Que retenez-vous de cette victoire 1-0 contre la Grèce ?
Il y a eu beaucoup de déchets techniques. On sentait que c'était un match de fin de saison. Les filles sont un petit peu au bout du rouleau. Elles ont fait le job, même si on a eu des occasions, on a touché deux fois les montants. On a manqué de justesse dans les passes surtout quand les ballons étaient assez faciles à donner. On a manqué de lucidité, il y a avait de la fatigue.
Que s'est-il passé avec les joueuses qui n'ont pas pu être inscrites ?
On a eu un problème au niveau de la liste. Heureusement que j'avais pris 15 joueuses du dernier match contre l'Ukraine sinon on aurait déclaré forfait. A 62 ans, je découvre ce genre de situation. On était très embêté par rapport par rapport à Filipe (Pires, coordinateur administratif et logistique), elles étaient toutes désolées pour lui. Quand elles ont marqué, elles ont été dans les tribunes pour une petite accolade.
Vous avez donc dû composer avec cet impondérable ?
Ce n'était pas tout à fait l'équipe que l'on avait prévue d'aligner. Mais cela prouve qu'il y a des ressources dans l'équipe. On avait travaillé toute la semaine sur un 4-3-3, ce n'était pas peine de changer notre organisation. On a joué avec Kenza (Dali) sur le côté droit. Je la remercie, elle a tout de suite accepté. Elle n'avait pas le choix (sourire). Mais ce n'était pas tactique, je ne voulais pas changer mon animation offensive.
Quel bilan faites-vous de ce dernier rassemblement de la saison avec les nouvelles venues ?
J'ai vu des choses très intéressantes, ça va très vite pour elles à l'entraînement. Les deux premières journées, elles ont été surprises. Il y a de qualité, mais c'est encore un peu juste pour elle. On a vu ce soir (ndlr : vendredi) que sur les impacts, sur le jeu, les jeunes progressent énormément.
Qu'en est-il des joueuses absentes ou blessées ?
Louisa (Necib) m'a appelé pour me demander la permission de ne pas être là. Je trouve que c'est quand même une bonne chose de se marier, au lieu de jouer contre la Grèce (sourire). Laure Boulleau est en rééducation, je l'ai soit par texto, soit par appel. Il y a toujours des liens importants. Quand Clarisse Le Bihan était blessée, je l'ai appelé. J'ai appelé Kaci qui s'est fait opérée récemment. Il me reste plus qu'à appeler Sandie Toletti et je partirai en vacances ensuite.
Comment va se dérouler la préparation pour les Jeux Olympiques ?
Mi-juin, j'ai une liste de 35 à donner. Petit à petit, on va éclaircir la liste, c'est là que les problèmes vont commencer. Je vais partir à 28 joueuses avec des réservistes (ndlr : 18 joueuses seront sur la liste des JO + 4 réservistes). J'ai encore un match à aller voir l'équipe de France militaire, il y a quelques filles qui peuvent m'intéresser pour la liste finale.
Un mot sur le record de spectateurs ?
Quand on est arrivé, j'étais très surpris par l'accueil des spectateurs qui font transcender l'équipe. C'était très intéressant, très touchant.
A Rennes,
Sébastien Duret
Il y a eu beaucoup de déchets techniques. On sentait que c'était un match de fin de saison. Les filles sont un petit peu au bout du rouleau. Elles ont fait le job, même si on a eu des occasions, on a touché deux fois les montants. On a manqué de justesse dans les passes surtout quand les ballons étaient assez faciles à donner. On a manqué de lucidité, il y a avait de la fatigue.
Que s'est-il passé avec les joueuses qui n'ont pas pu être inscrites ?
On a eu un problème au niveau de la liste. Heureusement que j'avais pris 15 joueuses du dernier match contre l'Ukraine sinon on aurait déclaré forfait. A 62 ans, je découvre ce genre de situation. On était très embêté par rapport par rapport à Filipe (Pires, coordinateur administratif et logistique), elles étaient toutes désolées pour lui. Quand elles ont marqué, elles ont été dans les tribunes pour une petite accolade.
Vous avez donc dû composer avec cet impondérable ?
Ce n'était pas tout à fait l'équipe que l'on avait prévue d'aligner. Mais cela prouve qu'il y a des ressources dans l'équipe. On avait travaillé toute la semaine sur un 4-3-3, ce n'était pas peine de changer notre organisation. On a joué avec Kenza (Dali) sur le côté droit. Je la remercie, elle a tout de suite accepté. Elle n'avait pas le choix (sourire). Mais ce n'était pas tactique, je ne voulais pas changer mon animation offensive.
Quel bilan faites-vous de ce dernier rassemblement de la saison avec les nouvelles venues ?
J'ai vu des choses très intéressantes, ça va très vite pour elles à l'entraînement. Les deux premières journées, elles ont été surprises. Il y a de qualité, mais c'est encore un peu juste pour elle. On a vu ce soir (ndlr : vendredi) que sur les impacts, sur le jeu, les jeunes progressent énormément.
Qu'en est-il des joueuses absentes ou blessées ?
Louisa (Necib) m'a appelé pour me demander la permission de ne pas être là. Je trouve que c'est quand même une bonne chose de se marier, au lieu de jouer contre la Grèce (sourire). Laure Boulleau est en rééducation, je l'ai soit par texto, soit par appel. Il y a toujours des liens importants. Quand Clarisse Le Bihan était blessée, je l'ai appelé. J'ai appelé Kaci qui s'est fait opérée récemment. Il me reste plus qu'à appeler Sandie Toletti et je partirai en vacances ensuite.
Comment va se dérouler la préparation pour les Jeux Olympiques ?
Mi-juin, j'ai une liste de 35 à donner. Petit à petit, on va éclaircir la liste, c'est là que les problèmes vont commencer. Je vais partir à 28 joueuses avec des réservistes (ndlr : 18 joueuses seront sur la liste des JO + 4 réservistes). J'ai encore un match à aller voir l'équipe de France militaire, il y a quelques filles qui peuvent m'intéresser pour la liste finale.
Un mot sur le record de spectateurs ?
Quand on est arrivé, j'étais très surpris par l'accueil des spectateurs qui font transcender l'équipe. C'était très intéressant, très touchant.
A Rennes,
Sébastien Duret