Au milieu de toutes les célébrations autour de la victoire des Bleues pour le match d’ouverture de la coupe du monde ce vendredi au Parc des Princes, l’évènement est presque passé inaperçu. Un peu comme l’immense travail défensif réalisé vendredi soir par Elise Bussaglia, la doublement heureusement milieu de terrain des Bleues. « Je ne sais pas si on pouvait rêver mieux », disait-elle dans les sous-sols du Parc des Princes, à la sortie du terrain.
« Pour moi, c’est anecdotique »
Elle n’y faisait pas alors référence, mais la milieu dijonnaise, en disputant ce festival face à la République de Corée, est devenue la deuxième joueuse la plus capée avec le maillot tricolore, en décrochant sa 189e sélection, soit une de plus que Laura Georges, présente à Paris pour suivre la rencontre. « Je le savais, car on me le dit souvent, expliquait la Sedanaise, sans vraiment sauter au plafond. On me répète souvent mon nombre de sélections, mais pour moi c’est anecdotique. J’essaie de répondre aux attentes de la coach », a-t-elle enchaîné, avec le même flegme.
Son entraîneuse d’aujourd’hui, elle la connaît bien, pour l’avoir côtoyée sur le terrain, à ses côtés en sélection. Corinne Diacre a par exemple disputé le France-Pologne (7-1) du 15 novembre 2003, date de la première apparition d’Elise Bussaglia sous le maillot de l’équipe de France. Une cohabitation qui durera deux ans durant, avant que Diacre prenne sa retraite et que la milieu n’éclose au plus haut niveau. Depuis, elle a remporté nombre de titres nationaux (5), connu les joies de l’étranger (Wolfsbourg, Barcelone), a été nommée meilleure joueuse de D1 en 2011, et connu les hauts et les bas des Françaises, parfois avec… Diacre dans le rôle d’adjointe (sous Bruno Bini, de 2007 à 2013).
Son entraîneuse d’aujourd’hui, elle la connaît bien, pour l’avoir côtoyée sur le terrain, à ses côtés en sélection. Corinne Diacre a par exemple disputé le France-Pologne (7-1) du 15 novembre 2003, date de la première apparition d’Elise Bussaglia sous le maillot de l’équipe de France. Une cohabitation qui durera deux ans durant, avant que Diacre prenne sa retraite et que la milieu n’éclose au plus haut niveau. Depuis, elle a remporté nombre de titres nationaux (5), connu les joies de l’étranger (Wolfsbourg, Barcelone), a été nommée meilleure joueuse de D1 en 2011, et connu les hauts et les bas des Françaises, parfois avec… Diacre dans le rôle d’adjointe (sous Bruno Bini, de 2007 à 2013).
« Dur de faire sortir les premières paroles de la Marseillaise »
Mais ce n’est pas sa très longue expérience qui l’a rendue insensible à toute la pression qui entourait cette rencontre face à la Corée du Sud : « On a l’habitude de jouer à 21h, donc ces journées longues on les connait un petit peu, mais on avait quand même hâte de débuter. Pendant la Marseillaise c’était un petit peu dur de faire sortir les premières paroles, parce qu’on avait beaucoup d’émotions pour la plupart, voire même les larmes aux yeux », avouait-elle.
Passé l’avant-match, elle a livré une excellente partie sur la pelouse du Parc, elle l’ancienne joueuse du PSG, qui a muselé Ji Soyun : « La coach me demande souvent de rester entre le bloc offensif et le bloc défensif pour pas que l’on soit coupées en deux, c’est un peu mon rôle, je suis généralement dans la zone de la numéro 10 adverse, aujourd’hui c’était Ji, et les Coréennes ne nous ont pas trop mis en danger, donc c’est bien ». Un succès qui permet aux Bleues de rêver en grand, et qui offrira peut-être quelques capes en plus à Bussaglia, pourquoi pas 6 matches jusqu’en finale. Ce qui l’amènerait à 3 longueurs de la recordwoman de sélections : Sandrine Soubeyrand.
Vincent Roussel
Passé l’avant-match, elle a livré une excellente partie sur la pelouse du Parc, elle l’ancienne joueuse du PSG, qui a muselé Ji Soyun : « La coach me demande souvent de rester entre le bloc offensif et le bloc défensif pour pas que l’on soit coupées en deux, c’est un peu mon rôle, je suis généralement dans la zone de la numéro 10 adverse, aujourd’hui c’était Ji, et les Coréennes ne nous ont pas trop mis en danger, donc c’est bien ». Un succès qui permet aux Bleues de rêver en grand, et qui offrira peut-être quelques capes en plus à Bussaglia, pourquoi pas 6 matches jusqu’en finale. Ce qui l’amènerait à 3 longueurs de la recordwoman de sélections : Sandrine Soubeyrand.
Vincent Roussel