La latérale gauche du PSG et des Bleues était sous la menace pouvant aller jusqu'à un an de suspension pour trois manquements à des contrôles antidopage en moins de dix-huit mois. Sa participation au Mondial féminin au Canada (6 juin - 5 juillet) aura pu être compromise mais la joueuse a été relaxée par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a annoncé son avocat ce mercredi.
Application du nouveau code mondial antidopage
L'AFLD a tenu compte notamment de l'application en France du nouveau code mondial antidopage, en vigueur pour les institutions sportives depuis le 1er janvier 2015 qui précise qu'une procédure pour défaut de localisation ne peut être ouverte à l'encontre d'un sportif que si trois manquements ont été constatés en 12 mois et non plus 18 comme précédemment. Pour Laure Boulleau, les trois manquements constatés s'étendaient sur 15 mois (2 no-show (absences au moment du passage du préleveur) et un oubli de remplissage du formulaire de localisation, le 29 mars 2013, le 25 février 2014 et le 10 juin 2014).
« Considérant (...) qu'au cas présent, les trois manquements à l'obligation de localisation commis par Mme Boulleau ont été constatés (...) sur une période supérieure à un an (...) il n'y a pas lieu d'entrer en voie de sanction à son encontre », a indiqué l'AFLD dans la décision publiée. L'avocat de la joueuse Alexis Gramblat avait aussi défendu le fait d'irrégularités dans la procédure concernant les préleveurs de l'agence.
Au début du mois, dans une affaire similaire, et avec le même avocat, le judoka Loïc Korval avait obtenu la révocation de sa suspension par sa fédération en arguant des erreurs de procédures de la part de l'AFLD.
« Considérant (...) qu'au cas présent, les trois manquements à l'obligation de localisation commis par Mme Boulleau ont été constatés (...) sur une période supérieure à un an (...) il n'y a pas lieu d'entrer en voie de sanction à son encontre », a indiqué l'AFLD dans la décision publiée. L'avocat de la joueuse Alexis Gramblat avait aussi défendu le fait d'irrégularités dans la procédure concernant les préleveurs de l'agence.
Au début du mois, dans une affaire similaire, et avec le même avocat, le judoka Loïc Korval avait obtenu la révocation de sa suspension par sa fédération en arguant des erreurs de procédures de la part de l'AFLD.