Quelle analyse faites-vous du match ?
Il y a eu deux mi-temps différentes. Une première mi-temps où on a eu du mal à imposer notre jeu. On ne s'est pas facilité la tâche par des problèmes techniques, de choix même si on met trois buts en première période. J'ai trouvé la seconde période plus aboutie.
Comment expliquez-vous ces différences entre les deux périodes ?
C'est l'animation du système plus que le système en lui-même. On s'est mises en difficulté sur certaines relances, nous-mêmes. A partir du moment où on n'est pas juste techniquement à ce niveau-là, cela ne pardonne pas mais j'ai trouvé que l'animation du système en seconde période a été meilleure. Il y a eu des changements aussi qui ont rééquilibré.
Pourquoi avoir choisi de débuter en 4-3-3 ?
Parce que l'on continue à travailler. On n'abandonne pas une défense à quatre. Je voulais voir des choses. J'ai vu des choses bien, d'autres un peu moins bien d'où l'idée de repasser à trois derrière pour se sécuriser, c'est ce qui a été fait en seconde période. J'ai trouvé que l'animation offensive a en plus été plus aboutie.
Qu'est ce qui a changé cette fois dans l'animation offensive ?
Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Les deux adversaires étaient complètement différents. On a rectifié des choses que l'on avait identifié avant le match, que l'on n'a pas su mettre en première période, que l'on a mieux fait en deuxième avec le changement de profil de joueuses a permis à notre animation d'être meilleure.
Est-ce que vous avez eu quelques mots pour Hawa Cissoko après le match ?
Oui, c'est quelqu'un qui est abattu naturellement. Hawa est une bonne personne même si ce soir, elle a fait des erreurs. Maintenant, c'est difficile effectivement. On va en discuter toutes les deux et on va laisser passer un peu de temps. On ne va pas réagir à chaud.
Vous avez la possibilité de gagner à nouveau ce tournoi avec un dernier match contre la Norvège
L'objectif est d'enchaîner une troisième victoire contre la Norvège, une équipe solide que l'on connaît puisqu'on les a jouée en novembre dernier. Elles ont des blessées aussi. La coach essaye des choses aussi.
Deux joueuses ont marqué leur premier but en Bleue. Comment les avez-vous trouvées ?
Timorées. Le haut niveau exige plus. C'est au niveau des stats, individuellement, après au niveau du jeu, je reste un peu sur ma faim dans l'animation, la prise de risque. Je ne condamne personne au bout de 45 minutes, je leur ai aussi mis la pression. Il faut supporter cette pression et parfois cela n'est pas facile. En Coupe du Monde, on aura besoin de joueuses mentalement prêtes à subir cette pression. Il faut aussi son niveau mental, son niveau athlétique, tout faire en plus ce que l'on fait en club. Mais je fais juste des constats à l'instant T.
Il y a eu deux mi-temps différentes. Une première mi-temps où on a eu du mal à imposer notre jeu. On ne s'est pas facilité la tâche par des problèmes techniques, de choix même si on met trois buts en première période. J'ai trouvé la seconde période plus aboutie.
Comment expliquez-vous ces différences entre les deux périodes ?
C'est l'animation du système plus que le système en lui-même. On s'est mises en difficulté sur certaines relances, nous-mêmes. A partir du moment où on n'est pas juste techniquement à ce niveau-là, cela ne pardonne pas mais j'ai trouvé que l'animation du système en seconde période a été meilleure. Il y a eu des changements aussi qui ont rééquilibré.
Pourquoi avoir choisi de débuter en 4-3-3 ?
Parce que l'on continue à travailler. On n'abandonne pas une défense à quatre. Je voulais voir des choses. J'ai vu des choses bien, d'autres un peu moins bien d'où l'idée de repasser à trois derrière pour se sécuriser, c'est ce qui a été fait en seconde période. J'ai trouvé que l'animation offensive a en plus été plus aboutie.
Qu'est ce qui a changé cette fois dans l'animation offensive ?
Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Les deux adversaires étaient complètement différents. On a rectifié des choses que l'on avait identifié avant le match, que l'on n'a pas su mettre en première période, que l'on a mieux fait en deuxième avec le changement de profil de joueuses a permis à notre animation d'être meilleure.
Est-ce que vous avez eu quelques mots pour Hawa Cissoko après le match ?
Oui, c'est quelqu'un qui est abattu naturellement. Hawa est une bonne personne même si ce soir, elle a fait des erreurs. Maintenant, c'est difficile effectivement. On va en discuter toutes les deux et on va laisser passer un peu de temps. On ne va pas réagir à chaud.
Vous avez la possibilité de gagner à nouveau ce tournoi avec un dernier match contre la Norvège
L'objectif est d'enchaîner une troisième victoire contre la Norvège, une équipe solide que l'on connaît puisqu'on les a jouée en novembre dernier. Elles ont des blessées aussi. La coach essaye des choses aussi.
Deux joueuses ont marqué leur premier but en Bleue. Comment les avez-vous trouvées ?
Timorées. Le haut niveau exige plus. C'est au niveau des stats, individuellement, après au niveau du jeu, je reste un peu sur ma faim dans l'animation, la prise de risque. Je ne condamne personne au bout de 45 minutes, je leur ai aussi mis la pression. Il faut supporter cette pression et parfois cela n'est pas facile. En Coupe du Monde, on aura besoin de joueuses mentalement prêtes à subir cette pression. Il faut aussi son niveau mental, son niveau athlétique, tout faire en plus ce que l'on fait en club. Mais je fais juste des constats à l'instant T.