir gagner sont ceux du Mondial.
On profite des journées après ce match pour récupérer, mais aussi travailler tranquillement avec 2 séances quotidiennes pour peaufiner les automatismes. On va affiner les détails des coups de pied arrêtés.
SP : On s'est réuni le lundi à Clairefontaine pour récupérer les équipements. On a fait un petit footing avant de partir à 17 h pour l'aéroport. Nous avons mangé sur place avant de décoller vers 22 heures.
Nous étions hébergé à Santiago jusqu'à vendredi. On avait négocié un match amical retour la saison dernière avec le Chili qui était venu en France. On avait demandé à jouer le 13 mais le Chili nous demandé le 12. Derrière, cela nous laisse malgré tout du temps pour récupérer.
Sur le match en lui-même, je pense que nous avons été meilleures que notre adversaire sur la durée. Nous avons notamment bien tenu physiquement, malgré nos difficultés en première période. Le Chili a beaucoup progressé depuis notre dernière confrontation à Clairefontaine, notamment sur le plan technique. Mais il ne faut pas pour autant se tromper d'objectif, les matches qu'il va falloir gagner sont ceux du Mondial.
On profite des journées après ce match pour récupérer, mais aussi travailler tranquillement avec 2 séances quotidiennes pour peaufiner les automatismes. On va affiner les détails des coups de pied arrêtés.
Stéphane Pilard et les joueuses lors de Chili - France
FOF : Que pensez-vous de vos adversaires ?
SP : Je suis content de jouer les Etats-Unis en premier, il faudra déjà faire un résultat contre l'un des favoris. C'est l'ogre de la poule qui a beaucoup d'expériences. Nous avons pu récupérer quelques vidéos de leur qualification en CONCACAF avec les matches de demi-finale et finale. C'est toujours le même type de jeu tout en puissance.
On les avait joué il y 2 ans en Russie, même si ce sont d'autres joueuses, on avait bien tenu face à cet adversaire. On les a aussi joué à La Manga, ca nous donne quelques repères.
Pour la Chine, on les observera sur leur premier match, on a juste regarder leurs résultats. Elles ne sont pas imbattables mais ça reste un adversaire avec un potentiel énorme par rapport à nous. Les deux dernières fois, elles ont figuré dans le dernier carré.
Enfin, l'Argentine, j'espère ne pas le jouer pour du beurre. A priori, c'est plus de notre niveau, on les a aussi joué il y a 2 ans. On avait gagné 5-0. C'était une équipe très jeune qui a progressé. Ce ne sera pas la même chose.
SP : Je suis content de jouer les Etats-Unis en premier, il faudra déjà faire un résultat contre l'un des favoris. C'est l'ogre de la poule qui a beaucoup d'expériences. Nous avons pu récupérer quelques vidéos de leur qualification en CONCACAF avec les matches de demi-finale et finale. C'est toujours le même type de jeu tout en puissance.
On les avait joué il y 2 ans en Russie, même si ce sont d'autres joueuses, on avait bien tenu face à cet adversaire. On les a aussi joué à La Manga, ca nous donne quelques repères.
Pour la Chine, on les observera sur leur premier match, on a juste regarder leurs résultats. Elles ne sont pas imbattables mais ça reste un adversaire avec un potentiel énorme par rapport à nous. Les deux dernières fois, elles ont figuré dans le dernier carré.
Enfin, l'Argentine, j'espère ne pas le jouer pour du beurre. A priori, c'est plus de notre niveau, on les a aussi joué il y a 2 ans. On avait gagné 5-0. C'était une équipe très jeune qui a progressé. Ce ne sera pas la même chose.