Hervé Renard est passé par de nombreux sentiments face au Panama (photo FIFA WWC)
On se serait presque cru dans Stranger Things. Au terme d’un spectacle riche en buts (3-6), l’Équipe de France est parvenue à enchaîner pour finir la phase de groupes sur une large victoire, avec toutefois quelques bémols. "Le sentiment c’est qu’on est frustrées, collectivement et individuellement, d’avoir pris trois buts", a tenté de résumer Selma Bacha en zone mixte après la rencontre. "Mais il ne faut pas retenir que ça, on a produit de bonnes choses, on a eu de bonnes séquences, on a marqué beaucoup de buts. Le principal, c’est d’avoir obtenu la victoire et de terminer première du groupe, l’objectif est atteint".
Menées dès la 2e minute après le coup franc somptueux de Marta Cox, les Bleues ont, comme l’avait anticipé Hervé Renard, été loin de se promener : "Vous voyez par vous-même que le niveau s’élève, qu’il faut être concentrées dans chaque match et ne pas se laisser aller, comme on a pu le faire sur certaines parties du match", déplorait le coach à la chemise blanche en conférence de presse d’après-match.
"On ne s’attendait pas du tout à prendre ce premier but, a raconté la capitaine du soir, Grace Geyoro. C’est notre réaction qui a été positive en première période, on a réussi à reprendre la possession du jeu, à se créer des occasions, à combiner… Toutes les filles ont essayé de réagir après ce premier but qui n’est pas évident. On a eu une bonne réaction, après c’est plus compliqué, elles ont tout donné, elles ont été accrocheuses, elles ont essayé de nous mettre en difficulté... C’est la Coupe du monde, c’est pour ça qu’on l’aime parce qu’on peut voir des équipes qui se révèlent, des nations qui montrent qu’elles veulent inscrire leur empreinte malgré tout, c’est positif".
Menées dès la 2e minute après le coup franc somptueux de Marta Cox, les Bleues ont, comme l’avait anticipé Hervé Renard, été loin de se promener : "Vous voyez par vous-même que le niveau s’élève, qu’il faut être concentrées dans chaque match et ne pas se laisser aller, comme on a pu le faire sur certaines parties du match", déplorait le coach à la chemise blanche en conférence de presse d’après-match.
"On ne s’attendait pas du tout à prendre ce premier but, a raconté la capitaine du soir, Grace Geyoro. C’est notre réaction qui a été positive en première période, on a réussi à reprendre la possession du jeu, à se créer des occasions, à combiner… Toutes les filles ont essayé de réagir après ce premier but qui n’est pas évident. On a eu une bonne réaction, après c’est plus compliqué, elles ont tout donné, elles ont été accrocheuses, elles ont essayé de nous mettre en difficulté... C’est la Coupe du monde, c’est pour ça qu’on l’aime parce qu’on peut voir des équipes qui se révèlent, des nations qui montrent qu’elles veulent inscrire leur empreinte malgré tout, c’est positif".
Becho : "Il y a un grand pas d’effectué"
Becho a passé un nouveau cap en Bleue, titulaire et buteuse (photo FIFA WWC)
Alors que Hervé Renard a pu reposer un bon nombre de cadres, dont Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, les Bleues ont joué à se faire peur jusqu’au bout : « La première période a été très bonne. En deuxième, celles qui sont entrées (Majri et Asseyi à la pause, Fazer à l’heure de jeu, NDLR) n’ont pas été comme elles auraient dû l’être", a dit le sélectionneur Tricolore. "On est tombées dans la facilité en oubliant qu’un match de Coupe du monde ça se respecte", a-t-il rappelé en référence au retour des Panaméennes, de 1-5 à 3-5, avant le but libérateur d’une excellente Becho.
"C’est incroyable ! Il y a un an jour pour jour j’étais à la Coupe du monde U20, et je me dis qu’il y a un grand pas d’effectué, je suis hyper contente", a savouré l’épatante ailière droite à la fin du match. Les Bleues ont maintenant 6 jours avant de jouer probablement la Colombie ou l’Allemagne, à Adélaïde. "Je ne sais pas ce qui nous irait le mieux, ça va être à nous d’imposer notre jeu", a réagi Geyoro lorsque la question sur sa préférence pour le prochain tour a été posée.
"Je n’ai aucune préférence, je vais voir ce qu’il se passe, c’est plus facile d’attendre dans son fauteuil que de le vivre, a indiqué Hervé Renard. Ce sera deux équipes de qualité, à nous de nous préparer". "On est dans une Coupe du monde spéciale parce que tout le monde peut se faire éliminer, comme on l’a vu avec le Brésil ou l’Italie, a pour sa part lancé Selma Bacha. France-Allemagne, c’est une grande affiche mais à titre personnel, je dis ce que je pense, je n’ai pas peur de l’Allemagne. Je sais qu’on peut le faire, la Colombie l’a fait alors pourquoi pas nous. A nous de n’avoir peur de personne ».
"C’est incroyable ! Il y a un an jour pour jour j’étais à la Coupe du monde U20, et je me dis qu’il y a un grand pas d’effectué, je suis hyper contente", a savouré l’épatante ailière droite à la fin du match. Les Bleues ont maintenant 6 jours avant de jouer probablement la Colombie ou l’Allemagne, à Adélaïde. "Je ne sais pas ce qui nous irait le mieux, ça va être à nous d’imposer notre jeu", a réagi Geyoro lorsque la question sur sa préférence pour le prochain tour a été posée.
"Je n’ai aucune préférence, je vais voir ce qu’il se passe, c’est plus facile d’attendre dans son fauteuil que de le vivre, a indiqué Hervé Renard. Ce sera deux équipes de qualité, à nous de nous préparer". "On est dans une Coupe du monde spéciale parce que tout le monde peut se faire éliminer, comme on l’a vu avec le Brésil ou l’Italie, a pour sa part lancé Selma Bacha. France-Allemagne, c’est une grande affiche mais à titre personnel, je dis ce que je pense, je n’ai pas peur de l’Allemagne. Je sais qu’on peut le faire, la Colombie l’a fait alors pourquoi pas nous. A nous de n’avoir peur de personne ».