Le sélectionneur français a constitué une liste cohérente, et avoue ne pas être dans l’affectif : « J’ai choisi les meilleures joueuses » affirme-t-il.
Alors que cette conférence de presse lançait le top départ de la préparation à la Coupe du monde canadienne, trois points essentiels se sont dégagés après l’annonce de la liste.
Alors que cette conférence de presse lançait le top départ de la préparation à la Coupe du monde canadienne, trois points essentiels se sont dégagés après l’annonce de la liste.
Une équipe taillée pour jouer les premiers rôles
Si Philippe Bergerôo préfère « laisser le statut de favori à des équipes comme le Allemagne, les Etats-Unis ou le Japon », la France est attendue au tournant lors de cette Coupe du monde avec une troisième place au classement FIFA. « Je pense que le coach a mis les 30 meilleures joueuses, maintenant à nous de faire le travail » commente Gaëtane Thiney. « Je ne pense pas que la pression va nous perturber, nous connaissons nos forces et celles des équipes adverses, à nous de gérer cette part d’incertitude liée à la compétition ».
Sa partenaire tricolore Camille Abily va dans le même sens : « le rêve de toutes les joueuses c’est de remporter la compétition, mais tout se joue à pas grand-chose. Nous avons une équipe qui peut aller très loin, après il faudra savoir enchaîner les matchs, et bien réagir sur cette surface qu’est le synthétique ».
Sa partenaire tricolore Camille Abily va dans le même sens : « le rêve de toutes les joueuses c’est de remporter la compétition, mais tout se joue à pas grand-chose. Nous avons une équipe qui peut aller très loin, après il faudra savoir enchaîner les matchs, et bien réagir sur cette surface qu’est le synthétique ».
L’expérience et l’envie
Gaëtane Thiney fera partie des joueuses cadres de la sélection avec Camille Abily
Les joueuses de l’équipe de France l’ont dit et répété, le facteur le plus important lors d’une Coupe du monde c’est la confiance. Pour Gaëtane Thiney : « Toutes les Coupes du monde sont différentes, ce qui change c’est que j’ai déjà vécu des matchs à enjeu, j’ai aujourd’hui un peu plus de recul ».
Camille Abily, elle, a hâte de se rendre au Canada : « On a envie d’être au 9 Juin, car cette période d’attente risque d’être longue » affirme la Lyonnaise. Philippe Bergerôo a confiance en ses joueuses, et avoue être fier de leur état d’esprit : « Elles sont déterminées, elles abattent une masse de travail tellement importante que parfois, nous sommes obligés de les arrêter. Pour certaines c’est leur dernière chance, après la victoire se joue à très peu de choses, mais on ne veut avoir aucun regret ».
Camille Abily, elle, a hâte de se rendre au Canada : « On a envie d’être au 9 Juin, car cette période d’attente risque d’être longue » affirme la Lyonnaise. Philippe Bergerôo a confiance en ses joueuses, et avoue être fier de leur état d’esprit : « Elles sont déterminées, elles abattent une masse de travail tellement importante que parfois, nous sommes obligés de les arrêter. Pour certaines c’est leur dernière chance, après la victoire se joue à très peu de choses, mais on ne veut avoir aucun regret ».
L’Angleterre : Un premier match déterminant
L’attaquante française Gaëtane Thiney indique que le premier match contre l’Angleterre sera déterminant. « Il faudra bien entrer dans cette compétition, le 1er match est important puisqu’il se jouera contre une bonne équipe. Il est aussi déterminant mentalement puisqu’on découvre l’environnement, l’ambiance, on sait qu’il faut gagner ce premier match, il faudra donc rester très concentré sur notre performance sur le terrain. »
Pour Philippe Bergerôo, il s’agit là aussi d’un match « capital ». « C’est une équipe qui perd très peu de matchs, et qui sera difficile à jouer, mais il faudra ne pas relâcher la pression face à la Colombie, qui a fait de bons résultats récemment (dont un nul contre le Brésil), ou encore face au Mexique, qui est une équipe très technique, avec des joueuses de haut niveau qui évoluent pour la plupart aux Etats-Unis. N’oublions pas que l’objectif premier est de sortir des phases de poules ».
Mais l’objectif principal des Bleues sera au-delà et à la hauteur de l’attente des deux dernières quatrièmes places aux JO en 2012 et la Coupe du Monde en 2011. Ce sera donc une place sur le podium qu’il faudra au minimum atteindre, afin de préparer au mieux les futures compétitions, notamment les JO de 2016 à Rio et surtout la Coupe du monde 2019, qui se déroulera en France.
A Paris,
Vincent Roussel
Pour Philippe Bergerôo, il s’agit là aussi d’un match « capital ». « C’est une équipe qui perd très peu de matchs, et qui sera difficile à jouer, mais il faudra ne pas relâcher la pression face à la Colombie, qui a fait de bons résultats récemment (dont un nul contre le Brésil), ou encore face au Mexique, qui est une équipe très technique, avec des joueuses de haut niveau qui évoluent pour la plupart aux Etats-Unis. N’oublions pas que l’objectif premier est de sortir des phases de poules ».
Mais l’objectif principal des Bleues sera au-delà et à la hauteur de l’attente des deux dernières quatrièmes places aux JO en 2012 et la Coupe du Monde en 2011. Ce sera donc une place sur le podium qu’il faudra au minimum atteindre, afin de préparer au mieux les futures compétitions, notamment les JO de 2016 à Rio et surtout la Coupe du monde 2019, qui se déroulera en France.
A Paris,
Vincent Roussel