Le sélectionneur en pleine réflexion lors de la rencontre (photo FIFA WWC)
Ce n’était pas le début de compétition qu’elles, et tous les suiveurs de l’équipe de France, attendaient. Tenues en échec par la Jamaïque (0-0), ce dimanche à Sydney, les Bleues ont déçu pour leur premier match de cette Coupe du monde 2023. Notamment en première période, où elles ont été mises sous pression et encore une fois perdues par l’impact physique de leurs adversaires.
"J'ai déjà vu Diani et Le Sommer faire de meilleurs matches"
"C’était une première mi-temps difficile, contre un adversaire très athlétique, ou plutôt une adversaire plus athlétique", a concédé Hervé Renard en conférence de presse. "On s’est fait rentrer dedans, on perd nos duels de la tête d’entrée notamment, et on attend la 90e minute pour réagir", a ajouté le coach, frustré une nouvelle fois par le manque de répondant de son équipe face au défi physique imposé par l’adversaire, comme cela a déjà pu être le cas dernièrement, lors du dernier match de préparation face à l’Australie (0-1).
"Forcément, il y a beaucoup de frustration, on a quand même eu beaucoup d’occasions qu’on n'a pas su concrétiser… Ce qu’il faut améliorer, c’est l’efficacité offensive, c’est un axe sur lequel il faudra s’améliorer lors des deux prochaines matches", a indiqué de son côté en zone mixte Kadidiatou Diani, l’ex-attaquante du PSG dont l’association avec Eugénie Le Sommer en pointe du 4-4-2 aligné par le sélectionneur n’a pas été prolifique, tant les deux joueuses ont eu du mal à se trouver.
"Forcément, il y a beaucoup de frustration, on a quand même eu beaucoup d’occasions qu’on n'a pas su concrétiser… Ce qu’il faut améliorer, c’est l’efficacité offensive, c’est un axe sur lequel il faudra s’améliorer lors des deux prochaines matches", a indiqué de son côté en zone mixte Kadidiatou Diani, l’ex-attaquante du PSG dont l’association avec Eugénie Le Sommer en pointe du 4-4-2 aligné par le sélectionneur n’a pas été prolifique, tant les deux joueuses ont eu du mal à se trouver.
Forcément, les Jamaïcaines avaient le sourire
"Ça n’a pas été si dur de jouer contre elles, je les ai déjà vu faire de meilleurs matches. Aujourd’hui, notre défense a été solide, elle m’a rendu fière", s’est réjoui la Jamaïcaine Deneisha Blackwood, nommée joueuse du match, lorsqu’elle a été interrogée sur ses impressions face au duo.
"Tout le monde sait que la France est une grosse équipe, on savait ce qu’on voulait faire dès la 1ère minute. Le coach nous a dit de presser haut, de ne pas leur laisser du temps. On voulait ramener un point de ce match et on a exécuté notre plan parfaitement pour y arriver", racontait la numéro 14 des "Reggae Girlz", un grand sourire aux lèvres, malgré l’expulsion de Khadija Shaw en fin de rencontre.
"Tout le monde sait que la France est une grosse équipe, on savait ce qu’on voulait faire dès la 1ère minute. Le coach nous a dit de presser haut, de ne pas leur laisser du temps. On voulait ramener un point de ce match et on a exécuté notre plan parfaitement pour y arriver", racontait la numéro 14 des "Reggae Girlz", un grand sourire aux lèvres, malgré l’expulsion de Khadija Shaw en fin de rencontre.
"On n’a pas le choix, on reste concentrés sur nos objectifs, il faudra tout donner face au Brésil et au Panama"
"C’est malheureux, a dit Blackwood à propos de ces deux cartons jaunes récoltés par la joueuse de Manchester City. Mais elle sait qu’on a ses arrières, tout comme elle a les nôtres, maintenant, il faut montrer ce dont on est capables de faire pour elle", a lancé celle qui évoluait à Issy. Tout en affichant l’ambition d’aller décrocher son ticket pour les 8es de finale, après ce premier point de l’histoire glané par son pays en Coupe du monde.
