Kheira Hamraoui est entrée en seconde période lors des deux premiers matchs (photo Sébastien Duret)
Kheira Hamraoui, comment avez-vous vécue cette nouvelle convocation en "A" ?
Ça fait plaisir, j’ai beaucoup travaillé, je pense que si aujourd’hui je suis ici, c’est que je le mérite. Le sélectionneur a peut-être vu quelque chose en moi de bien, et aujourd’hui je veux le prouver. Je suis très contente d’avoir été appelée.
Je n’avais pas le même état d’esprit lors de ma première convocation qu’aujourd’hui. J’ai grandi et mûri dans mon jeu, j’ai changé d’état d’esprit. Bruno Bini m’avait appelé l’année dernière, mais après je n’avais plus été rappelé. J’étais surprise, contente, mais je n’avais pas la même vision. Depuis j’ai travaillé dur avec le PSG. De passer pro, c’est un autre monde. Au PSG, on travaille tout le temps. Aujourd’hui je suis déterminée, je suis venue ici pour lui prouver que j’ai ma place.
Qu'avez-vous ressenti lors des matchs face à l’Ecosse et l’Australie ?
Je n’avais aucune pression, je suis entrée, je ne me suis pas posée de questions alors que peut-être qu’avant je m’en serais posées, j’aurai eu peur. Quand je suis entrée, on perdait un à zéro contre l’Ecosse, je me suis dit, je rentre, il faut que l’on marque. Il faut pousser. Contre l’Australie, c’était l’inverse, je suis rentrée, il fallait tenir le score. Ce n’était pas pareil. J’ai su faire les deux. Quand je vois le nombre de remplaçantes, et que je rentre la première, je me dis qu’il compte sur moi et que je ne peux pas le décevoir. Contre l’Australie, j’avais envie de monter, mais le sélectionneur voulait absolument que ce soit moi qui reste devant la défense. Pour l’instant, je pense avant tout à jouer.
Est-ce que Philippe Bergerôo a expliqué les qualités que vous pouviez apporter ?
Il m’avait vu lors des derniers matchs avec le PSG, il avait aimé comment je jouais, ma puissance et mon impact dans le jeu. Le premier match, je n’avais pas de consignes particulières mais lors du deuxième match, il m’a demandé de rester devant la défense. Avant je n’allais pas au duel, maintenant je ne me pose pas de questions.
Ça fait plaisir, j’ai beaucoup travaillé, je pense que si aujourd’hui je suis ici, c’est que je le mérite. Le sélectionneur a peut-être vu quelque chose en moi de bien, et aujourd’hui je veux le prouver. Je suis très contente d’avoir été appelée.
Je n’avais pas le même état d’esprit lors de ma première convocation qu’aujourd’hui. J’ai grandi et mûri dans mon jeu, j’ai changé d’état d’esprit. Bruno Bini m’avait appelé l’année dernière, mais après je n’avais plus été rappelé. J’étais surprise, contente, mais je n’avais pas la même vision. Depuis j’ai travaillé dur avec le PSG. De passer pro, c’est un autre monde. Au PSG, on travaille tout le temps. Aujourd’hui je suis déterminée, je suis venue ici pour lui prouver que j’ai ma place.
Qu'avez-vous ressenti lors des matchs face à l’Ecosse et l’Australie ?
Je n’avais aucune pression, je suis entrée, je ne me suis pas posée de questions alors que peut-être qu’avant je m’en serais posées, j’aurai eu peur. Quand je suis entrée, on perdait un à zéro contre l’Ecosse, je me suis dit, je rentre, il faut que l’on marque. Il faut pousser. Contre l’Australie, c’était l’inverse, je suis rentrée, il fallait tenir le score. Ce n’était pas pareil. J’ai su faire les deux. Quand je vois le nombre de remplaçantes, et que je rentre la première, je me dis qu’il compte sur moi et que je ne peux pas le décevoir. Contre l’Australie, j’avais envie de monter, mais le sélectionneur voulait absolument que ce soit moi qui reste devant la défense. Pour l’instant, je pense avant tout à jouer.
Est-ce que Philippe Bergerôo a expliqué les qualités que vous pouviez apporter ?
Il m’avait vu lors des derniers matchs avec le PSG, il avait aimé comment je jouais, ma puissance et mon impact dans le jeu. Le premier match, je n’avais pas de consignes particulières mais lors du deuxième match, il m’a demandé de rester devant la défense. Avant je n’allais pas au duel, maintenant je ne me pose pas de questions.
