Hervé Renard (photo FFF)
Une victoire vendredi, une victoire ce soir (ndlr : mardi) face à un top mondial. Ce sont des débuts parfaits pour vous ?
Tout a été parfait cette semaine. Notre accueil, l’enthousiasme mis par les joueuses, par le staff déjà en place. Le tout conclu par de belles victoires même s’il y a des choses à redire. Il y a des axes de progression mais très content et je félicite les joueuses car comme je leur ai dit dans le vestiaire, elles ont été presque parfaites.
Quelle analyse vous tirez dans le contenu de ces 90 minutes plutôt dominées par l’Équipe de France ? Êtes-vous satisfait globalement du contenu ?
Très satisfait. Surtout de la rectification en 2nde période, en montant d’un cran et en mettant un peu plus de pression. Ça a payé car on les a poussés à la faute et c’est ce qui nous permet de marquer le 2e but. Après dans un match où l’on n’est pas trop en danger et où on maîtrise tout, il ne faut pas trop se mettre en danger tout seul. Mais ça fait partie de l’apprentissage.
Ce soir, ça n’a pas de conséquence mais il faut s’en servir car c’est dommage qu’un match qui aurait pu être très abouti finisse seulement en match abouti. Mais félicitation aux joueuses, elles ont été parfaites. Elles ont un potentiel, elles le savent. Il faut qu’elles en prennent conscience et qu’elles fassent les efforts ensemble. Elles seront capables de belles choses.
Constance Picaud a joué aujourd’hui après Peyraud-Magnin face à Colombie. Avez-vous déjà établi une hiérarchie entre les gardiennes ou est-ce quelque chose qui viendra ?
C’était mon premier stage. Je les connais mais c’était important de donner sa chance à Constance aussi, qui n’a pas beaucoup d’expérience c’est vrai. Mais elle a fait un match assez bon, c’est dommage de commettre une erreur. Ça arrive même aux plus grandes gardiennes. Il faut simplement qu’elle s’en serve non pas comme une sanction mais comme une source de progression. Parfois on commet des erreurs qui n’entraînent aucune conséquence. Donc ça permet de grandir un peu plus vite.
Quel bilan faites-vous à titre personnel de ce premier stage à 3 mois de la Coupe du Monde ?
C’était 9 jours fantastiques. Je ne peux pas vous dire mieux, je pense l’avoir assez répété. Quand vous avez des joueuses disciplinées, attentives, très rigoureuses dans le travail, ce n’est que du bonheur pour un entraîneur. Elles ont démontré en plus qu’elles étaient capables d’être au niveau face à un adversaire de grande qualité et même plus. C’était 9 jours très très bons.
Maintenant, il va falloir bien suivre la fin du championnat car la concurrence va être rude. La liste des 23 ne va pas être facile. Il y aura des revenantes certainement, des joueuses blessées qui vont revenir avant le stage de préparation. Ça va faire une compétition assez importante mais c’est le football, c’est comme ça qu’on va vers l’avant.
Tout a été parfait cette semaine. Notre accueil, l’enthousiasme mis par les joueuses, par le staff déjà en place. Le tout conclu par de belles victoires même s’il y a des choses à redire. Il y a des axes de progression mais très content et je félicite les joueuses car comme je leur ai dit dans le vestiaire, elles ont été presque parfaites.
Quelle analyse vous tirez dans le contenu de ces 90 minutes plutôt dominées par l’Équipe de France ? Êtes-vous satisfait globalement du contenu ?
Très satisfait. Surtout de la rectification en 2nde période, en montant d’un cran et en mettant un peu plus de pression. Ça a payé car on les a poussés à la faute et c’est ce qui nous permet de marquer le 2e but. Après dans un match où l’on n’est pas trop en danger et où on maîtrise tout, il ne faut pas trop se mettre en danger tout seul. Mais ça fait partie de l’apprentissage.
