Ophélie Meilleroux avec les Bleues (photo Eric Baledent/LMP)
Le football, c’est quelque chose que vous avez dans le sang depuis toute jeune ? Comment vous est venue cette passion pour ce sport et à quel âge avez-vous débuté ?
C’est un peu le pur hasard ! C’est ce sport qui m’a attiré dès le départ. Depuis toute petite, je jouais avec les garçons de ma classe dans la cours de récréation. Ça ne s’explique pas forcément car je n’ai pas une famille de footballeurs, tout s’est fait un petit peu par hasard … J’ai commencé le foot à l’âge de sept ans à l’EDS Montluçon, mon premier club
Votre carrière professionnelle débute véritablement en 2003, lorsque vous signez en faveur de l’ASJ Soyaux, où vous réalisez une saison pleine en participant à 105 matchs et en marquant huit buts. Peut-on affirmer que votre carrière a véritablement commencé pendant cette période ?
Au tout début, je faisais des sélections jeunes. Je rentrais le week-end chez mes parents jouer en deuxième division à Yzeure. Ce n’était donc pas le plus haut niveau chez les féminines. Etant alors au centre d’entraînement de Clairefontaine, j’avais fais ma première saison en première division avec cette équipe du CNFE (Centre National de Formation et d'Entrainement de Clairefontaine 2002). Au bout de quatre ans, j’ai décidé d’aller jouer dans un club de première division, à Montpellier, c’est effectivement là que ma carrière de joueuse en championnat de France a véritablement débuté.
C’est un peu le pur hasard ! C’est ce sport qui m’a attiré dès le départ. Depuis toute petite, je jouais avec les garçons de ma classe dans la cours de récréation. Ça ne s’explique pas forcément car je n’ai pas une famille de footballeurs, tout s’est fait un petit peu par hasard … J’ai commencé le foot à l’âge de sept ans à l’EDS Montluçon, mon premier club
Votre carrière professionnelle débute véritablement en 2003, lorsque vous signez en faveur de l’ASJ Soyaux, où vous réalisez une saison pleine en participant à 105 matchs et en marquant huit buts. Peut-on affirmer que votre carrière a véritablement commencé pendant cette période ?
Au tout début, je faisais des sélections jeunes. Je rentrais le week-end chez mes parents jouer en deuxième division à Yzeure. Ce n’était donc pas le plus haut niveau chez les féminines. Etant alors au centre d’entraînement de Clairefontaine, j’avais fais ma première saison en première division avec cette équipe du CNFE (Centre National de Formation et d'Entrainement de Clairefontaine 2002). Au bout de quatre ans, j’ai décidé d’aller jouer dans un club de première division, à Montpellier, c’est effectivement là que ma carrière de joueuse en championnat de France a véritablement débuté.
Imaginiez-vous déjà, lorsque vous étiez toute jeune, pratiquer votre sport favori au plus haut niveau ?
Non, quand on est jeune, on n’y pense pas vraiment, on vit sa passion au maximum et on ne se projette pas sur le futur. Cependant, j’avais tellement cette passion dans le sang que mon désir d’évoluer au plus haut niveau était déjà très grand. Une fois qu’on est contactée par les clubs et les sélections jeunes, on a envie de foncer, d’y aller, et de vivre ce rêve au maximum
Pourquoi avoir décidé de vous engager avec Montpellier il y a deux ans ? Proposition intéressante du club ? Challenge proposé qui vous a tout de suite plu ?
C’est un peu les deux ! J’étais retourné sur Yzeure à cause de ma blessure au genou. J’ai voulu me rapprocher de ma famille et retourner dans ce club qui m’avait accueilli à l’âge de 15 ans et que je n’ai jamais oublié. Ils m’ont accueilli pour refaire surface après cette blessure, de plus qu’ils venaient de monter en première division. A Soyaux, j’ai vécu de belles années, goûtant notamment à l’équipe de France, j’avais encore envie de connaître le haut niveau en championnat de France. Le projet sportif et professionnel que Montpellier m’a offert était très intéressant, c’est pour cette raison que j’ai accepté de m’engager avec eux.
Non, quand on est jeune, on n’y pense pas vraiment, on vit sa passion au maximum et on ne se projette pas sur le futur. Cependant, j’avais tellement cette passion dans le sang que mon désir d’évoluer au plus haut niveau était déjà très grand. Une fois qu’on est contactée par les clubs et les sélections jeunes, on a envie de foncer, d’y aller, et de vivre ce rêve au maximum
Pourquoi avoir décidé de vous engager avec Montpellier il y a deux ans ? Proposition intéressante du club ? Challenge proposé qui vous a tout de suite plu ?
C’est un peu les deux ! J’étais retourné sur Yzeure à cause de ma blessure au genou. J’ai voulu me rapprocher de ma famille et retourner dans ce club qui m’avait accueilli à l’âge de 15 ans et que je n’ai jamais oublié. Ils m’ont accueilli pour refaire surface après cette blessure, de plus qu’ils venaient de monter en première division. A Soyaux, j’ai vécu de belles années, goûtant notamment à l’équipe de France, j’avais encore envie de connaître le haut niveau en championnat de France. Le projet sportif et professionnel que Montpellier m’a offert était très intéressant, c’est pour cette raison que j’ai accepté de m’engager avec eux.
