Camille Abily (photo LMP)
Camille, ce match contre l'Écosse constitue t-il, déjà, une sorte de finale ?
Oui en quelque sorte parce que c'est la deuxième meilleure équipe du groupe. Nous sommes à domicile et c'est super important de faire un bon résultat chez nous. Elles ont déjà fait un faux pas contre le Pays de Galles, ça nous laisse une petite marge par rapport à la qualif'. C'est important de gagner pour le groupe et par rapport à ce que l'on a démontré auparavant.
Une victoire et vous seriez quasiment qualifié pour l'Euro...
Oui (pas convaincue) mais il faut que l'on gagne tous nos autres matches. Il y a parfois des matches à l'extérieur qui ne sont jamais évidents. Mais c'est sûr que pour aller à l'Euro, ça passe par une victoire contre l'Écosse. On les avait joué à Brest l'an dernier (1-1) et au tournoi de Chypre (victoire 3-0). J'ai revu les images et cette équipe progresse de plus en plus. Outre leurs qualités athlétiques, elles essayent de produire du jeu parce qu'elles ont des joueuses très fortes techniquement. A Brest, même si le contexte était particulier parce que c'était une semaine avant la finale de la Ligue des Champions et que tout le monde avait joué mais malgré tout, on avait été un peu en difficulté. A Chypre, on a pris encore un peu plus de confiance mais attention à l'excès de confiance. Il faudra se méfier de cette formation.
Ça serait votre treizième victoire consécutive, il y a ce risque d'être trop confiante?
Non, le staff et Bruno (Bini) nous ont bien mis en garde. On sait que ce ne sera pas facile, c'est une bonne équipe en face. La confiance qu'on a ne peut-être que positive même s'il faut faire attention. On ne va pas s'enflammer parce qu'on a fait de bons résultats, au contraire ça va mettre nos qualités encore plus en avant et cela doit nous permettre de ne pas avoir peur, d'oser, de jouer. Et avec nos qualités, il n'y a pas de souci, on est supérieur techniquement.
Oui en quelque sorte parce que c'est la deuxième meilleure équipe du groupe. Nous sommes à domicile et c'est super important de faire un bon résultat chez nous. Elles ont déjà fait un faux pas contre le Pays de Galles, ça nous laisse une petite marge par rapport à la qualif'. C'est important de gagner pour le groupe et par rapport à ce que l'on a démontré auparavant.
Une victoire et vous seriez quasiment qualifié pour l'Euro...
Oui (pas convaincue) mais il faut que l'on gagne tous nos autres matches. Il y a parfois des matches à l'extérieur qui ne sont jamais évidents. Mais c'est sûr que pour aller à l'Euro, ça passe par une victoire contre l'Écosse. On les avait joué à Brest l'an dernier (1-1) et au tournoi de Chypre (victoire 3-0). J'ai revu les images et cette équipe progresse de plus en plus. Outre leurs qualités athlétiques, elles essayent de produire du jeu parce qu'elles ont des joueuses très fortes techniquement. A Brest, même si le contexte était particulier parce que c'était une semaine avant la finale de la Ligue des Champions et que tout le monde avait joué mais malgré tout, on avait été un peu en difficulté. A Chypre, on a pris encore un peu plus de confiance mais attention à l'excès de confiance. Il faudra se méfier de cette formation.
Ça serait votre treizième victoire consécutive, il y a ce risque d'être trop confiante?
Non, le staff et Bruno (Bini) nous ont bien mis en garde. On sait que ce ne sera pas facile, c'est une bonne équipe en face. La confiance qu'on a ne peut-être que positive même s'il faut faire attention. On ne va pas s'enflammer parce qu'on a fait de bons résultats, au contraire ça va mettre nos qualités encore plus en avant et cela doit nous permettre de ne pas avoir peur, d'oser, de jouer. Et avec nos qualités, il n'y a pas de souci, on est supérieur techniquement.
"A Brest, on avait eu un peu de difficulté à bouger leur bloc et à trouver la faille"
L'impact physique sera l'une des clés ?
On est capable de rivaliser physiquement, je ne me fais pas de souci là-dessus. Après, il faudra arriver à mettre en place notre jeu, comme on a su le faire ces derniers temps. Si on arrive à jouer dans les intervalles, à être propre techniquement, on marquera.
Avec votre victoire à Chypre, les Écossaises vont se méfier encore un peu plus de vous ?
Elles vont se méfier de nous mais c'est une équipe très bien regroupée avec deux lignes de quatre et deux attaquantes qui défendent très bien ensemble. Et puis leur entraîneur (Anna Signeul) les fait vraiment bien travailler défensivement. A Brest, on avait eu un peu de difficulté à bouger leur bloc et à trouver la faille. Je pense qu'il faudra être patiente si on n'arrive pas à marquer rapidement. On devra aussi les déstabiliser le plus possible en étant propre techniquement et en jouant rapidement.