Ce soir, ça n’a pas de conséquence mais il faut s’en servir car c’est dommage qu’un match qui aurait pu être très abouti finisse seulement en match abouti. Mais félicitation aux joueuses, elles ont été parfaites. Elles ont un potentiel, elles le savent. Il faut qu’elles en prennent conscience et qu’elles fassent les efforts ensemble. Elles seront capables de belles choses.
Constance Picaud a joué aujourd’hui après Peyraud-Magnin face à Colombie. Avez-vous déjà établi une hiérarchie entre les gardiennes ou est-ce quelque chose qui viendra ?
C’était mon premier stage. Je les connais mais c’était important de donner sa chance à Constance aussi, qui n’a pas beaucoup d’expérience c’est vrai. Mais elle a fait un match assez bon, c’est dommage de commettre une erreur. Ça arrive même aux plus grandes gardiennes. Il faut simplement qu’elle s’en serve non pas comme une sanction mais comme une source de progression. Parfois on commet des erreurs qui n’entraînent aucune conséquence. Donc ça permet de grandir un peu plus vite.
Quel bilan faites-vous à titre personnel de ce premier stage à 3 mois de la Coupe du Monde ?
C’était 9 jours fantastiques. Je ne peux pas vous dire mieux, je pense l’avoir assez répété. Quand vous avez des joueuses disciplinées, attentives, très rigoureuses dans le travail, ce n’est que du bonheur pour un entraîneur. Elles ont démontré en plus qu’elles étaient capables d’être au niveau face à un adversaire de grande qualité et même plus. C’était 9 jours très très bons.
Maintenant, il va falloir bien suivre la fin du championnat car la concurrence va être rude. La liste des 23 ne va pas être facile. Il y aura des revenantes certainement, des joueuses blessées qui vont revenir avant le stage de préparation. Ça va faire une compétition assez importante mais c’est le football, c’est comme ça qu’on va vers l’avant.
"Ça me permet de bousculer un peu les hiérarchies"
Pour revenir sur la performance de Delphine Cascarino ce soir, elle vous a impressionné dans ce qu’elle est capable de faire ?
Elle avait déjà fait la même chose sur 45 minutes contre la Colombie. Elle a eu la bonne idée aujourd’hui de le refaire pendant 93 minutes donc félicitation à elle. Elle a fait la différence, c’est une joueuse capable de jouer dans le registre qu’on demande. C’est important de rester bien sur la ligne pour faire des différences sur les côtés. Elle a appliqué ça à la perfection. L’équipe a travaillé, a pressé ensemble, a fait beaucoup de bonnes choses dans la récupération. Tout n’a pas été parfait mais il y a eu beaucoup de bonnes choses donc c’est positif.
Vous avez changé votre défense avec Élisa De Almeida à droite et Estelle Cascarino dans l’axe avec Wendie Renard. Pourquoi cette option ?
Car je cherche une joueuse qui soit capable d’évoluer aussi côté droit. Eve se sentait un peu toute seule donc elle était peut-être un peu trop tranquille, donc il fallait lui mettre un peu de concurrence. Et puis je pense que vu les 9 jours qu’elle avait fait, Estelle méritait de démarrer un match. Elle a été très bien aussi. Qui plus est, Eve a enchaîné beaucoup de rencontres aussi. Elle doit aussi se concentrer sur la Champions League avec son club de Chelsea.
Donc elle était un peu fatiguée et c’était pour moi la parfaite occasion d’essayer quelque chose. Élisa a été je pense l’une des meilleures joueuses aujourd’hui, en étant assez impressionnante. Félicitation à elle de s’être autant adapté rapidement. Ça me permet de bousculer un peu les hiérarchies et c’est bien, c’est ce qu’il faut dans le football.
Pour continuer sur la défense, qu’avez-vous pensé de la performance de Wendie Renard, plus à son avantage que vendredi dernier ?
