Le banc tricolore (photo Frédérique Grando)
Face au Brésil, il y a la victoire que vous recherchiez mais qui a été dure à obtenir, avec des erreurs techniques aussi. Comment vous analysez ce succès sur ce match ?
On a eu un peu de déchet technique, c’est évident. Maintenant, on avait quand même la mainmise sur le début du match avant ce penalty. Après, quand on ne concrétise pas nos situations, qu’on ne met pas de mouvement, ni de justesse technique c’est plus difficile. On se fait surprendre en commettant cette faute dans la surface. Mais on a su réagir, c’est ce que je retiens sur cette rencontre.
Marie-Antoinette Katoto a inscrit un doublé sur ce match. C’est la patronne de cette équipe de France ?
Oui, mais on voit qu’on travaille avec un collectif. Ce soir c’était Marie, mercredi dernier c’était d’autres. Après effectivement, sur ce match elle a beaucoup couru et travailler la défense adverse tout en étant précieuse dans la surface. Mais il faut saluer le travail de toute l’équipe.
Sur Hawa Cissoko, pourquoi l’avoir titularisée arrière droite, elle qui est plus habituée à jouer arrière centrale en club ? On l’a senti en difficulté sur ce match…
Avant de jouer défenseure centrale, elle jouait latérale. Donc c’était une opportunité sur ce match de la voir à ce poste. Effectivement, elle n’a pas été à son avantage mais c’est un bilan à un instant T. Je ne l’ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Malgré tout, ça ne nous a pas été préjudiciable.
Pour revenir sur la performance de Katoto, on a l’impression qu’elle a franchi un cap avec la France, en se montrant décisive dans les matches qui comptent…
Oui, c’est ce qu’on demande à une attaquante. Elle avait déjà été sevré de but mercredi dernier, mais elle avait malgré tout fait un énorme travail sur la charnière adverse, ce qui avait profité aux autres. Sur ce match, c’est elle qui était à la conclusion et ça récompense le travail de l’équipe aussi.
Ce duel face au Brésil, c’était un bon test en termes d’intensité ? Il y a vraiment eu un gap entre mercredi et sur ce match et les joueuses ont bien répondu ?
Oui, les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Mardi prochain, on aura aussi un autre adversaire, un autre match, une autre adversité, une autre proposition de football. Malgré tout, si on regarde les statistiques, on n’a pas été très embêtées dans les 30 derniers mètres non plus. Donc on a su faire face à une équipe brésilienne intéressante sur le plan du jeu qui nous a posé des problèmes, mais plutôt dans notre construction offensive. En revanche, elles ne nous ont pas posé beaucoup de problèmes défensivement.
On a eu un peu de déchet technique, c’est évident. Maintenant, on avait quand même la mainmise sur le début du match avant ce penalty. Après, quand on ne concrétise pas nos situations, qu’on ne met pas de mouvement, ni de justesse technique c’est plus difficile. On se fait surprendre en commettant cette faute dans la surface. Mais on a su réagir, c’est ce que je retiens sur cette rencontre.
Marie-Antoinette Katoto a inscrit un doublé sur ce match. C’est la patronne de cette équipe de France ?
Oui, mais on voit qu’on travaille avec un collectif. Ce soir c’était Marie, mercredi dernier c’était d’autres. Après effectivement, sur ce match elle a beaucoup couru et travailler la défense adverse tout en étant précieuse dans la surface. Mais il faut saluer le travail de toute l’équipe.
Sur Hawa Cissoko, pourquoi l’avoir titularisée arrière droite, elle qui est plus habituée à jouer arrière centrale en club ? On l’a senti en difficulté sur ce match…
Avant de jouer défenseure centrale, elle jouait latérale. Donc c’était une opportunité sur ce match de la voir à ce poste. Effectivement, elle n’a pas été à son avantage mais c’est un bilan à un instant T. Je ne l’ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Malgré tout, ça ne nous a pas été préjudiciable.
Pour revenir sur la performance de Katoto, on a l’impression qu’elle a franchi un cap avec la France, en se montrant décisive dans les matches qui comptent…
Oui, c’est ce qu’on demande à une attaquante. Elle avait déjà été sevré de but mercredi dernier, mais elle avait malgré tout fait un énorme travail sur la charnière adverse, ce qui avait profité aux autres. Sur ce match, c’est elle qui était à la conclusion et ça récompense le travail de l’équipe aussi.
Ce duel face au Brésil, c’était un bon test en termes d’intensité ? Il y a vraiment eu un gap entre mercredi et sur ce match et les joueuses ont bien répondu ?
Oui, les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Mardi prochain, on aura aussi un autre adversaire, un autre match, une autre adversité, une autre proposition de football. Malgré tout, si on regarde les statistiques, on n’a pas été très embêtées dans les 30 derniers mètres non plus. Donc on a su faire face à une équipe brésilienne intéressante sur le plan du jeu qui nous a posé des problèmes, mais plutôt dans notre construction offensive. En revanche, elles ne nous ont pas posé beaucoup de problèmes défensivement.
"Tout le monde défend et attaque, c’est vraiment le collectif"
Sur la titularisation de Kheira Hamraoui, la première sous votre mandat, qu’avez-vous pensé de sa performance ?