« Un projet sportif et professionnel très intéressant à Montpellier »
Etiez-vous alors sollicitée par d’autres clubs ?
Oui, effectivement ! Les quatre premiers du championnat de France, notamment Juvisy, le Paris Saint-Germain, et l’Olympique lyonnais. J’avais d’autres propositions mais mon choix a été guidé, avant tout, par ma vie professionnelle qui a toujours été ma priorité. Aujourd’hui, ma reconversion est faite puisque je suis titulaire dans la fonction publique, c’est aussi un point où je suis contente d’avoir aboutie.
Quelles sont vos ambitions personnelles pour la saison à venir ?
Avec Montpellier, cela fait maintenant deux ans que l’on passe à côté d’une place en ligue des champions et qu’on perd une finale de coupe de France, c’est un peu décevant. J’entame aujourd’hui ma dernière année de contrat avec ce club et j’ai à cœur de donner le meilleur de moi-même pour arriver, en fin d’année, à décrocher cette place tant espérée dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, et faire comme tous les ans un bon parcours en coupe nationale.
L’entraîneur et les dirigeants ont-ils d’ores et déjà fixés les objectifs pour la saison ?
Pas forcément, non. Les dirigeants n’imposent pas systématiquement quelque chose en début de saison. Le président a envie de voir son club terminer le plus haut possible en championnat. Nous sommes toutes des compétitrices et, par rapport à l’année dernière, nous connaissons nos points forts et nos faiblesses. Nos petits manques qui ont fait que nous avons manqué une qualification pour la ligue des champions. Aujourd’hui, on a vraiment envie de bien travailler lors des entraînements et rencontres de préparation pour faire une saison pleine dans les compétitions dans lesquelles nous sommes engagées. De plus, la saison dernière, tout s’est joué à un petit point pour la ligue des champions, on n’est pas passées très loin. Il faut qu’on continue à travailler dur, être plus sérieuses aux entraînements et qu’on vise encore plus haut cette année.
Oui, effectivement ! Les quatre premiers du championnat de France, notamment Juvisy, le Paris Saint-Germain, et l’Olympique lyonnais. J’avais d’autres propositions mais mon choix a été guidé, avant tout, par ma vie professionnelle qui a toujours été ma priorité. Aujourd’hui, ma reconversion est faite puisque je suis titulaire dans la fonction publique, c’est aussi un point où je suis contente d’avoir aboutie.
Quelles sont vos ambitions personnelles pour la saison à venir ?
Avec Montpellier, cela fait maintenant deux ans que l’on passe à côté d’une place en ligue des champions et qu’on perd une finale de coupe de France, c’est un peu décevant. J’entame aujourd’hui ma dernière année de contrat avec ce club et j’ai à cœur de donner le meilleur de moi-même pour arriver, en fin d’année, à décrocher cette place tant espérée dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, et faire comme tous les ans un bon parcours en coupe nationale.
L’entraîneur et les dirigeants ont-ils d’ores et déjà fixés les objectifs pour la saison ?
Pas forcément, non. Les dirigeants n’imposent pas systématiquement quelque chose en début de saison. Le président a envie de voir son club terminer le plus haut possible en championnat. Nous sommes toutes des compétitrices et, par rapport à l’année dernière, nous connaissons nos points forts et nos faiblesses. Nos petits manques qui ont fait que nous avons manqué une qualification pour la ligue des champions. Aujourd’hui, on a vraiment envie de bien travailler lors des entraînements et rencontres de préparation pour faire une saison pleine dans les compétitions dans lesquelles nous sommes engagées. De plus, la saison dernière, tout s’est joué à un petit point pour la ligue des champions, on n’est pas passées très loin. Il faut qu’on continue à travailler dur, être plus sérieuses aux entraînements et qu’on vise encore plus haut cette année.
Avec Montpellier, Ophélie Meilleroux espère décrocher un trophée cette saison (photo MHSC)
Vous étiez titulaire et avez joué une heure hier soir lors du dernier match de poule pour l’Euro face à l’Ecosse … Match remporté largement 0-5 ! Quel bilan dressez-vous de cette rencontre ?
C’est un aboutissement ! Tout au long de cette période de qualification pour l’Euro, nous avons été très sérieuses. Il y a certes des matches qui ont été plus difficile que d’autres, mais, dans l’ensemble, nous avons dominé ce groupe du début à la fin (Groupe composé de Israël, de la République d’Irlande, du Pays de Galles, et de l’Ecosse, NDLR). Nous avions à cœur de finir ces qualifications sur une belle performance, c’est fait. Nous allons maintenant pouvoir sereinement nous concentrer sur les échéances qui vont arriver tout au long de l’année, et nous projeter sur cet Euro 2013 qui se déroulera en Suède. On a vraiment pour objectif d’aller faire un bon résultat à l’issue de cette compétition.