Elle a été parfaite. Wendie c’est la capitaine de cette équipe. C’est celle qui dirige le bateau et ce soir elle a été très efficace, notamment dans sa communication et le respect du bloc équipe. Individuellement, elle a aussi été parfaite. Quand on est une grande joueuse et parmi les meilleures mondiales, forcément on est un peu plus regardée. Mais je suis entièrement satisfait et il faut continuer à aller de l’avant, garder cet état d’esprit. C’est celle qui doit avec son expérience emmener ce groupe le plus loin possible.
Elle avait déjà fait la même chose sur 45 minutes contre la Colombie. Elle a eu la bonne idée aujourd’hui de le refaire pendant 93 minutes donc félicitation à elle. Elle a fait la différence, c’est une joueuse capable de jouer dans le registre qu’on demande. C’est important de rester bien sur la ligne pour faire des différences sur les côtés. Elle a appliqué ça à la perfection. L’équipe a travaillé, a pressé ensemble, a fait beaucoup de bonnes choses dans la récupération. Tout n’a pas été parfait mais il y a eu beaucoup de bonnes choses donc c’est positif.
Vous avez changé votre défense avec Élisa De Almeida à droite et Estelle Cascarino dans l’axe avec Wendie Renard. Pourquoi cette option ?
Car je cherche une joueuse qui soit capable d’évoluer aussi côté droit. Eve se sentait un peu toute seule donc elle était peut-être un peu trop tranquille, donc il fallait lui mettre un peu de concurrence. Et puis je pense que vu les 9 jours qu’elle avait fait, Estelle méritait de démarrer un match. Elle a été très bien aussi. Qui plus est, Eve a enchaîné beaucoup de rencontres aussi. Elle doit aussi se concentrer sur la Champions League avec son club de Chelsea.
Donc elle était un peu fatiguée et c’était pour moi la parfaite occasion d’essayer quelque chose. Élisa a été je pense l’une des meilleures joueuses aujourd’hui, en étant assez impressionnante. Félicitation à elle de s’être autant adapté rapidement. Ça me permet de bousculer un peu les hiérarchies et c’est bien, c’est ce qu’il faut dans le football.
Pour continuer sur la défense, qu’avez-vous pensé de la performance de Wendie Renard, plus à son avantage que vendredi dernier ?
Elle a été parfaite. Wendie c’est la capitaine de cette équipe. C’est celle qui dirige le bateau et ce soir elle a été très efficace, notamment dans sa communication et le respect du bloc équipe. Individuellement, elle a aussi été parfaite. Quand on est une grande joueuse et parmi les meilleures mondiales, forcément on est un peu plus regardée. Mais je suis entièrement satisfait et il faut continuer à aller de l’avant, garder cet état d’esprit. C’est celle qui doit avec son expérience emmener ce groupe le plus loin possible.
"l faut respecter aussi ce qui a été fait précédemment et y apporter des petites touches personnelles"
A quel point avez-vous l’impression dans votre tête d’avoir dégager une équipe-type, voire un XI type sur le match qu’on a vu ce soir ?
Je compte bien aussi sur quelques retours. Donc ça fera une concurrence assez importante. Mais ce qui est plus intéressant que de parler d’individualité, même si bien sûr il y en a toujours qui ressortent, c’est le travail collectif. Notamment dans l’organisation, dans la façon dont on a pu presser en seconde période. Même quand Oriane est sortie car son adducteur tirait un peu, Léa est bien rentrée après une longue absence également.
Il faut pouvoir compter sur beaucoup de joueuses, pas seulement un XI titulaire. La petite Laurina Fazer qui faisait sa 2e apparition et qui est une joueuse de grande grande qualité et d’avenir. Ça donne beaucoup de solution, c’est important pour le staff technique d’avoir autant de solution.
14 201 spectateurs ce soir pour le match. Vous vouliez un élan autour de cette équipe, est-ce que dans cette veine vous regrettez que ce match soit programmé face aux soirées de Ligue des Champions des hommes ?