"Maintenant je ne me pose pas de questions"
(photo FFF)
Comme se passe votre intégration au sein du groupe ?
Je me suis très bien intégrée, je connaissais déjà presque toutes les joueuses auparavant, par Clairefontaine et d’autres avec qui j’avais déjà joué.
Comment envisagez-vous la suite en sélection ? Pensez-vous à la Coupe du Monde ?
Je me dis que chaque entraînement, chaque match, je ferais tout pour pouvoir participer à la Coupe du Monde. Avec les sélections de jeunes, j’ai déjà fait le championnat d’Europe U19, la Coupe du Monde U20, j’avais dix-huit ans, je ne pense pas que ce soit pareil qu’une Coupe du Monde. J’aimerai vraiment y participer. Les plus vieilles sont toujours derrière nous, elles nous motivent. C’est bien.
La France peut-elle aller au bout d’une grande compétition ?
La France est une très belle équipe, le jeu va très vite à l’entraînement, elles sont toutes fortes. On peut aller très loin, après c’est l’état d’esprit. Si tout le monde dans la tête se dit que l’on peut aller chercher quelque chose, on pourra réussir.
Et avec le PSG, quels sont vos objectifs ?
Avec Paris, je me sens très bien, j’espère y rester. En fin de saison, on va chercher à accrocher la deuxième place pour la Ligue des Champions, et essayer de gagner la Coupe de France. Après l’année prochaine, pourquoi pas aller encore plus loin. On fera tout pour faire mieux l’année prochaine.
Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?
Chaque match, je veux rentrer, chaque match, je veux prouver et avoir du temps de jeu. Je suis venue ici pour que l’on gagne le tournoi. Et pourquoi pas au dernier match le but de la victoire !
A Larnaca,
Sébastien Duret
Je me suis très bien intégrée, je connaissais déjà presque toutes les joueuses auparavant, par Clairefontaine et d’autres avec qui j’avais déjà joué.
Comment envisagez-vous la suite en sélection ? Pensez-vous à la Coupe du Monde ?
Je me dis que chaque entraînement, chaque match, je ferais tout pour pouvoir participer à la Coupe du Monde. Avec les sélections de jeunes, j’ai déjà fait le championnat d’Europe U19, la Coupe du Monde U20, j’avais dix-huit ans, je ne pense pas que ce soit pareil qu’une Coupe du Monde. J’aimerai vraiment y participer. Les plus vieilles sont toujours derrière nous, elles nous motivent. C’est bien.
La France peut-elle aller au bout d’une grande compétition ?
La France est une très belle équipe, le jeu va très vite à l’entraînement, elles sont toutes fortes. On peut aller très loin, après c’est l’état d’esprit. Si tout le monde dans la tête se dit que l’on peut aller chercher quelque chose, on pourra réussir.
Et avec le PSG, quels sont vos objectifs ?
Avec Paris, je me sens très bien, j’espère y rester. En fin de saison, on va chercher à accrocher la deuxième place pour la Ligue des Champions, et essayer de gagner la Coupe de France. Après l’année prochaine, pourquoi pas aller encore plus loin. On fera tout pour faire mieux l’année prochaine.
Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?
Chaque match, je veux rentrer, chaque match, je veux prouver et avoir du temps de jeu. Je suis venue ici pour que l’on gagne le tournoi. Et pourquoi pas au dernier match le but de la victoire !
A Larnaca,
Sébastien Duret
Kheira HAMRAOUI
Née le 13 janvier 1990 à Croix
Milieu de terrain
1,78m - 66 kg
Parcours
Hommelet SC Roubaix (1999-2004), Leers OS (2004-2006), CNFE FF (2006-2007), FCF Hénin-Beaumont (2007-2008), RC Saint-Etienne/AS Saint-Etienne (2008-2012), Paris Saint-Germain FC (depuis 2012)
Sélections
A (3), U20 (6), U19 (9), U17 (8)
LA FICHE COMPLETE
Née le 13 janvier 1990 à Croix
Milieu de terrain
1,78m - 66 kg
Parcours
Hommelet SC Roubaix (1999-2004), Leers OS (2004-2006), CNFE FF (2006-2007), FCF Hénin-Beaumont (2007-2008), RC Saint-Etienne/AS Saint-Etienne (2008-2012), Paris Saint-Germain FC (depuis 2012)
Sélections
A (3), U20 (6), U19 (9), U17 (8)
LA FICHE COMPLETE