Renard et Thiney vendredi dernier (photo Frédérique Grando/FOF)
Garder les pieds sur terre, faire retomber toute l’euphorie née du succès acquis face à la Corée et repartir de l’avant face à la Norvège, pour ce « sommet » de la phase de groupe contre la Norvège : voilà la mission qui attend l’équipe de France ce mercredi à l’Allianz Riviera de Nice, à nouveau devants des tribunes pleines.
Difficile d’imaginer les tricolores prendre leurs adversaires de haut, comme en témoignait le discours d’Amel Majri ce lundi en conférence de presse : « Il faut garder tout notre sérieux pour se mettre à l’abri ». Alors que les mises au repos d’Eugénie Le Sommer et Wendie Renard lundi à l’entraînement ont suscité quelques inquiétudes (elles ont pris part à la séance collective de veille de match), il y en avait une qui était en forme mardi : Corinne Diacre.
La sélectionneure a fait dans l’humour, très second degré, quand on l’a questionné sur son image de « mère-fouettarde » (sic). « Je ne donne aucun passe-droit aux filles. D’ailleurs, elles le vivent très mal, elles ne prennent aucun plaisir sur et en dehors du terrain. Quant à moi, je profite de la piscine, des transats, comme la météo est différente de Paris. Les joueuses en revanche doivent rester à l’ombre, enfermées », a-t-elle répondu aux côtés d’une Amandine Henry hilare. Une partition qui a fait beaucoup rire et réagir la presse. Lorsqu’on lui a demandé d’analyser l’adversaire, elle a continué sur le même ton : « Les Norvégiennes vont jouer en maillot, short, chaussettes. En rouge ou peut-être en blanc contre nous ».
Difficile d’imaginer les tricolores prendre leurs adversaires de haut, comme en témoignait le discours d’Amel Majri ce lundi en conférence de presse : « Il faut garder tout notre sérieux pour se mettre à l’abri ». Alors que les mises au repos d’Eugénie Le Sommer et Wendie Renard lundi à l’entraînement ont suscité quelques inquiétudes (elles ont pris part à la séance collective de veille de match), il y en avait une qui était en forme mardi : Corinne Diacre.
La sélectionneure a fait dans l’humour, très second degré, quand on l’a questionné sur son image de « mère-fouettarde » (sic). « Je ne donne aucun passe-droit aux filles. D’ailleurs, elles le vivent très mal, elles ne prennent aucun plaisir sur et en dehors du terrain. Quant à moi, je profite de la piscine, des transats, comme la météo est différente de Paris. Les joueuses en revanche doivent rester à l’ombre, enfermées », a-t-elle répondu aux côtés d’une Amandine Henry hilare. Une partition qui a fait beaucoup rire et réagir la presse. Lorsqu’on lui a demandé d’analyser l’adversaire, elle a continué sur le même ton : « Les Norvégiennes vont jouer en maillot, short, chaussettes. En rouge ou peut-être en blanc contre nous ».
Plus sérieusement, la coach sait qu’elle va défier un adversaire bien plus coriace que la Corée du Sud, dépassée physiquement et techniquement lors du match d’ouverture. Après un Euro 2017 désastreux (0 point), la Norvège, 12eme nation au classement Fifa semble bien déterminée à réussir cette coupe du monde, qu’elle a remporté en 1995, une toute autre époque. Son entrée en matière face aux Super Falcons (3-0) l’a prouvée. « On a pu constater que le Nigéria était une équipe assez athlétique qui allait vite vers l’avant, elles (les Nordiques) ont répondu présent », a expliqué Majri, plus diserte que sa coach lorsqu’il a fallu évoquer la formation de Martin Sjögren, qui dispose d’un groupe de qualité, avec de l’expérience.
« C’est une équipe qui va vite sur les côtés, notamment avec (Caroline Graham) Hansen, une joueuse que je connais assez bien puisque j’ai eu tendance à la rencontrer avec l’OL (Hansen jouait à Wolfsbourg avant de s’engager pour Barcelone fin mai, NDLR) ». Puis la Lyonnaise d’enchaîner sur la milieu droit : « Elle va vite, elle garde le ballon près du pied, elle a un crochet assez court, qu’elle exécute tout en gardant sa vitesse, elle est adroite devant le but, a une qualité de coup de pied intéressante… ».
Une joueuse à surveiller donc, tout comme son penchant côté gauche, Guro Reiten, buteuse samedi dernier, ou encore Isabell Herlovsen (57 buts en équipe nationale) devant, dans le 4-4-2 généralement aligné par les Norvégiennes. Ce sera aussi, du côté des Bleues, l’occasion de varier un peu plus en attaque, notamment développer le jeu dans l’axe, comme le réclamait Gaëtane Thiney après la rencontre au Parc, alors que Corinne Diacre a laissé entendre qu’elle reconduirait le même onze de départ. Même si Renard, elle, sait très bien que la présence de Maren Mjelde- qui a éteint les espoirs parisiens en Ligue des champions cette saison avec Chelsea -dans la surface adverse lui promet une autre bataille sur coups de pied arrêtés. Bref, on en frissonne déjà.
« C’est une équipe qui va vite sur les côtés, notamment avec (Caroline Graham) Hansen, une joueuse que je connais assez bien puisque j’ai eu tendance à la rencontrer avec l’OL (Hansen jouait à Wolfsbourg avant de s’engager pour Barcelone fin mai, NDLR) ». Puis la Lyonnaise d’enchaîner sur la milieu droit : « Elle va vite, elle garde le ballon près du pied, elle a un crochet assez court, qu’elle exécute tout en gardant sa vitesse, elle est adroite devant le but, a une qualité de coup de pied intéressante… ».
Une joueuse à surveiller donc, tout comme son penchant côté gauche, Guro Reiten, buteuse samedi dernier, ou encore Isabell Herlovsen (57 buts en équipe nationale) devant, dans le 4-4-2 généralement aligné par les Norvégiennes. Ce sera aussi, du côté des Bleues, l’occasion de varier un peu plus en attaque, notamment développer le jeu dans l’axe, comme le réclamait Gaëtane Thiney après la rencontre au Parc, alors que Corinne Diacre a laissé entendre qu’elle reconduirait le même onze de départ. Même si Renard, elle, sait très bien que la présence de Maren Mjelde- qui a éteint les espoirs parisiens en Ligue des champions cette saison avec Chelsea -dans la surface adverse lui promet une autre bataille sur coups de pied arrêtés. Bref, on en frissonne déjà.