Oui, je pense qu’on peut faire mieux de ce côté-là. On peut jouer le jeudi soir à Clermont et lundi soir ici au Mans contre le Canada. C’est difficile d’être en concurrence avec un match de Champions League, qui plus est Bayern-Manchester City qui est le top niveau mondial parmi les clubs. Il faut réfléchir à tout ça si la dynamique du football féminin veut aller de l’avant, chaque détail sera important pour mettre en valeur ce football qui je pense, je n’y suis pas depuis longtemps, le mérite. Il y a vraiment de la grande qualité, même cette équipe du Canada, qui avait réussi à être championne olympique et qui possède des caractéristiques de haut niveau. Ce soir, on a su les bousculer et c’est très intéressant.
Ce premier rassemblement et le peu de temps qu’il vous reste d’ici la Coupe du Monde vous semble suffisant pour mettre en place tout ce que vous voulez, notamment au niveau du jeu ?
Oui, on aura un mois de préparation. Il y a une équipe qui était en place, qui a remporté beaucoup de rencontres. On ne part pas de zéro, loin de là. Il faut respecter aussi ce qui a été fait précédemment et y apporter des petites touches personnelles. Chaque coach a des aspects différents, des choses qu’il préfère dans le jeu. J’essaye d’apporter ce que je sais faire, mes convictions avec mon staff technique et les joueuses ont les caractéristiques je pense pour l’appliquer.
Je compte bien aussi sur quelques retours. Donc ça fera une concurrence assez importante. Mais ce qui est plus intéressant que de parler d’individualité, même si bien sûr il y en a toujours qui ressortent, c’est le travail collectif. Notamment dans l’organisation, dans la façon dont on a pu presser en seconde période. Même quand Oriane est sortie car son adducteur tirait un peu, Léa est bien rentrée après une longue absence également.
Il faut pouvoir compter sur beaucoup de joueuses, pas seulement un XI titulaire. La petite Laurina Fazer qui faisait sa 2e apparition et qui est une joueuse de grande grande qualité et d’avenir. Ça donne beaucoup de solution, c’est important pour le staff technique d’avoir autant de solution.
14 201 spectateurs ce soir pour le match. Vous vouliez un élan autour de cette équipe, est-ce que dans cette veine vous regrettez que ce match soit programmé face aux soirées de Ligue des Champions des hommes ?
Oui, je pense qu’on peut faire mieux de ce côté-là. On peut jouer le jeudi soir à Clermont et lundi soir ici au Mans contre le Canada. C’est difficile d’être en concurrence avec un match de Champions League, qui plus est Bayern-Manchester City qui est le top niveau mondial parmi les clubs. Il faut réfléchir à tout ça si la dynamique du football féminin veut aller de l’avant, chaque détail sera important pour mettre en valeur ce football qui je pense, je n’y suis pas depuis longtemps, le mérite. Il y a vraiment de la grande qualité, même cette équipe du Canada, qui avait réussi à être championne olympique et qui possède des caractéristiques de haut niveau. Ce soir, on a su les bousculer et c’est très intéressant.
Ce premier rassemblement et le peu de temps qu’il vous reste d’ici la Coupe du Monde vous semble suffisant pour mettre en place tout ce que vous voulez, notamment au niveau du jeu ?
Oui, on aura un mois de préparation. Il y a une équipe qui était en place, qui a remporté beaucoup de rencontres. On ne part pas de zéro, loin de là. Il faut respecter aussi ce qui a été fait précédemment et y apporter des petites touches personnelles. Chaque coach a des aspects différents, des choses qu’il préfère dans le jeu. J’essaye d’apporter ce que je sais faire, mes convictions avec mon staff technique et les joueuses ont les caractéristiques je pense pour l’appliquer.
"Aller dans le dernier carré"
Quel sera l’objectif pour cette Coupe du Monde ?
Faire mieux qu’en 2019. Il y a eu déjà par le passé une demi-finale en 2011. Ça commence à dater. C’est le premier objectif, il faut toujours se donner des objectifs progressifs, c’est d’aller dans le dernier carré. Ensuite, on aura le temps d’en reparler si ça arrive.