C’est un aboutissement ! Tout au long de cette période de qualification pour l’Euro, nous avons été très sérieuses. Il y a certes des matches qui ont été plus difficile que d’autres, mais, dans l’ensemble, nous avons dominé ce groupe du début à la fin (Groupe composé de Israël, de la République d’Irlande, du Pays de Galles, et de l’Ecosse, NDLR). Nous avions à cœur de finir ces qualifications sur une belle performance, c’est fait. Nous allons maintenant pouvoir sereinement nous concentrer sur les échéances qui vont arriver tout au long de l’année, et nous projeter sur cet Euro 2013 qui se déroulera en Suède. On a vraiment pour objectif d’aller faire un bon résultat à l’issue de cette compétition.
« Il faut qu’on vise encore plus haut cette année »
Huit victoires en huit matches, un sans-faute lors de cette phase de qualification. C’était important pour la confiance et le moral de réaliser cette performance en vue de l’Euro ?
C’est toujours très important, effectivement. Lorsqu’on arrive à gagner autant de matches au cours d’une qualification pour un Euro, ça fait beaucoup de bien au moral de l’équipe. C’est très bien puisque nous sortons des Jeux Olympiques avec une petite déception, même si nous avons été auteures d’un beau parcours parmi les plus grosses nations mondiales, il ne faut surtout pas l’oublier !
Que vous a dit le sélectionneur, Bruno Bini, à la fin du match contre l’Ecosse ?
(Sourires) Rien de spécial ! On savait déjà qu’on était qualifiées pour l’Euro après le match face à la République d’Irlande. Avec l’entraîneur, nous en avions déjà parlé lors du stage de préparation. Vous savez, après les rencontres, ça va un peu vite, car toutes les joueuses de cette équipe de France jouent le week-end en championnat avec leurs équipes respectives et essaient de récupérer au plus vite pour être prêtes physiquement. On avait à cœur de terminer, comme je le disais tout à l’heure, sur une belle performance, nous l’avons fait avec ce carton plein face à l’Ecosse (0-5), tout le monde est très satisfait, joueuses comme sélectionneur, nous pouvons désormais voir l’avenir sereinement.
A 28 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
A vrai dire, je ne sais pas vraiment … Comme je vous le disais, j’entame ma dernière année de contrat avec Montpellier. Nous verrons en fin d’année avec le club, s’il y a des discussions ou pas. En équipe de France, j’ai pour objectif cet Euro en Suède. On aura le temps d’envisager la suite dans l’année …
Benjamin Roux
C’est toujours très important, effectivement. Lorsqu’on arrive à gagner autant de matches au cours d’une qualification pour un Euro, ça fait beaucoup de bien au moral de l’équipe. C’est très bien puisque nous sortons des Jeux Olympiques avec une petite déception, même si nous avons été auteures d’un beau parcours parmi les plus grosses nations mondiales, il ne faut surtout pas l’oublier !
Que vous a dit le sélectionneur, Bruno Bini, à la fin du match contre l’Ecosse ?
(Sourires) Rien de spécial ! On savait déjà qu’on était qualifiées pour l’Euro après le match face à la République d’Irlande. Avec l’entraîneur, nous en avions déjà parlé lors du stage de préparation. Vous savez, après les rencontres, ça va un peu vite, car toutes les joueuses de cette équipe de France jouent le week-end en championnat avec leurs équipes respectives et essaient de récupérer au plus vite pour être prêtes physiquement. On avait à cœur de terminer, comme je le disais tout à l’heure, sur une belle performance, nous l’avons fait avec ce carton plein face à l’Ecosse (0-5), tout le monde est très satisfait, joueuses comme sélectionneur, nous pouvons désormais voir l’avenir sereinement.
A 28 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
A vrai dire, je ne sais pas vraiment … Comme je vous le disais, j’entame ma dernière année de contrat avec Montpellier. Nous verrons en fin d’année avec le club, s’il y a des discussions ou pas. En équipe de France, j’ai pour objectif cet Euro en Suède. On aura le temps d’envisager la suite dans l’année …
Benjamin Roux
Ophélie MEILLEROUX
Née le 18 janvier 1984 à Montluçon
Défenseure
1,64 m - 63 kg
Parcours
EDS Montluçon F. (1992-1999), Nord Allier Yzeure (1999-2002), CNFE FF (2002-2003), ASJ Soyaux (2003-2008), FF Nord Allier Yzeure (2008-2010), Montpellier HSC (depuis 2010)
Sélection A
64 matchs - 0 but
Plus d'infos
Née le 18 janvier 1984 à Montluçon
Défenseure
1,64 m - 63 kg
Parcours
EDS Montluçon F. (1992-1999), Nord Allier Yzeure (1999-2002), CNFE FF (2002-2003), ASJ Soyaux (2003-2008), FF Nord Allier Yzeure (2008-2010), Montpellier HSC (depuis 2010)
Sélection A
64 matchs - 0 but
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