Le côté droit français a été étincelant face au Brésil (photo : asnl.net)
Corine, avec un peu de recul, quelle analyse faites-vous de ce match ?
Même si c’était un match amical, c’était quand même un gros match international. Les Brésiliennes ont essayé de jouer, elles étaient toutes en mode spectacle. Et dès la première minute, on a vu ce qui allait se passer. Elles ont aussi été au duel et ont essayé de s’imposer dans le domaine athlétique. Sur tous les plans c’était un gros match.
Ça vous a surpris qu’elles mettent autant d’impact physique ?
Peut-être un peu. Après on sait qu’on peut aussi répondre à ce genre de défi. De toute façon, dans les gros matches, il faut être présentes athlétiquement d’abord et arriver à poser son jeu ensuite. Montrer qu’on est présentes dans les duels, c’est presque le plus important.
On vous a senti très présente dans les duels sur cette rencontre. Vous êtes d’ailleurs la seule joueuse du match à avoir écopé d’un carton jaune mercredi.
Je ne suis peut-être pas très tonique et je me devais de faire attention à des joueuses comme ça. Il fallait être au duel, ne pas leur laisser d’espaces, c’est ce que j’ai essayé de faire parce que si je n’étais pas proche du ballon à l’impact, j’aurais été prise par les feintes ou les petits gestes techniques. Je prends un carton sur tout le match mais quand il y a beaucoup d’impact…. En plus les Brésiliennes n’étaient pas très grandes et comme j’ai des gestes un peu particulier parfois, je ne dis pas que ce n’était pas logique mais…
En tant que défenseure, êtes-vous encore frustrée par les deux buts que vous avez encaissés sur deux erreurs individuelles, mercredi ?
Individuel oui et non. C’est sûr quand on prend un but, on va dire que c’est la faute de la défense ou de la gardienne mais c’est l’ensemble du collectif qui est concerné. Le plus frustrant, c’est qu’elles n’ont pas 150 occasions dans ce match. Il faut que l’on voit ensemble les erreurs que l’on a commises pour ne pas les refaire. Déjà, sur les matches amicaux, ça nous agace de prendre des buts comme ça mais sur des grosses compétitions, il faut arrêter. Et faire attention.
Même si c’était un match amical, c’était quand même un gros match international. Les Brésiliennes ont essayé de jouer, elles étaient toutes en mode spectacle. Et dès la première minute, on a vu ce qui allait se passer. Elles ont aussi été au duel et ont essayé de s’imposer dans le domaine athlétique. Sur tous les plans c’était un gros match.
Ça vous a surpris qu’elles mettent autant d’impact physique ?
Peut-être un peu. Après on sait qu’on peut aussi répondre à ce genre de défi. De toute façon, dans les gros matches, il faut être présentes athlétiquement d’abord et arriver à poser son jeu ensuite. Montrer qu’on est présentes dans les duels, c’est presque le plus important.
On vous a senti très présente dans les duels sur cette rencontre. Vous êtes d’ailleurs la seule joueuse du match à avoir écopé d’un carton jaune mercredi.
Je ne suis peut-être pas très tonique et je me devais de faire attention à des joueuses comme ça. Il fallait être au duel, ne pas leur laisser d’espaces, c’est ce que j’ai essayé de faire parce que si je n’étais pas proche du ballon à l’impact, j’aurais été prise par les feintes ou les petits gestes techniques. Je prends un carton sur tout le match mais quand il y a beaucoup d’impact…. En plus les Brésiliennes n’étaient pas très grandes et comme j’ai des gestes un peu particulier parfois, je ne dis pas que ce n’était pas logique mais…
En tant que défenseure, êtes-vous encore frustrée par les deux buts que vous avez encaissés sur deux erreurs individuelles, mercredi ?
Individuel oui et non. C’est sûr quand on prend un but, on va dire que c’est la faute de la défense ou de la gardienne mais c’est l’ensemble du collectif qui est concerné. Le plus frustrant, c’est qu’elles n’ont pas 150 occasions dans ce match. Il faut que l’on voit ensemble les erreurs que l’on a commises pour ne pas les refaire. Déjà, sur les matches amicaux, ça nous agace de prendre des buts comme ça mais sur des grosses compétitions, il faut arrêter. Et faire attention.
"Arriver à être concentré pendant 95 minutes"
Corine Franco, qui a écopé d'un carton jaune, n'a pas ménagé ses efforts face au Brésil (photo : asnl.net)
C’est un simple manque d’attention ou le mal est plus profond ?
Les erreurs sur des gros matches, ça ne se joue à rien. Ce sont des petites choses qui amènent une occasion adverse mais quand ce sont de grosses équipes en face de nous comme le Brésil, ellesne ratent pas l’occasion. Il faut arriver à être concentré pendant 95 minutes. C’est très dur mais c’est aussi ça le haut niveau. Parfois on peut être un peu ailleurs mais ce qui est bien dans un sport collectif, c’est qu’on est rattrapé par les partenaires.
La France en est à cinq matches nuls d’affilée. Que vous manque-t-il pour franchir ce cap ?
Il y a plein de petites choses. Sur certains matches, il nous a manqué un peu de réalisme, sur d’autres un peu de concentration défensive. Si on arrive à ne pas commettre ces petites erreurs, il y aura forcément un très gros match de notre part et donc une victoire au bout.
Samedi, comment abordez-vous ce match retour face au Brésil ? C’est une revanche ?
Oui, c’est forcément une revanche. C’est un deuxième match et il faut qu’il y ait une victoire pour que ce soit un stage complet. Une victoire et un nul contre le Brésil, ce serait quelque chose de bien. En plus, on est encore en France il faut qu’on s’impose samedi pour montrer qu’on continue d’évoluer
Et pour gagner enfin ?
Oui, une victoire c’est important pour les têtes. On a envie de ça. C’est bien beau de faire des matches nul…Si on ne prend que le côté positif, on ne perd pas donc c’est toujours ça. Mais nous on est là pour gagner.
Thibault Simonnet
Les erreurs sur des gros matches, ça ne se joue à rien. Ce sont des petites choses qui amènent une occasion adverse mais quand ce sont de grosses équipes en face de nous comme le Brésil, ellesne ratent pas l’occasion. Il faut arriver à être concentré pendant 95 minutes. C’est très dur mais c’est aussi ça le haut niveau. Parfois on peut être un peu ailleurs mais ce qui est bien dans un sport collectif, c’est qu’on est rattrapé par les partenaires.
La France en est à cinq matches nuls d’affilée. Que vous manque-t-il pour franchir ce cap ?
Il y a plein de petites choses. Sur certains matches, il nous a manqué un peu de réalisme, sur d’autres un peu de concentration défensive. Si on arrive à ne pas commettre ces petites erreurs, il y aura forcément un très gros match de notre part et donc une victoire au bout.
Samedi, comment abordez-vous ce match retour face au Brésil ? C’est une revanche ?
Oui, c’est forcément une revanche. C’est un deuxième match et il faut qu’il y ait une victoire pour que ce soit un stage complet. Une victoire et un nul contre le Brésil, ce serait quelque chose de bien. En plus, on est encore en France il faut qu’on s’impose samedi pour montrer qu’on continue d’évoluer
Et pour gagner enfin ?
Oui, une victoire c’est important pour les têtes. On a envie de ça. C’est bien beau de faire des matches nul…Si on ne prend que le côté positif, on ne perd pas donc c’est toujours ça. Mais nous on est là pour gagner.
Thibault Simonnet