Karima Benameur, une joueuse reconvertie gardienne (photo FFF)
Souvenirs en Bleue
« J’ai connu ma première sélection en 2007 (ndlr : elle avait disputé quatorze minutes face à la Serbie) avant d’être rappelée pour les Jeux et pour l’Euro 2013. Je me souviens aussi d’avoir disputé la deuxième mi-temps face à la Pologne à Bollaert. C’était le match juste après la demi-finale de la France en Coupe du monde 2011. Je ne m’y attendais pas du tout, c’était une surprise de jouer à Felix Bollaert et j’avais pris beaucoup de plaisir. Aujourd’hui l’équipe de France est vraiment à un très haut niveau. Depuis toutes ces années, il y a une évolution c’est indéniable. Il y a beaucoup plus de moyens mis en œuvre pour la sélection. Les progrès sont indéniables, notamment au niveau de la qualité technique, ça n’a plus rien à voir. »
Confiance en soi
« J’ai franchi un cap ! Au PSG, j’ai souvent été remplaçante l’année dernière (seulement 8 matches titulaires) avant de devenir titulaire cette saison. Et puis être rappelée avec le nouveau sélectionneur M.Bergerôo, cela me donne encore plus de confiance et de motivation pour progresser. J’engrange de la confiance année après année. Le travail paye, ça fait plaisir. »
Les deux meilleures gardiennes françaises
« On se voit juste lors des stages, ça se passe bien, il y a une bonne ambiance de travail. Comment elles sont ? Cécé (Deville), elle plutôt tendance à déconner à parler avec moi alors que Sarah reste très concentrée sur son travail. Pour moi, c’est important de travailler avec les deux meilleures gardiennes françaises. On apprend forcément pendant les entraînements et on engrange de l’expérience. En tant que troisième gardienne, je suis là pour apporter tout ce que je peux à l’équipe. »
« J’ai connu ma première sélection en 2007 (ndlr : elle avait disputé quatorze minutes face à la Serbie) avant d’être rappelée pour les Jeux et pour l’Euro 2013. Je me souviens aussi d’avoir disputé la deuxième mi-temps face à la Pologne à Bollaert. C’était le match juste après la demi-finale de la France en Coupe du monde 2011. Je ne m’y attendais pas du tout, c’était une surprise de jouer à Felix Bollaert et j’avais pris beaucoup de plaisir. Aujourd’hui l’équipe de France est vraiment à un très haut niveau. Depuis toutes ces années, il y a une évolution c’est indéniable. Il y a beaucoup plus de moyens mis en œuvre pour la sélection. Les progrès sont indéniables, notamment au niveau de la qualité technique, ça n’a plus rien à voir. »
Confiance en soi
« J’ai franchi un cap ! Au PSG, j’ai souvent été remplaçante l’année dernière (seulement 8 matches titulaires) avant de devenir titulaire cette saison. Et puis être rappelée avec le nouveau sélectionneur M.Bergerôo, cela me donne encore plus de confiance et de motivation pour progresser. J’engrange de la confiance année après année. Le travail paye, ça fait plaisir. »
Les deux meilleures gardiennes françaises
« On se voit juste lors des stages, ça se passe bien, il y a une bonne ambiance de travail. Comment elles sont ? Cécé (Deville), elle plutôt tendance à déconner à parler avec moi alors que Sarah reste très concentrée sur son travail. Pour moi, c’est important de travailler avec les deux meilleures gardiennes françaises. On apprend forcément pendant les entraînements et on engrange de l’expérience. En tant que troisième gardienne, je suis là pour apporter tout ce que je peux à l’équipe. »
"Je ne savais même pas comment il fallait plonger !"
