Bruno Bini n'a pas voulu mettre de l'huile sur le feu (Photo : Eric Baledent)
Après l'annonce de la décision de Noël Le Graët de se séparer de Bruno Bini à la tête des Bleues ce mardi, le sélectionneur a réagi sur les ondes de RMC . Il n'a pas voulu mettre de l'huile sur le feu : « Non, je n’en veux à personne. Ce n’est pas mon mode de fonctionnement. Mes parents m’ont plutôt bien élevé ». Il a aussi eu un mot à l'égard de son successeur, Philippe Bergeroo : « J’ai quitté ce poste tranquillement, en souhaitant mes vœux de bonne réussite à Philippe Bergeroo. Je le connais bien, je l’apprécie. Bien sûr, j’aurais souhaité continuer mais j’accepte cette décision. »
"Une campagne de désinformation par rapport au vestiaire"
Le natif d'Orléans en poste depuis 2007 à la tête accepte la décision. Avant d'ajouter : « La seule chose qui m’a un peu gêné, c’est qu’il y a eu une campagne de désinformation par rapport au vestiaire. D’ailleurs, je reçois des messages des joueuses et du staff. Mais c’est la vie : c’est parfois douloureux. Je trouve juste dommage que ça arrive l’année où on jouait le mieux. Pour rappel, sur cet Euro, on a fait huit matches de qualifications et quatre matches de championnat d'Europe : on en a gagné 11. Et c’est l’année où tout allait bien dans le groupe et où il n’y avait plus de problème que je dois m’en aller. »
Quatrième au Mondial 2011 en Allemagne, quatrième aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 et vainqueur du tournoi de Chypre en 2012, Bruno Bini n'ira pas au bout de son contrat qui courait jusqu'en 2015. Il affirme cependant ne pas avoir à « rougir de son bilan ». « Je pense qu’on a mené l’équipe à un très, très haut niveau. »
Toujours sous contrat avec la Fédération, Bruno Bini va maintenant partir en vacances avant de revoir le président début septembre pour qu'il lui « fasse des propositions ».
Quatrième au Mondial 2011 en Allemagne, quatrième aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 et vainqueur du tournoi de Chypre en 2012, Bruno Bini n'ira pas au bout de son contrat qui courait jusqu'en 2015. Il affirme cependant ne pas avoir à « rougir de son bilan ». « Je pense qu’on a mené l’équipe à un très, très haut niveau. »
Toujours sous contrat avec la Fédération, Bruno Bini va maintenant partir en vacances avant de revoir le président début septembre pour qu'il lui « fasse des propositions ».