Il aura fallu 8 minutes pour que les Bleues fassent céder le verrou marocain, ce mardi dans la plus petite enceinte de la compétition. Équipe surprise du groupe H, où elles ont notamment devancé l’Allemagne, les joueuses de Reynald Pedros n’ont cette fois pas fait de miracle. Face à une Équipe de France appliquée et déterminée, en tout cas en première période, les espoirs n’ont été permis que pendant 15 minutes.
Avec ce net succès (4-0), les Bleues retrouveront donc les quarts de finale pour la quatrième fois de leur histoire en Coupe du monde, après 2011, 2015 et 2019. Une étape que les coéquipières de Naomie Feller ne veulent surtout pas voir se transformer en ligne d’arrivée : "Je sens qu'on est déterminées à aller jusqu'au bout, ce qu'on veut c'est remporter la coupe et rentrer avec en France", remarquait l’intéressée.
Avec ce net succès (4-0), les Bleues retrouveront donc les quarts de finale pour la quatrième fois de leur histoire en Coupe du monde, après 2011, 2015 et 2019. Une étape que les coéquipières de Naomie Feller ne veulent surtout pas voir se transformer en ligne d’arrivée : "Je sens qu'on est déterminées à aller jusqu'au bout, ce qu'on veut c'est remporter la coupe et rentrer avec en France", remarquait l’intéressée.
"L’Australie a montré à quel point c'est une grande nation"
L'Australie s'est imposée 1-0 lors de ce match d'avant Coupe du Monde (photo archive)
Et sur leur route, il y a un obstacle à la mesure de l’enjeu, le pays hôte de la compétition emmené par sa star Sam Kerr, dont le visage orne toutes les publicités "Down Under". L’Australie, en venant à bout du Danemark ce lundi à Sydney (2-0), a montré les qu’elle espère elle aussi finir la compétition avec le trophée.
"C'est une équipe qui a des armes, qui aime mettre de l'intensité, qui aime imposer son jeu", décrivait Eugénie Le Sommer après son doublé. "L’Australie a montré à quel point c'est une grande nation, elles ont de très bonnes joueuses, elles développent leur jeu, bien à elles", complétait Grace Geyoro.
"C'est une équipe qui a des armes, qui aime mettre de l'intensité, qui aime imposer son jeu", décrivait Eugénie Le Sommer après son doublé. "L’Australie a montré à quel point c'est une grande nation, elles ont de très bonnes joueuses, elles développent leur jeu, bien à elles", complétait Grace Geyoro.
"S’il n’y avait que moi, nous n'aurions jamais joué ce match de préparation face à l'Australie"
Une équipe que les tricolores connaissent bien, leur dernier face-à-face datant du 14 juillet, juste avant la compétition. Pour une défaite 1 but à 0 dans une rencontre où le sélectionneur avait alors appelé à "ne pas tirer des enseignements trop hâtifs".
Argument réitéré ce soir (ndlr : mardi) par l’entraîneur français : "Honnêtement, je n’avais pas décidé de ce match, et s’il n’y avait que moi, nous ne l’aurions jamais joué. L’ambiance était spéciale, nous étions arrivées 4 jours plus tôt, le sommeil des joueuses était encore très mauvais. Ce n’est pas une excuse, mais ce match sera différent. On sera prêtes, on sera à 100% et au-delà".
Argument réitéré ce soir (ndlr : mardi) par l’entraîneur français : "Honnêtement, je n’avais pas décidé de ce match, et s’il n’y avait que moi, nous ne l’aurions jamais joué. L’ambiance était spéciale, nous étions arrivées 4 jours plus tôt, le sommeil des joueuses était encore très mauvais. Ce n’est pas une excuse, mais ce match sera différent. On sera prêtes, on sera à 100% et au-delà".
Sam Kerr, un retour au centre des préoccupations
Kerr et Renard le 14 juillet dernier
"L'avantage de les avoir joué avant la Coupe du Monde, c’est qu’on sait à quoi s'attendre, on avait une foule et un stade contre nous donc il n’y aura pas de surprise, on est prêtes", prévenait ce mardi la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues. "Moi je n’ai vraiment peur de personne, parce que pour aller gagner cette Coupe du monde il faut aller affronter tout le monde", arguait Selma Bacha, la latérale tricolore.
D’autant que les deux semblent arriver à cet échelon de la compétition plutôt préservées. Côté australien, le retour de Sam Kerr contre le Danemark a fait grand bruit, et apporte aux Matildas une arme de choix en plus du trio Foord-Fowler-Raso : "C’est une attaquante très efficace, il ne lui faut pas beaucoup de situations pour marquer, ce sera à nous d’être vigilantes défensivement, d’être solidaires et de ne pas lui laisser d’espace", prévenait la capitaine Wendie Renard. "C’est une joueuse extraordinaire dans la surface. Une seconde d’inattention dans la surface avec elle et ça fait but. Elle va avoir faim contre nous, mais on a l’habitude, tout le monde veut battre la France", ajoutait Kenza Dali.
Le challenge sera en tout cas immense ce samedi à Brisbane, dans un stade qui sera entièrement acquis à la cause des Matildas. Pas de quoi effrayer Hervé Renard : "On sait à quoi s’attendre. Être organisateur, c’est à double tranchant, on l’a vécu en 2019 avec une cruelle défaite en quarts de finale face aux USA. Il faut essayer de leur faire vivre la même chose". Le ton est donné.
D’autant que les deux semblent arriver à cet échelon de la compétition plutôt préservées. Côté australien, le retour de Sam Kerr contre le Danemark a fait grand bruit, et apporte aux Matildas une arme de choix en plus du trio Foord-Fowler-Raso : "C’est une attaquante très efficace, il ne lui faut pas beaucoup de situations pour marquer, ce sera à nous d’être vigilantes défensivement, d’être solidaires et de ne pas lui laisser d’espace", prévenait la capitaine Wendie Renard. "C’est une joueuse extraordinaire dans la surface. Une seconde d’inattention dans la surface avec elle et ça fait but. Elle va avoir faim contre nous, mais on a l’habitude, tout le monde veut battre la France", ajoutait Kenza Dali.
Le challenge sera en tout cas immense ce samedi à Brisbane, dans un stade qui sera entièrement acquis à la cause des Matildas. Pas de quoi effrayer Hervé Renard : "On sait à quoi s’attendre. Être organisateur, c’est à double tranchant, on l’a vécu en 2019 avec une cruelle défaite en quarts de finale face aux USA. Il faut essayer de leur faire vivre la même chose". Le ton est donné.