On est capable de rivaliser physiquement, je ne me fais pas de souci là-dessus. Après, il faudra arriver à mettre en place notre jeu, comme on a su le faire ces derniers temps. Si on arrive à jouer dans les intervalles, à être propre techniquement, on marquera.
Avec votre victoire à Chypre, les Écossaises vont se méfier encore un peu plus de vous ?
Elles vont se méfier de nous mais c'est une équipe très bien regroupée avec deux lignes de quatre et deux attaquantes qui défendent très bien ensemble. Et puis leur entraîneur (Anna Signeul) les fait vraiment bien travailler défensivement. A Brest, on avait eu un peu de difficulté à bouger leur bloc et à trouver la faille. Je pense qu'il faudra être patiente si on n'arrive pas à marquer rapidement. On devra aussi les déstabiliser le plus possible en étant propre techniquement et en jouant rapidement.
"Aller sur un podium olympique, ça doit être fantastique"
Personnellement vous avez disputé huit matches en moins d'un mois, ce n'est pas trop dur à gérer ?
Ce sont les coaches qui gèrent. A Chypre, « Soub » a été blessé et il y a eu moins de turn over mais, à Lyon, Patrice (Lair) a géré les temps de jeu. J'ai regardé le match de Coupe de France en tribune et contre Brondby, j'ai joué 60 minutes, donc ça va. Avec la sélection aussi, Philippe (Joly) et Bruno ont mis en place beaucoup de récupération donc la semaine nous a fait du bien. Cela fait une semaine que l'on n'a pas joué. On a bien récupéré et on a hâte de jouer demain. Tout est mis à notre disposition pour qu'on soit le plus en forme possible.
La Coupe du monde, les JO, la Ligue des Champions, le championnat, les Coupes, ça fait des saisons de folie...
J'aime bien, on avait plein d'objectifs l'an dernier, là c'est pareil. On fait du foot pour vivre toutes ces émotions que ce soit en sélection ou en club. J'ai revu les images de la finale de Ligue des Champions et on a envie de revivre ces moments qui sont tellement forts. La Coupe du monde, c'est pareil et on a la chance de refaire les J.O. un an après. Ce n'est que du bonheur. Je serai contente de ne pas avoir trop de vacances si je vais aux Jeux cet été (rires).
Vous y pensez déjà ?
Un petit peu mais on m'en parle plus que je n'y pense vraiment. En ce moment, on remplit toutes les feuilles de contrôle antidopage mais on est d'abord tourné sur ces deux matches avec l'équipe de France et sur nos objectifs en club. On n'a pas trop le temps d'y penser, c'est plus les gens qui nous parlent des Jeux. En tout cas, on a hâte de découvrir ça et j'espère qu'on aura l'occasion de voir d'autres athlètes. On ne ne peut pas faire la cérémonie d'ouverture parce que c'est la veille d'un match mais j'espère que l'on participera à la cérémonie de clôture. Aller sur un podium olympique, ça doit être fantastique...
T.S.
Ce sont les coaches qui gèrent. A Chypre, « Soub » a été blessé et il y a eu moins de turn over mais, à Lyon, Patrice (Lair) a géré les temps de jeu. J'ai regardé le match de Coupe de France en tribune et contre Brondby, j'ai joué 60 minutes, donc ça va. Avec la sélection aussi, Philippe (Joly) et Bruno ont mis en place beaucoup de récupération donc la semaine nous a fait du bien. Cela fait une semaine que l'on n'a pas joué. On a bien récupéré et on a hâte de jouer demain. Tout est mis à notre disposition pour qu'on soit le plus en forme possible.
La Coupe du monde, les JO, la Ligue des Champions, le championnat, les Coupes, ça fait des saisons de folie...
J'aime bien, on avait plein d'objectifs l'an dernier, là c'est pareil. On fait du foot pour vivre toutes ces émotions que ce soit en sélection ou en club. J'ai revu les images de la finale de Ligue des Champions et on a envie de revivre ces moments qui sont tellement forts. La Coupe du monde, c'est pareil et on a la chance de refaire les J.O. un an après. Ce n'est que du bonheur. Je serai contente de ne pas avoir trop de vacances si je vais aux Jeux cet été (rires).
Vous y pensez déjà ?
Un petit peu mais on m'en parle plus que je n'y pense vraiment. En ce moment, on remplit toutes les feuilles de contrôle antidopage mais on est d'abord tourné sur ces deux matches avec l'équipe de France et sur nos objectifs en club. On n'a pas trop le temps d'y penser, c'est plus les gens qui nous parlent des Jeux. En tout cas, on a hâte de découvrir ça et j'espère qu'on aura l'occasion de voir d'autres athlètes. On ne ne peut pas faire la cérémonie d'ouverture parce que c'est la veille d'un match mais j'espère que l'on participera à la cérémonie de clôture. Aller sur un podium olympique, ça doit être fantastique...
T.S.