Etes-vous satisfaite de la réaction de votre équipe ?
Je vous avoue que j'avais quand même un groupe qui avait été assez touché dans sa chair. En prendre quatre, sans jouer réellement le match, cela a été difficile, par contre j'ai retrouvé un groupe solidaire le lendemain, tout de suite prêt à se remettre au travail. Ce soir (ndlr : lundi), on a malgré tout fait un match assez sérieux, encore avec quelques essais, donc forcément, cela manquait d'automatismes. J'ai trouvé des filles concernées ce soir et ça, c'est positif.
Qu'a-t-il manqué finalement ce soir ?
Il a manqué ce petit but. On aurait aimé gagner ce soir mais déjà on n'a pas perdu. Quand on vient d'en prendre quatre, l'idée était de stopper l'hémorragie et de penser à la solidité défensive, c'est ce que l'on a fait. On n'a pas réussi à mettre ce but, cela aurait pu jusqu'à la fin mais ça n'a pas voulu rentrer ce soir.
Vous avez lancé des joueuses (Robert, Benameur), vous êtes satisfaite de leur prestation ?
Deux belles satisfactions, elles ont montré ce soir qu'elles avaient leur place avec nous.
Dans le jeu, quelles satisfactions avez-vous noté ?
L'animation défensive sérieuse que l'on a su mettre en place. On a encore quelques petits réglages mais on avait pointé du doigt beaucoup de choses. Les filles ont vraiment été très attentives et on a vraiment senti un groupe qui avait à cœur de se racheter. On est complètement passé à côté vendredi dernier, il ne fallait surtout pas que l'on fasse un prestation identique. Les filles ne lâchaient rien, et l'idée était de travailler aussi sur l'aspect mental et c'est ce que l'on a fait.
Je vous avoue que j'avais quand même un groupe qui avait été assez touché dans sa chair. En prendre quatre, sans jouer réellement le match, cela a été difficile, par contre j'ai retrouvé un groupe solidaire le lendemain, tout de suite prêt à se remettre au travail. Ce soir (ndlr : lundi), on a malgré tout fait un match assez sérieux, encore avec quelques essais, donc forcément, cela manquait d'automatismes. J'ai trouvé des filles concernées ce soir et ça, c'est positif.
Qu'a-t-il manqué finalement ce soir ?
Il a manqué ce petit but. On aurait aimé gagner ce soir mais déjà on n'a pas perdu. Quand on vient d'en prendre quatre, l'idée était de stopper l'hémorragie et de penser à la solidité défensive, c'est ce que l'on a fait. On n'a pas réussi à mettre ce but, cela aurait pu jusqu'à la fin mais ça n'a pas voulu rentrer ce soir.
Vous avez lancé des joueuses (Robert, Benameur), vous êtes satisfaite de leur prestation ?
Deux belles satisfactions, elles ont montré ce soir qu'elles avaient leur place avec nous.
Dans le jeu, quelles satisfactions avez-vous noté ?
L'animation défensive sérieuse que l'on a su mettre en place. On a encore quelques petits réglages mais on avait pointé du doigt beaucoup de choses. Les filles ont vraiment été très attentives et on a vraiment senti un groupe qui avait à cœur de se racheter. On est complètement passé à côté vendredi dernier, il ne fallait surtout pas que l'on fasse un prestation identique. Les filles ne lâchaient rien, et l'idée était de travailler aussi sur l'aspect mental et c'est ce que l'on a fait.
"Il y a une ossature qui commence à se créer"
Comment expliquez ce flottement en début de match ?
Il est dû à l'organisation adverse. Elles ont l'habitude de jouer en 4-4-2. Et quand vous venez d'en prendre quatre, vous ne venez pas la fleur au fusil. Quelle que soit l'équipe est en face. J'ai un groupe jeune, meurtri. Les premières minutes, elles les ont effectivement subies mais on n'a pas concédé de but. On a fait le dos rond, on a su s'organiser. C'est plutôt positif. Elles ont su s'adapter au système adverse sans qu'on leur dise quoi que ce soit.
Ce dernier match de l'année vous a permis d'affiner plus votre groupe ?
Certaines filles ont gagné plus de points que d'autres. Quand on s'en prend quatre contre l'Allemagne, certaines n'ont pas marqué de points. Je ne veux enterrer personne. C'est une photographie à un instant T. Je n'exclue personne par contre certaines prestations qui n'ont pas été à la hauteur vendredi dernier, je ne peux pas le pardonner. Il y a une ossature qui commence à se créer. J'avais déjà quelques certitudes après il fallait aussi que je vois ce que certaines avaient dans le coffre, si elles avaient le niveau international, si elles étaient capables de subir la pression. J'ai plusieurs indicateurs aujourd'hui. J'espère que celles qui ont vécu les dix jours avec nous et qui ne reviendront pas plus tard s'en rendront compte.