L’histoire aurait pu être différence, puisque Diani a touché la barre à la 90e minute, de la tête. Elle qui a eu les meilleures occasions tricolores en première période (36e, 45e+5), n’a pu réprimer ses regrets, tout en se montrant déterminée pour la suite : "Il reste deux matches, on n’a pas le choix, on reste concentrés sur nos objectifs, il faudra tout donner face au Brésil et au Panama pour espérer obtenir notre qualification".
"C’est sûr qu’on aurait aimé démarrer avec une victoire, ça nous aurait lancé dans la compétition, malgré tout un match nul ça ne remet rien en question, on est toujours en vie, on peut toujours être premières, il ne faut pas paniquer", a dit, en écho, Eugénie Le Sommer après la partie. "Il faut garder le cap, j’ai confiance en elles, on va avancer tous ensemble dans la bonne direction", a voulu positiver Hervé Renard après ce premier match en compétition officielle à la tête des Bleues.
L’histoire aurait pu être différence, puisque Diani a touché la barre à la 90e minute, de la tête. Elle qui a eu les meilleures occasions tricolores en première période (36e, 45e+5), n’a pu réprimer ses regrets, tout en se montrant déterminée pour la suite : "Il reste deux matches, on n’a pas le choix, on reste concentrés sur nos objectifs, il faudra tout donner face au Brésil et au Panama pour espérer obtenir notre qualification".
"C’est sûr qu’on aurait aimé démarrer avec une victoire, ça nous aurait lancé dans la compétition, malgré tout un match nul ça ne remet rien en question, on est toujours en vie, on peut toujours être premières, il ne faut pas paniquer", a dit, en écho, Eugénie Le Sommer après la partie. "Il faut garder le cap, j’ai confiance en elles, on va avancer tous ensemble dans la bonne direction", a voulu positiver Hervé Renard après ce premier match en compétition officielle à la tête des Bleues.
"Je leur ai dit de ne rien changer dans leurs attitudes, ça va payer"
Après leur avoir fait part de son insatisfaction à la pause, le coach a dit avoir félicité son groupe après la partie : "Je les ai félicité de leur réaction, dans ce genre de match il faut parfois se satisfaire d’un 0-0 plutôt que de se faire surprendre en contre parce qu’on fait n’importe quoi. Je leur ai dit de continuer à faire ce qu’elles font, de ne rien changer dans leurs attitudes, ça va payer", a voulu croire l'ancien entraîneur de Sochaux et Lille.
Lui, en tout cas, refuse de céder au pessimisme ambiant : "J’ai déjà démarré une compétition que j’ai gagné avec deux matches nuls d’entrée (la CAN en 2015 avec la Côte d’Ivoire, NDLR)", a rappelé le tacticien, qui devrait revenir à un 4-3-3 samedi prochain face au Brésil. "Je ne vais pas vous rappeler la coupe du monde 2022 (où son équipe, l’Arabie Saoudite, avait commencé par une victoire face à l’Argentine avant de sortir en poules, NDLR), il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Il va falloir être solides comme on l’a été en seconde période et on va chercher ce qu’on est venu chercher".
Lui, en tout cas, refuse de céder au pessimisme ambiant : "J’ai déjà démarré une compétition que j’ai gagné avec deux matches nuls d’entrée (la CAN en 2015 avec la Côte d’Ivoire, NDLR)", a rappelé le tacticien, qui devrait revenir à un 4-3-3 samedi prochain face au Brésil. "Je ne vais pas vous rappeler la coupe du monde 2022 (où son équipe, l’Arabie Saoudite, avait commencé par une victoire face à l’Argentine avant de sortir en poules, NDLR), il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Il va falloir être solides comme on l’a été en seconde période et on va chercher ce qu’on est venu chercher".