Bleues - Philippe BERGEROO : "Personne n'a paniqué"

Le sélectionneur des Bleues s'est satisfait du score, de la première place et de l'état d'esprit de son groupe. "J'ai la chance de travailler avec des super professionnelles", a-t-il une nouvelle fois rappelée.



Philippe Bergerôo est toujours invaincu avec les Bleues (Photo : Eric Baledent).
LE MATCH
"On a bien géré. On avait déjà observé cette équipe. On savait que les Hongroises allaient jouer à neuf derrière. On avait demandé aux filles d'être patientes. Quand on joue contre une formation si près de son but, c'est compliqué pour trouver la dernière passe parce qu'il n'y a pratiquement pas d'espaces. Il fallait la fixer dans l'axe avec le décrochage d'une attaquante pour ensuite aller sur les côtés. C'est ce qu'on avait travaillé à l'entraînement. Je suis satisfait du score et de l'abnégation qu'on mis les filles. A un-zéro à la mi-temps, personne n'a paniqué. C'est une très bonne chose pour les filles, le classement."

PAS D'OCCASIONS CONCÉDÉES
"Il fallait faire très attention parce que, si on ne fait pas la différence, elles ont deux ou trois joueuses devant qui sont capables de contrer. On a mis quatre buts, on n'a pas concédé d'occasion. Toutes les filles ont été sérieuses, appliquées. J'ai la chance de travailler avec des super professionnelles."

"On perdra un jour"

UN PARCOURS IDÉAL
"On avait tablé sur des sous objectifs. On se devait de prendre trois points contre le Kazakhstan, l'Autriche et contre la Hongrie. On a réalisé ce qu'on avait mis en place au niveau de notre tableau de marche."

UN ETAT D'ESPRIT IRRÉPROCHABLE
"Ça, c'est le foot féminin. A cinq minutes de la fin, il faut les calmer parce qu'elles veulent encore attaquer ! Mais elles savent aussi récupérer, entre les actions. Le public a l'air ravi et l'entraîneur que je suis est joyeux aussi de voir un état d'esprit comme ça dans un groupe."

DEJA DIX MOIS A LA TÊTE DES BLEUES
"Ma décision d'entraîner cette équipe de France était mûrement réfléchie. Je ne m'attendais pas du tout à relever ce challenge que le président m'a demandé. J'avais pris trois jours de réflexion, on est parti sur une histoire. On est désormais arrivé à la quatrième place mondiale. Mais le plus dur reste à faire, les première, deuxième et troisième places sont quand même occupées par des équipes énormes. Petit à petit, on fait notre chemin. Mais on perdra un jour !"


Jeudi 8 Mai 2014
Thibault Simonnet