Eugénie Le Sommer et les Bleues évolueront dans un stade plein
À quinze jours du début de la Coupe du Monde de la FIFA 2015 au Canada, l’engouement autour de l’Equipe de France féminine grandit sans cesse. Son match contre la Russie, ce vendredi au stade Gaston-Petit de Châteauroux (21h00), se disputera ainsi à guichets fermés devant 12 500 spectateurs.
Après dix jours de préparation, la France entre dans une nouvelle étape avec cette rencontre amicale. Pour Camille Abily, ce match reste dans le cadre de la préparation et la tête n'est pas encore au Canada : "On est encore loin mais on n'y pense pas encore. Quand on sera au Canada, on y pensera enfin (...) Je veux profiter de chaque instant même si la préparation, ce n'est pas forcément ce que je préfère".
Après dix jours de préparation, la France entre dans une nouvelle étape avec cette rencontre amicale. Pour Camille Abily, ce match reste dans le cadre de la préparation et la tête n'est pas encore au Canada : "On est encore loin mais on n'y pense pas encore. Quand on sera au Canada, on y pensera enfin (...) Je veux profiter de chaque instant même si la préparation, ce n'est pas forcément ce que je préfère".
"Faire tourner l'effectif"
Pour le sélectionneur, cette rencontre sera l'occasion de faire tourner l'effectif en cette fin de saison où les pépins physiques seront à suivre de très près. "Le plus important, c'est de ne pas avoir des blessées, c'est une période difficile pour les joueuses avec un travail physique de fin de saison" soulignait le sélectionneur.
On pourrait donc assister à la participation d'habituelles remplaçantes et le ménagement des Parisiennes qui ont joué il y a une semaine la finale de la Ligue des Champions. Il n'y a d'ailleurs pas de doute sur ces choix : "Ce match contre la Russie va me permettre de faire tourner l'effectif car en cette fin de saison, certaines filles sont fatiguées. On va être très attentif sur ce que l'on va faire sur ces deux matchs".
On pourrait donc assister à la participation d'habituelles remplaçantes et le ménagement des Parisiennes qui ont joué il y a une semaine la finale de la Ligue des Champions. Il n'y a d'ailleurs pas de doute sur ces choix : "Ce match contre la Russie va me permettre de faire tourner l'effectif car en cette fin de saison, certaines filles sont fatiguées. On va être très attentif sur ce que l'on va faire sur ces deux matchs".
Un réel engouement
"On sent qu'il y a du monde derrière nous", apprécie le coach
Au delà des aspects préparatoires, cette rencontre est aussi la confirmation d'une popularité de plus en plus importantes pour les Françaises qui joueront à guichets fermés à Châteauroux. Sabrina Delannoy apprécie d'ailleurs cet enthousiasme : "Petit à petit, on rentre dans le vif du sujet et l'on sent autour de nous un réel engouement. La FFF met beaucoup de moyens pour promouvoir le fait que l'on va au Canada. Les deux matchs de préparation qui nous restent se joueront devant beaucoup de monde. Tout ça fait que l'on sent qu'il y a du monde derrière nous".
Une compétition charnière pour les Bleues, qui avaient connu une reconnaissance en 2011 en atteignant les demi-finales. Quatre ans plus tard, la situation a évolué mais beaucoup de choses restent à faire comme le rappelle le sélectionneur : "C'est un moment capital pour le foot féminin. Si on arrive à faire une bonne Coupe du Monde au Canada, on a derrière la Coupe du Monde 2019, ce sera une progression considérable pour le football féminin. Ce qui nous manque par rapport aux autres nations : on a 84 000 licenciés, l'Allemagne, c'est 250 000, les Etats-Unis c'est 7 millions. On est toujours en retard par rapport à d'autres pays".
Après cette rencontre face à la Russie, les Bleues rencontreront ensuite l’Ecosse, le jeudi 28 mai (21h00) au stade Marcel-Picot de Nancy, avant de se tourner vers le Canada.
Une compétition charnière pour les Bleues, qui avaient connu une reconnaissance en 2011 en atteignant les demi-finales. Quatre ans plus tard, la situation a évolué mais beaucoup de choses restent à faire comme le rappelle le sélectionneur : "C'est un moment capital pour le foot féminin. Si on arrive à faire une bonne Coupe du Monde au Canada, on a derrière la Coupe du Monde 2019, ce sera une progression considérable pour le football féminin. Ce qui nous manque par rapport aux autres nations : on a 84 000 licenciés, l'Allemagne, c'est 250 000, les Etats-Unis c'est 7 millions. On est toujours en retard par rapport à d'autres pays".
Après cette rencontre face à la Russie, les Bleues rencontreront ensuite l’Ecosse, le jeudi 28 mai (21h00) au stade Marcel-Picot de Nancy, avant de se tourner vers le Canada.