Les joueuses étaient prêtes à rebondir ce soir ?
Quand toute une équipe passe à côté comme ça, c'est qu'il y a quelque chose. On a déjà commencé à faire des constats. On cherche maintenant ce qui n'a pas fonctionné. Maintenant on avait un autre match à préparer. Ce n'était pas trop le moment de chercher, il fallait surtout se remettre la tête au travail pour préparer ce match de la Suède. Maintenant cela va me laisser un peu de temps pour faire l'analyse de ce qui n'a pas fonctionné. On a déjà un peu discuté avec les joueuses. Ce qui les a un peu plombé, parce que l'on avait pas trop mal démarré ce match, c'est le premier but qui nous a fait perdre tous nos moyens et ça, c'est quand même un problème.
Il est dû à l'organisation adverse. Elles ont l'habitude de jouer en 4-4-2. Et quand vous venez d'en prendre quatre, vous ne venez pas la fleur au fusil. Quelle que soit l'équipe est en face. J'ai un groupe jeune, meurtri. Les premières minutes, elles les ont effectivement subies mais on n'a pas concédé de but. On a fait le dos rond, on a su s'organiser. C'est plutôt positif. Elles ont su s'adapter au système adverse sans qu'on leur dise quoi que ce soit.
Ce dernier match de l'année vous a permis d'affiner plus votre groupe ?
Certaines filles ont gagné plus de points que d'autres. Quand on s'en prend quatre contre l'Allemagne, certaines n'ont pas marqué de points. Je ne veux enterrer personne. C'est une photographie à un instant T. Je n'exclue personne par contre certaines prestations qui n'ont pas été à la hauteur vendredi dernier, je ne peux pas le pardonner. Il y a une ossature qui commence à se créer. J'avais déjà quelques certitudes après il fallait aussi que je vois ce que certaines avaient dans le coffre, si elles avaient le niveau international, si elles étaient capables de subir la pression. J'ai plusieurs indicateurs aujourd'hui. J'espère que celles qui ont vécu les dix jours avec nous et qui ne reviendront pas plus tard s'en rendront compte.
Les joueuses étaient prêtes à rebondir ce soir ?
Quand toute une équipe passe à côté comme ça, c'est qu'il y a quelque chose. On a déjà commencé à faire des constats. On cherche maintenant ce qui n'a pas fonctionné. Maintenant on avait un autre match à préparer. Ce n'était pas trop le moment de chercher, il fallait surtout se remettre la tête au travail pour préparer ce match de la Suède. Maintenant cela va me laisser un peu de temps pour faire l'analyse de ce qui n'a pas fonctionné. On a déjà un peu discuté avec les joueuses. Ce qui les a un peu plombé, parce que l'on avait pas trop mal démarré ce match, c'est le premier but qui nous a fait perdre tous nos moyens et ça, c'est quand même un problème.
"Certaines se sont un peu grillées contre l'Allemagne"
Sur le plan offensif, l'équipe doit encore travailler ?
On a quelques difficultés dans les 25 derniers mètres mais on s'est créé quelques occasions. Il y a un turn over mais à un moment donné, on va commencer à travailler.
Certaines filles qui ont joué contre l'Allemagne qui n'ont pas joué ce soir s'éloignent peut-être de l'équipe de France ?
Oui, oui. Tout à fait.
Pour le prochain match (l'Italie le 20 janvier), vous ferez encore des essais ?
Il y en aura encore un ou deux parce que je ne ferme la porte à personne. Cela dépend aussi de la forme du moment. Je ne me refuse rien aujourd'hui. Il y aura certainement encore un ou deux changements. De toute façon, certaines se sont un peu grillées contre l'Allemagne. Il y en aura forcément d'autres qui vont venir.
A Bordeaux,
Sébastien Duret
On a quelques difficultés dans les 25 derniers mètres mais on s'est créé quelques occasions. Il y a un turn over mais à un moment donné, on va commencer à travailler.
Certaines filles qui ont joué contre l'Allemagne qui n'ont pas joué ce soir s'éloignent peut-être de l'équipe de France ?
Oui, oui. Tout à fait.
Pour le prochain match (l'Italie le 20 janvier), vous ferez encore des essais ?
Il y en aura encore un ou deux parce que je ne ferme la porte à personne. Cela dépend aussi de la forme du moment. Je ne me refuse rien aujourd'hui. Il y aura certainement encore un ou deux changements. De toute façon, certaines se sont un peu grillées contre l'Allemagne. Il y en aura forcément d'autres qui vont venir.
A Bordeaux,
Sébastien Duret