Emilie Gonssollin espère bien revenir au Brésil
« Je suis tombée amoureuse de ce pays ». Au moins c’est clair. Tant pis pour les autres. Emilie Gonssolin a encore les yeux qui pétillent quand elles évoquent sa brève aventure brésilienne et ses trois mois passés au sein du club de Novo Mondo à Curitiba. Une formidable expérience qui s’est terminée parce que son visa touristique n’allait pas au-delà de ces trois mois. Formée à l’OL, la latérale a en fait atterri dans la capitale du Paraná grâce à son amie brésilienne, Simone Gomes Jatoba passée elle aussi par Lyon. Et elle a été frappée par la mentalité. « Les gens sont très ouverts, très chaleureux, c’est pour ça que je suis tombée amoureuse de ce pays et de l’Amérique du Sud. Mais qui ne le serait pas avec le foot, le soleil, le sable… En fait, c’est après l’expérience de la Coupe du monde U20 au Chili que je suis tombée sous le charme de l’Amérique du sud. Ils ont peut-être des difficultés mais ils ne le montrent pas. »
Nourri, logé et indemnisé par son club, elle a découvert une autre culture. Notamment les petits rites avant les matches. « Ils sont très évangélistes et, que ce soit du foot du hand, ils font une petite prière avant le match. Ça surprend quand on n’a pas l’habitude mais c’est aussi ça le respect d’une autre culture. » Autre aspect qui l’a marqué, le gigantisme de Curitiba qu’elle a arpenté de long en large : « Je n’ai pas eu le temps d’aller dans d’autres états, j’ai découvert la capitale du Paraná et ça m’a déjà bien occupé (rires). Je m’attendais à ce que la ville ressemble à Lyon mais pas du tout ! C’est vraiment beaucoup plus grand. Peut-être même comme Paris. Tout est gigantesque là-bas, ils ont même le plus grand bus au monde que j’ai emprunté bien sûr ! »
Nourri, logé et indemnisé par son club, elle a découvert une autre culture. Notamment les petits rites avant les matches. « Ils sont très évangélistes et, que ce soit du foot du hand, ils font une petite prière avant le match. Ça surprend quand on n’a pas l’habitude mais c’est aussi ça le respect d’une autre culture. » Autre aspect qui l’a marqué, le gigantisme de Curitiba qu’elle a arpenté de long en large : « Je n’ai pas eu le temps d’aller dans d’autres états, j’ai découvert la capitale du Paraná et ça m’a déjà bien occupé (rires). Je m’attendais à ce que la ville ressemble à Lyon mais pas du tout ! C’est vraiment beaucoup plus grand. Peut-être même comme Paris. Tout est gigantesque là-bas, ils ont même le plus grand bus au monde que j’ai emprunté bien sûr ! »
Ce n’est qu’un au revoir
Sur un aspect un peu plus footballistique, la latérale de formation a aussi dû apprendre à être adroite devant le but. Car au Brésil, le jeu est beaucoup plus tourné vers l’offensive. « Ça m’a fait tout drôle parce que lors de mon premier match, j’ai marqué un but. Je n’en ai jamais marqué autant je crois !»
Une expérience inoubliable qui s’est malheureusement achevée trop vite. « Je n’avais pas envie de partir. Quand on se sent bien quelque part, on a envie de rester mais je suis dit : « Passe d’abord tous tes diplômes, tu reviendras après » . Mais ce n’était qu’un au revoir. Emilie y retournera un jour. Elle en est convaincue. Mais si elle travaille aujourd’hui au service des sports de la mairie d'Yzeure en tant qu’éducatrice, elle passe aussi des formations complémentaires. En fait, elle veut d’abord avoir tous ses diplômes et être prête et bien préparée physiquement. Bref mettre tous ses atouts dans sa manche. « J’y retournerai, je ne me fais pas de souci là-dessus. Je mets un peu d’argent de côté mais il faut d’abord bosser, je veux être bien préparée. Au Brésil, j’aimerai bien développer le sport et peut-être apporter l’exigence tactique qu’on a en France parce qu’on n’a pas la même culture footballistique. »
Thibault Simonnet
Une expérience inoubliable qui s’est malheureusement achevée trop vite. « Je n’avais pas envie de partir. Quand on se sent bien quelque part, on a envie de rester mais je suis dit : « Passe d’abord tous tes diplômes, tu reviendras après » . Mais ce n’était qu’un au revoir. Emilie y retournera un jour. Elle en est convaincue. Mais si elle travaille aujourd’hui au service des sports de la mairie d'Yzeure en tant qu’éducatrice, elle passe aussi des formations complémentaires. En fait, elle veut d’abord avoir tous ses diplômes et être prête et bien préparée physiquement. Bref mettre tous ses atouts dans sa manche. « J’y retournerai, je ne me fais pas de souci là-dessus. Je mets un peu d’argent de côté mais il faut d’abord bosser, je veux être bien préparée. Au Brésil, j’aimerai bien développer le sport et peut-être apporter l’exigence tactique qu’on a en France parce qu’on n’a pas la même culture footballistique. »
Thibault Simonnet
Le France – Brésil de mercredi
Kemily, l'ancienne lyonnaise Simone Jatobá, Flávia, Patrícia, et Noeli, aux côtés de Emilie Gonssollin (deuxième à droite)
« J’ai vécu la Coupe du monde 2011 là-bas, j’avais mon maillot français sur les épaules et j’étais en colocation avec plusieurs filles. Et elles se remémorent toujours le France-Brésil de 98 et cette petite rivalité. J’adore le Brésil, mais je serai toujours derrière l’équipe de France, c’est mon pays. Je pense qu’avec l’expérience accumulée, les Bleues peuvent faire un bon match mercredi, je les vois gagner 2-1. Le Brésil n’est peut-être pas en grande forme mais elle reste une grande nation. Il faut faire attention, elles produisent encore du bon football. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuée. »
Emilie GONSSOLLIN
Née le 22 août 1988 à Roussillon
Défenseure
Parcours
AS La Sanne St Romain de Surieu (1999-2003), FC Lyon puis Olympique Lyonnais (2003-2008), FF Yzeure (2008-2011), Novo Mundo Curitiba (BRESIL, juin-sept. 2011), FF Yzeure (depuis déc.2011)
Sélections U20 et U19
LA FICHE
Née le 22 août 1988 à Roussillon
Défenseure
Parcours
AS La Sanne St Romain de Surieu (1999-2003), FC Lyon puis Olympique Lyonnais (2003-2008), FF Yzeure (2008-2011), Novo Mundo Curitiba (BRESIL, juin-sept. 2011), FF Yzeure (depuis déc.2011)
Sélections U20 et U19
LA FICHE