Pour revenir sur l’ambiance dans ce stade Marie Marvingt, ça a poussé, ça a chanté. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est un très beau stade qui mériterait d’avoir une équipe de très haut niveau en France. On vous souhaite que le football de haut niveau revienne le plus vite possible au Mans. Ce stade et cette ville sportive le mérite. Pour nous, c’est une bonne chose oui. Comme je suis quelqu’un d’exigeant, je dirais que ce n’est pas assez. Mais c’est à nous de faire en sorte que les gens s’intéressent de plus en plus à cette équipe de France féminine.
C’est un travail collectif, de la fédération, des joueuses, du staff technique… On doit tous aller dans cet élan qui permettra au football féminin français de progresser, d’avoir des affluences supérieures. Il y a eu quelques turbulences on va dire qui ne sont pas très bonnes pour l’image. Il faut que cette image soit parfaite. C’est important si ce football féminin veut grandir comme il grandi déjà énormément en Angleterre, en Allemagne, aux Etats-Unis. Il faut être toujours plus ambitieux.
Quels vont être vos axes de travail d’ici le début de la préparation ? Vous allez voir des matches de D1, bosser d’ici fin juin ?
Oui, on est six à se répartir les matches d’ici la fin du championnat. On attend de savoir ce qu’Eve Périsset est capable de jouer, aussi bien les deux demi-finales qu’une potentielle finale le 3 juin à Eindhoven. C’est un programme chargé mais passionnant. C’est intéressant d’aller voir le championnat, voir comment les joueuses se comportent. Puis, il y a certaines joueuses qui ne faisaient pas partie de ce groupe qui peuvent encore taper à la porte, aussi bien les retours de blessures que certaines qui ont encore quelque chose à jouer. Il faut qu’elles y croient toutes. C’est important pour donner au groupe un dynamisme important.
Faire mieux qu’en 2019. Il y a eu déjà par le passé une demi-finale en 2011. Ça commence à dater. C’est le premier objectif, il faut toujours se donner des objectifs progressifs, c’est d’aller dans le dernier carré. Ensuite, on aura le temps d’en reparler si ça arrive.
Pour revenir sur l’ambiance dans ce stade Marie Marvingt, ça a poussé, ça a chanté. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est un très beau stade qui mériterait d’avoir une équipe de très haut niveau en France. On vous souhaite que le football de haut niveau revienne le plus vite possible au Mans. Ce stade et cette ville sportive le mérite. Pour nous, c’est une bonne chose oui. Comme je suis quelqu’un d’exigeant, je dirais que ce n’est pas assez. Mais c’est à nous de faire en sorte que les gens s’intéressent de plus en plus à cette équipe de France féminine.
C’est un travail collectif, de la fédération, des joueuses, du staff technique… On doit tous aller dans cet élan qui permettra au football féminin français de progresser, d’avoir des affluences supérieures. Il y a eu quelques turbulences on va dire qui ne sont pas très bonnes pour l’image. Il faut que cette image soit parfaite. C’est important si ce football féminin veut grandir comme il grandi déjà énormément en Angleterre, en Allemagne, aux Etats-Unis. Il faut être toujours plus ambitieux.
Quels vont être vos axes de travail d’ici le début de la préparation ? Vous allez voir des matches de D1, bosser d’ici fin juin ?
Oui, on est six à se répartir les matches d’ici la fin du championnat. On attend de savoir ce qu’Eve Périsset est capable de jouer, aussi bien les deux demi-finales qu’une potentielle finale le 3 juin à Eindhoven. C’est un programme chargé mais passionnant. C’est intéressant d’aller voir le championnat, voir comment les joueuses se comportent. Puis, il y a certaines joueuses qui ne faisaient pas partie de ce groupe qui peuvent encore taper à la porte, aussi bien les retours de blessures que certaines qui ont encore quelque chose à jouer. Il faut qu’elles y croient toutes. C’est important pour donner au groupe un dynamisme important.