Elle a fait un match sérieux, concentrée sur son sujet. Elle a joué le rôle que l’on attendait d’elle, en faisant une performance plus que satisfaisante face au Brésil.
Malgré la faute qui amène le penalty ? C’est un peu le point noir de sa prestation ou vous ne le jugez pas comme ça ?
Vous avez la mémoire courte car c’est elle qui amène l’égalisation. Il faut tout voir. Les erreurs font partie du jeu. Un match de football, sur 94 minutes, un joueur ou une joueuse qui ne fait pas d’erreur ça n’existe pas. Le principal, c’est qu’elle se soit rattrapée.
Grosse finale contre les Pays-Bas mardi soir. Vous vous attendez à quel genre de match ?
Un match nul va nous suffire. Mais on ne jouera pas le nul.
Il y avait 12000 spectateurs ce soir avec une belle ambiance. C’est important aussi ce public qui vous suit ?
Oui, ça fait du bien. On les sent aussi heureux d’être là, on est aussi contentes qu’ils soient là ça c’est sûr. Car nous on a été sevrées de public, mais le public a été sevré de spectacle. Donc, tout le monde y trouve son compte sur ce match. Ça fait aussi la différence dans les moments difficiles de sentir du soutien. Ça a galvanisé les joueuses également sur cette rencontre donc c’est une bonne chose.
On en parlait plus tôt mais côté positif, il y a aussi cette solidité défensive de l’équipe de France. C’est un point qui s’améliore au fur et à mesure ?
On travaille dessus. Si on veut gagner des matches, il faut être performant dans les 16 mètres adverses, marquer des buts. Et si on veut gagner, il ne faut pas en prendre donc être performant dans nos 16 mètres à nous. Tout le monde défend et attaque, c’est vraiment le collectif. Il faut aussi souligner qu’on ne joue pas qu’avec 11 joueuses. Les entrantes sur ce match ont aussi apporté leur pierre à l’édifice. On travaille avec un collectif. Alors… vous pourrez leur demander, les filles qui n’étaient pas titulaires ce soir n’étaient pas très contentes. Mais malgré tout, quand on fait appel à elles pour entrer sur le terrain et aider l’équipe, elles sont là et c’est intéressant.
Sur les Pays-Bas, futur adversaire mardi, où situez-vous cet adversaire en termes de niveau ? C’est le grand test de ce tournoi pour vous ?
Non, tous les matches sont des tests. Ce sera un autre adversaire. Je crois savoir qu’elles ont fait tourner face à la Finlande. Donc on verra le 11 de départ qui sera aligné mardi prochain.
Elle a fait un match sérieux, concentrée sur son sujet. Elle a joué le rôle que l’on attendait d’elle, en faisant une performance plus que satisfaisante face au Brésil.
Malgré la faute qui amène le penalty ? C’est un peu le point noir de sa prestation ou vous ne le jugez pas comme ça ?
Vous avez la mémoire courte car c’est elle qui amène l’égalisation. Il faut tout voir. Les erreurs font partie du jeu. Un match de football, sur 94 minutes, un joueur ou une joueuse qui ne fait pas d’erreur ça n’existe pas. Le principal, c’est qu’elle se soit rattrapée.
Grosse finale contre les Pays-Bas mardi soir. Vous vous attendez à quel genre de match ?
Un match nul va nous suffire. Mais on ne jouera pas le nul.
Il y avait 12000 spectateurs ce soir avec une belle ambiance. C’est important aussi ce public qui vous suit ?
Oui, ça fait du bien. On les sent aussi heureux d’être là, on est aussi contentes qu’ils soient là ça c’est sûr. Car nous on a été sevrées de public, mais le public a été sevré de spectacle. Donc, tout le monde y trouve son compte sur ce match. Ça fait aussi la différence dans les moments difficiles de sentir du soutien. Ça a galvanisé les joueuses également sur cette rencontre donc c’est une bonne chose.
On en parlait plus tôt mais côté positif, il y a aussi cette solidité défensive de l’équipe de France. C’est un point qui s’améliore au fur et à mesure ?
On travaille dessus. Si on veut gagner des matches, il faut être performant dans les 16 mètres adverses, marquer des buts. Et si on veut gagner, il ne faut pas en prendre donc être performant dans nos 16 mètres à nous. Tout le monde défend et attaque, c’est vraiment le collectif. Il faut aussi souligner qu’on ne joue pas qu’avec 11 joueuses. Les entrantes sur ce match ont aussi apporté leur pierre à l’édifice. On travaille avec un collectif. Alors… vous pourrez leur demander, les filles qui n’étaient pas titulaires ce soir n’étaient pas très contentes. Mais malgré tout, quand on fait appel à elles pour entrer sur le terrain et aider l’équipe, elles sont là et c’est intéressant.
Sur les Pays-Bas, futur adversaire mardi, où situez-vous cet adversaire en termes de niveau ? C’est le grand test de ce tournoi pour vous ?
Non, tous les matches sont des tests. Ce sera un autre adversaire. Je crois savoir qu’elles ont fait tourner face à la Finlande. Donc on verra le 11 de départ qui sera aligné mardi prochain.