Les autres « non victoires » ont toutes eu lieu lors de la tournée du mois de juin dont l’organisation en fin de saison n’était pas propice à la performance avec un match face au Brésil à peine descendues d’avion et quelques jours seulement après la finale de la Coupe de France qui avait opposées Lyon à Paris, et toutes les aspirantes titulaires à l’exception de Gaëtane Thiney.
Philippe Bergerôo a donc composé une équipe très remaniée où plusieurs joueuses ont connu leur seule titularisation de l’année (Anaig Butel, Viviane Asseyi, Laetitia Tonazzi) ou presque (Julie Soyer, Céline Deville, Kheira Hamraoui et Marina Makanza n’auront eu qu’une ou deux autres titularisations). Ajouté à l’expulsion dès la première mi-temps de Wendie Renard, le nul concédé face à la sixième nation mondiale n’inspire pas l’inquiétude surtout depuis que la revanche a eu lieu et a été remportée.
Pour la suite de la tournée, les prestations ont été plus convaincantes, mais pas au point de venir à bout des États-Unis. Les Bleues passeront le premier match à courir après le but de Sydney Leroux et le second à courir après Alex Morgan, entrée à la mi-temps et qui par deux fois permettra aux Américaines de rejoindre la France au score.
Philippe Bergerôo a donc composé une équipe très remaniée où plusieurs joueuses ont connu leur seule titularisation de l’année (Anaig Butel, Viviane Asseyi, Laetitia Tonazzi) ou presque (Julie Soyer, Céline Deville, Kheira Hamraoui et Marina Makanza n’auront eu qu’une ou deux autres titularisations). Ajouté à l’expulsion dès la première mi-temps de Wendie Renard, le nul concédé face à la sixième nation mondiale n’inspire pas l’inquiétude surtout depuis que la revanche a eu lieu et a été remportée.
Pour la suite de la tournée, les prestations ont été plus convaincantes, mais pas au point de venir à bout des États-Unis. Les Bleues passeront le premier match à courir après le but de Sydney Leroux et le second à courir après Alex Morgan, entrée à la mi-temps et qui par deux fois permettra aux Américaines de rejoindre la France au score.
Rencontre avec six des dix meilleures nations mondiales...
Le reste du tableau n’est donc constitué que de victoires. La nécessaire mais sans difficulté phase qualificative mise à part, la France a rencontré des adversaires de qualité puisque six des dix meilleures nations mondiales ont croisé sa route pour cinq victoires, deux nuls et une défaite.
Pour retrouver trace d’une telle densité d’affrontement, il faut remonter à 2005 et 2006. En 2005, les Bleues d’Élisabeth Loisel qui étaient septièmes avaient rencontré l’Allemagne (1re), les États-Unis (2e), trois fois la Norvège (3e), la Suède (5e), le Danemark (8e) et l’Italie (10e) pour deux défaites contre l’Allemagne et les États-Unis, un nul contre la Norvège et cinq victoires, soit un bilan assez semblable à celui de cette année.
Trois de ces matchs (Italie, Norvège et Allemagne) avaient pour cadre le premier tour de l’Euro où les Bleues avaient concédé le nul à des Norvégiennes qu’elles avaient pourtant battu deux fois pour commencer l’année. Les matchs contre les États-Unis, le Danemark et la Suède (plus un match contre la Finlande) avaient lieu lors du tournoi de l’Algarve où les Bleues avaient pris la troisième place.
Pour retrouver trace d’une telle densité d’affrontement, il faut remonter à 2005 et 2006. En 2005, les Bleues d’Élisabeth Loisel qui étaient septièmes avaient rencontré l’Allemagne (1re), les États-Unis (2e), trois fois la Norvège (3e), la Suède (5e), le Danemark (8e) et l’Italie (10e) pour deux défaites contre l’Allemagne et les États-Unis, un nul contre la Norvège et cinq victoires, soit un bilan assez semblable à celui de cette année.
Trois de ces matchs (Italie, Norvège et Allemagne) avaient pour cadre le premier tour de l’Euro où les Bleues avaient concédé le nul à des Norvégiennes qu’elles avaient pourtant battu deux fois pour commencer l’année. Les matchs contre les États-Unis, le Danemark et la Suède (plus un match contre la Finlande) avaient lieu lors du tournoi de l’Algarve où les Bleues avaient pris la troisième place.
Suède, Allemagne et Brésil au tableau de chasse
L'Allemagne au tableau de chasse des Bleues (photo DFB)
En 2006, la France avait non seulement participé à l’Algarve, mais à un tournoi en Chine préparatoire à la Coupe du monde qui s’y déroulerait un an après (sans les Bleues). Ce qui avait été l’occasion de rencontrer deux fois la Chine (alors 9e) et les États-Unis (2e), ainsi que la Norvège (3e), la Suède (4e) et le Danemark.
Le bilan de ces sept matchs avait été nettement moins bon, avec une seule victoire contre la Chine, deux défaites contre les États-Unis et la Suède et quatre matchs nuls (dont un contre les États-Unis qui restait jusqu’au mois de juin le seul résultats contre les Américaines).
La différence avec cette année tient sans doute dans le résultat contre l’Allemagne et dans la manière.
Les Bleues ont semblé beaucoup plus convaincantes dans les matchs contre la Suède, l’Allemagne et le Brésil, ce qui semble indiquer que le plan de jeu est bâti pour jouer contrer les meilleures équipes du monde et non pas pour battre le plus lourdement possible les autres.
Les difficultés éprouvées contre les États-Unis tiennent sans doute en partie à l’organisation de la tournée. Pour s’en convaincre les Bleues joueront probablement leur prochain matchs contre les Américaines le 7 février, sans doute à Lorient histoire de se préparer aux terrains synthétiques qui sont toujours prévus pour la Coupe du monde.
Par CHR$
Le bilan de ces sept matchs avait été nettement moins bon, avec une seule victoire contre la Chine, deux défaites contre les États-Unis et la Suède et quatre matchs nuls (dont un contre les États-Unis qui restait jusqu’au mois de juin le seul résultats contre les Américaines).
La différence avec cette année tient sans doute dans le résultat contre l’Allemagne et dans la manière.
Les Bleues ont semblé beaucoup plus convaincantes dans les matchs contre la Suède, l’Allemagne et le Brésil, ce qui semble indiquer que le plan de jeu est bâti pour jouer contrer les meilleures équipes du monde et non pas pour battre le plus lourdement possible les autres.
Les difficultés éprouvées contre les États-Unis tiennent sans doute en partie à l’organisation de la tournée. Pour s’en convaincre les Bleues joueront probablement leur prochain matchs contre les Américaines le 7 février, sans doute à Lorient histoire de se préparer aux terrains synthétiques qui sont toujours prévus pour la Coupe du monde.
Par CHR$