(photo Sébastien Duret)
De la chance ?
On a été cherché cette réussite, elle n'arrive pas comme ça. C'est un résultat qui doit donner confiance au groupe en sachant que c'est un match de préparation et que la Coupe du Monde sera vraiment un autre contexte.
La France favorite au Mondial ?
On prend ce résultat avec beaucoup de bonheur. Cela va nous permettre de travailler encore plus dans la sérénité et de demander encore plus de travail aux filles. Ce n'est qu'un match amical. Ce sera un autre contexte à la Coupe du Monde, c'est que j'ai dit aux filles. Surtout, il ne faut pas se prendre pour d'autres, il n'y a que les résultats du Mondial qui compteront. Ce qu'on a fait avant c'est bien mais ce n'est qu'au Mondial que l'on sera jugé. On ne sera jamais dans l'excès de confiance, je suis là pour veiller à ce type de fonctionnement. Les filles sont calmes, sereines et elles savent qu'elles vont être attendues au Mondial et que rien n'est fait. Je rappelle souvent le mot humilité car on n'a rien gagné. Là on a fait un très bon match contre les Etats-Unis. A nous de confirmer, aux filles de travailler dans leur club, on fera les comptes après. On engrange de la confiance mais ce qui va être primordial pour nous, c'est notre préparation à Clairefontaine, si on n'a pas de blessure, si on n'a pas d'autres problèmes.
On a été cherché cette réussite, elle n'arrive pas comme ça. C'est un résultat qui doit donner confiance au groupe en sachant que c'est un match de préparation et que la Coupe du Monde sera vraiment un autre contexte.
La France favorite au Mondial ?
On prend ce résultat avec beaucoup de bonheur. Cela va nous permettre de travailler encore plus dans la sérénité et de demander encore plus de travail aux filles. Ce n'est qu'un match amical. Ce sera un autre contexte à la Coupe du Monde, c'est que j'ai dit aux filles. Surtout, il ne faut pas se prendre pour d'autres, il n'y a que les résultats du Mondial qui compteront. Ce qu'on a fait avant c'est bien mais ce n'est qu'au Mondial que l'on sera jugé. On ne sera jamais dans l'excès de confiance, je suis là pour veiller à ce type de fonctionnement. Les filles sont calmes, sereines et elles savent qu'elles vont être attendues au Mondial et que rien n'est fait. Je rappelle souvent le mot humilité car on n'a rien gagné. Là on a fait un très bon match contre les Etats-Unis. A nous de confirmer, aux filles de travailler dans leur club, on fera les comptes après. On engrange de la confiance mais ce qui va être primordial pour nous, c'est notre préparation à Clairefontaine, si on n'a pas de blessure, si on n'a pas d'autres problèmes.
"Ne pas se brider"
Les consignes avant-match
On savait qu'elles allaient presser, on avait décidé d'aller les presser avant, les chercher très très hautes pour les empêcher de jouer. Après au niveau puissance, c'est une très belle équipe mais c'est bien de se frotter à ce type de compétitrice. On avait décidé de jouer, on a des filles qui sont techniques. On partait de derrière et sur le plan offensif, il ne fallait pas se brider. Jamais je ne me permettrais d'enlever la créativité à cette équipe-là. On sait quand il faut aller presser, on sait quand il ne faut pas aller presser.
Une revanche par rapport à juin ?
Sur le premier match, on a perdu 1-0 en faisant un bon match en plus, on n'était pas trop loin. Après le deuxième match, on avait une revanche à prendre. Si on se souvient du but de l'égalisation américaine, la touche était pour nous, à l'arrivée 2-2. Mais c'est très bien, ça nous permet de nous mettre dans ce genre de situation.
Le penalty
Si elles reviennent 2 à 1, ça peut faire 2-2. On ne gagne pas le match. De là où je suis, on ne voit pas l'action. Il y a une personne qui a enregistré l'action et qui dit qu'il y a penalty. Je n'ai pas revu les images mais de là où je suis, je ne pouvais pas juger. J'ai demandé avant de venir devant la presse qu'on me le confirme (sourire).
On savait qu'elles allaient presser, on avait décidé d'aller les presser avant, les chercher très très hautes pour les empêcher de jouer. Après au niveau puissance, c'est une très belle équipe mais c'est bien de se frotter à ce type de compétitrice. On avait décidé de jouer, on a des filles qui sont techniques. On partait de derrière et sur le plan offensif, il ne fallait pas se brider. Jamais je ne me permettrais d'enlever la créativité à cette équipe-là. On sait quand il faut aller presser, on sait quand il ne faut pas aller presser.
Une revanche par rapport à juin ?
Sur le premier match, on a perdu 1-0 en faisant un bon match en plus, on n'était pas trop loin. Après le deuxième match, on avait une revanche à prendre. Si on se souvient du but de l'égalisation américaine, la touche était pour nous, à l'arrivée 2-2. Mais c'est très bien, ça nous permet de nous mettre dans ce genre de situation.
Le penalty
Si elles reviennent 2 à 1, ça peut faire 2-2. On ne gagne pas le match. De là où je suis, on ne voit pas l'action. Il y a une personne qui a enregistré l'action et qui dit qu'il y a penalty. Je n'ai pas revu les images mais de là où je suis, je ne pouvais pas juger. J'ai demandé avant de venir devant la presse qu'on me le confirme (sourire).
"Personne n'est installé"
Sarah Bouhaddi
Elle a toujours eu ce niveau-là, c'est une gardienne de haut niveau. Sur les matchs de qualification même si elle n'a pas toujours été sollicitée, elle a toujours été présente. Comme les autres gardiennes, ce sont des filles qui n'arrêtent pas de toujours bosser.
Un onze-type ?
Ça dépend de la forme de mes joueuses. Bien sûr que personne n'est installé dans cette équipe. Ce sont les meilleures qui joueront. Quand il y a des filles qui sont moins biens, qui ne jouent pas là mais cela ne veut pas dire qu'elles ne seront pas à la Coupe du Monde. Quand j'avais été en Championnat d'Europe U17 à Blois, un gars qui n'a pas joué du tournoi, il est rentré à dix minutes de la fin, il a marqué. On a besoin de tout le monde. Je n'ai pas un onze, j'ai un groupe. Il peut y avoir des blessées, des méformes.
Le synthétique
Ça ne nous a pas posé de problème, de toute façon il n'y a pas d'autres solutions. Au Canada, il n'y a que des terrains synthétiques, à nous de nous adapter à cette situation. Honnêtement cela ne nous a pas gêné.
Elle a toujours eu ce niveau-là, c'est une gardienne de haut niveau. Sur les matchs de qualification même si elle n'a pas toujours été sollicitée, elle a toujours été présente. Comme les autres gardiennes, ce sont des filles qui n'arrêtent pas de toujours bosser.
Un onze-type ?
Ça dépend de la forme de mes joueuses. Bien sûr que personne n'est installé dans cette équipe. Ce sont les meilleures qui joueront. Quand il y a des filles qui sont moins biens, qui ne jouent pas là mais cela ne veut pas dire qu'elles ne seront pas à la Coupe du Monde. Quand j'avais été en Championnat d'Europe U17 à Blois, un gars qui n'a pas joué du tournoi, il est rentré à dix minutes de la fin, il a marqué. On a besoin de tout le monde. Je n'ai pas un onze, j'ai un groupe. Il peut y avoir des blessées, des méformes.
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