Amandine Henry (photo FFF)
L'intégration avec les nouvelles coéquipières
Cela s'est très bien passé. J'ai pu faire quatre matchs avec ma nouvelle équipe. On avait fait quatre victoires. Les filles m'ont très bien accueillie.
J'ai été rapidement mise à l'aise. Après j'avais les bases en anglais même si de là à faire des conversations, c'était un peu compliqué. Mais elles m'ont dit chacune un petit mot en français à mon arrivée, c'était marrant. Elles m'apprennent quelques mots, quelques expressions. J'ai aussi la chance d'avoir trouvé un appartement dans le même building que des joueuses. Cela facilite pour faire des petites soirées.
Le championnat
J'ai pu faire mes deux premiers matchs à domicile, c'était quelque chose d'énorme car on a joué devant 16 000 spectateurs, avec des fumigènes comme on peut voir à la TV. J'ai fait aussi deux déplacements près de New York et à Orlando. C'était fatiguant par rapport au décalage horaire, au transport mais c'est intéressant car cela nous permet de voyager, de voir du pays. On peut voir les changements de climat. Pour l'instant je suis très très contente et épanouie.
J'ai été impressionnée par l'impact physique. Ce sont vraiment de grandes athlètes, elles courent toutes vite. Elles n'hésitent pas à aller dans les duels, ce qui m'a vraiment surpris lors du premier match.
Elles sont nées avec morphologie comme ça (sourire). Je les vois faire beaucoup d'abdos, de gainages, de renforcement musculaire. Mais techniquement, je pense qu'en France, on est meilleures et même tactiquement. Après physiquement, on a encore du travail mais avec celui qui est fait depuis quelques années, je pense que l'on peut rivaliser.
Cela s'est très bien passé. J'ai pu faire quatre matchs avec ma nouvelle équipe. On avait fait quatre victoires. Les filles m'ont très bien accueillie.
J'ai été rapidement mise à l'aise. Après j'avais les bases en anglais même si de là à faire des conversations, c'était un peu compliqué. Mais elles m'ont dit chacune un petit mot en français à mon arrivée, c'était marrant. Elles m'apprennent quelques mots, quelques expressions. J'ai aussi la chance d'avoir trouvé un appartement dans le même building que des joueuses. Cela facilite pour faire des petites soirées.
Le championnat
J'ai pu faire mes deux premiers matchs à domicile, c'était quelque chose d'énorme car on a joué devant 16 000 spectateurs, avec des fumigènes comme on peut voir à la TV. J'ai fait aussi deux déplacements près de New York et à Orlando. C'était fatiguant par rapport au décalage horaire, au transport mais c'est intéressant car cela nous permet de voyager, de voir du pays. On peut voir les changements de climat. Pour l'instant je suis très très contente et épanouie.
J'ai été impressionnée par l'impact physique. Ce sont vraiment de grandes athlètes, elles courent toutes vite. Elles n'hésitent pas à aller dans les duels, ce qui m'a vraiment surpris lors du premier match.
Elles sont nées avec morphologie comme ça (sourire). Je les vois faire beaucoup d'abdos, de gainages, de renforcement musculaire. Mais techniquement, je pense qu'en France, on est meilleures et même tactiquement. Après physiquement, on a encore du travail mais avec celui qui est fait depuis quelques années, je pense que l'on peut rivaliser.
"On est considérée un peu comme des stars"
Le soccer impressionne déjà Amandine Henry (photo WP)
Portland, la ville
J'ai été agréablement surprise par la ville. Je m'attendais à voir des grands buildings, que tout le monde court. En fait, Portland est une ville très zen où il fait bon vivre. On peut se déplacer tranquillement.
Portland, le club
Quand je suis arrivée. Ils m'ont fait découvrir les locaux. Je suis arrivée, il y avait déjà mon nom dans le vestiaire, avec les maillots prêts. C'est impressionnant.
Le stade est incorporé dans la ville, un peu à l'Anglaise. Cela fait américain dans l'ambiance à l'intérieur avec tout autour des bars. Les spectateurs sont à un mètre du synthétique en train de manger, de boire leurs verres. Ils viennent pour voir un show, ils ne viennent pas que pour le match. Dès que tu fais un geste technique, même quelque chose de commun ici, c'est quelque chose d'extraordinaire pour eux. Ils veulent du spectacle.
La médiatisation du soccer
On est considérée un peu comme des stars. Le football féminin est vu comme un sport avec des athlètes reconnues. J'ai été étonnée de l'impact médiatique que cela a pu faire. C'est l'Amérique, cela ne m'étonne pas non plus.
Quand je suis arrivée à l'aéroport, il y avait la télé, les médias, on m'a tout de suite pris en charge. On avait le sentiment qu'il recrutait une grande star.
Le numéro 28 à Portland
Le numéro 6 était déjà pris, j'ai choisi de prendre le 28 qui est le jour de ma naissance.
La préparation avec les Bleues
J'ai pris la préparation quelques jours après. Cela a été pour moi de la récupération la semaine dernière. Depuis cette semaine, j'ai vraiment incorporé l'équipe, je fais les jeux comme tout le monde.
Premiers Jeux Olympiques
Je suis très contente de pouvoir participer à cette compétition. On a besoin de médailles, de continuer à développer le football féminin, les JO sont une opportunité. Cela fait rêver, j'espère que l'on reviendra avec une médaille.
J'ai été agréablement surprise par la ville. Je m'attendais à voir des grands buildings, que tout le monde court. En fait, Portland est une ville très zen où il fait bon vivre. On peut se déplacer tranquillement.
Portland, le club
Quand je suis arrivée. Ils m'ont fait découvrir les locaux. Je suis arrivée, il y avait déjà mon nom dans le vestiaire, avec les maillots prêts. C'est impressionnant.
Le stade est incorporé dans la ville, un peu à l'Anglaise. Cela fait américain dans l'ambiance à l'intérieur avec tout autour des bars. Les spectateurs sont à un mètre du synthétique en train de manger, de boire leurs verres. Ils viennent pour voir un show, ils ne viennent pas que pour le match. Dès que tu fais un geste technique, même quelque chose de commun ici, c'est quelque chose d'extraordinaire pour eux. Ils veulent du spectacle.
La médiatisation du soccer
On est considérée un peu comme des stars. Le football féminin est vu comme un sport avec des athlètes reconnues. J'ai été étonnée de l'impact médiatique que cela a pu faire. C'est l'Amérique, cela ne m'étonne pas non plus.
Quand je suis arrivée à l'aéroport, il y avait la télé, les médias, on m'a tout de suite pris en charge. On avait le sentiment qu'il recrutait une grande star.
Le numéro 28 à Portland
Le numéro 6 était déjà pris, j'ai choisi de prendre le 28 qui est le jour de ma naissance.
La préparation avec les Bleues
J'ai pris la préparation quelques jours après. Cela a été pour moi de la récupération la semaine dernière. Depuis cette semaine, j'ai vraiment incorporé l'équipe, je fais les jeux comme tout le monde.
Premiers Jeux Olympiques
Je suis très contente de pouvoir participer à cette compétition. On a besoin de médailles, de continuer à développer le football féminin, les JO sont une opportunité. Cela fait rêver, j'espère que l'on reviendra avec une médaille.