Concours de circonstances
« J’ai fait un peu tous les postes quand j’étais jeune. J’évoluais plutôt latéral et au milieu de terrain mais j’ai commencé à jouer gardienne à l’âge de seize ou dix-sept ans. Et puis un jour lors d’un match avec le club de mon village (Bousquet d’Orb) face à Montpellier j’ai dû remplacer notre gardienne qui venait de se blesser. Le MHSC a alors décelé des capacités en moi. Il me voulait en tant que gardienne alors que dans ma tête, j’étais une joueuse et rien d’autre. Je ne m’attendais pas du tout à ça ! Ça a été un challenge pour moi et puis en un an je suis passée de Montpellier à Clairefontaine. C’était notamment très difficile au début parce que je n’avais aucune technique, je ne savais pas comment il fallait plonger. Je n’avais pas les réflexes. Cela a nécessité beaucoup de travail. Ca mis du temps mais le travail a été payant. »
Les critiques sur le poste de gardienne
« On les entend parfois. Elles sont plus nombreuses puisqu’on est plus médiatisé et que l’on passe à la télé. Mais il ne faut pas faire attention à ça parce qu’il y a des personnes qui peuvent dire des choses déplacées. Ca endurcit aussi. Il faut faire abstraction, mettre ça de côté, continuer à travailler. »
Bac STG Marketing en poche
« J’ai su que j’avais obtenu mon bac STG marketing en plein Euro 2013 ! J’étais ravie parce que j’avais passé du temps à réviser. C’était un soulagement. Pour le moment, je ne vis que pour le foot mais je vais voir avec Sandrine Roux si je peux poursuivre mes études en même temps que le foot. C’est elle qui conseille les joueuses au sein de la FFF pour ça. J’ai envie de rentrer dans une école de kiné sur Paris. »
« J’ai fait un peu tous les postes quand j’étais jeune. J’évoluais plutôt latéral et au milieu de terrain mais j’ai commencé à jouer gardienne à l’âge de seize ou dix-sept ans. Et puis un jour lors d’un match avec le club de mon village (Bousquet d’Orb) face à Montpellier j’ai dû remplacer notre gardienne qui venait de se blesser. Le MHSC a alors décelé des capacités en moi. Il me voulait en tant que gardienne alors que dans ma tête, j’étais une joueuse et rien d’autre. Je ne m’attendais pas du tout à ça ! Ça a été un challenge pour moi et puis en un an je suis passée de Montpellier à Clairefontaine. C’était notamment très difficile au début parce que je n’avais aucune technique, je ne savais pas comment il fallait plonger. Je n’avais pas les réflexes. Cela a nécessité beaucoup de travail. Ca mis du temps mais le travail a été payant. »
Les critiques sur le poste de gardienne
« On les entend parfois. Elles sont plus nombreuses puisqu’on est plus médiatisé et que l’on passe à la télé. Mais il ne faut pas faire attention à ça parce qu’il y a des personnes qui peuvent dire des choses déplacées. Ca endurcit aussi. Il faut faire abstraction, mettre ça de côté, continuer à travailler. »
Bac STG Marketing en poche
« J’ai su que j’avais obtenu mon bac STG marketing en plein Euro 2013 ! J’étais ravie parce que j’avais passé du temps à réviser. C’était un soulagement. Pour le moment, je ne vis que pour le foot mais je vais voir avec Sandrine Roux si je peux poursuivre mes études en même temps que le foot. C’est elle qui conseille les joueuses au sein de la FFF pour ça. J’ai envie de rentrer dans une école de kiné sur Paris. »
Karima Benameur digest
Né le 19 avril 1989 à Bédarieux
Poste : gardienne
Parcours joueuse : Montpellier HSC, CNFE, ASSE, Rodez AF, Toulouse FC, Rodez AF, PSG (depuis 2012)
PLUS D'INFOS SUR KARIMA BENAMEUR
Né le 19 avril 1989 à Bédarieux
Poste : gardienne
Parcours joueuse : Montpellier HSC, CNFE, ASSE, Rodez AF, Toulouse FC, Rodez AF, PSG (depuis 2012)
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