Camille Abily après son penalty manqué (photo E Baledent/LMP)
Camille, c'est la fin d'une longue série d'invincibilité pour l'équipe de France en match amical, c'est embêtant ?
Ce n'est pas évident... On avait à cœur de gagner ce dernier match de préparation. On n'a pas su marquer. Moi la première. J'ai le tournant du match au bout du pied avec ce penalty. Si je le mets au fond, je pense que, mentalement, ça change tout. Mais c'est le football. Il ne faut pas se laisser abattre et rebondir surtout avec les échéances qui nous attendent à l'Euro. Mais on est quand même très déçu d'avoir perdu ce soir.
C'est plus facile de perdre ce soir que dans huit jours...
Oui, c'est facile de dire ça maintenant. Je pense quand même que l'Australie était une équipe qu'on pouvait battre. On a encore eu beaucoup d'occasions qu'on ne met pas au fond. Comme ce penalty. Et puis si on avait marqué au moins un but, mentalement, on aurait pu prendre le dessus et revenir encore plus fort.
Vous avez l'air de vous en vouloir sur ce penalty ?
Je pense que si je marque ça change tout mais je n'étais pas abattu. Je voulais essayer de me rattraper. Malheureusement, il y a hors jeu sur mon but de la tête.
Ce n'est pas évident... On avait à cœur de gagner ce dernier match de préparation. On n'a pas su marquer. Moi la première. J'ai le tournant du match au bout du pied avec ce penalty. Si je le mets au fond, je pense que, mentalement, ça change tout. Mais c'est le football. Il ne faut pas se laisser abattre et rebondir surtout avec les échéances qui nous attendent à l'Euro. Mais on est quand même très déçu d'avoir perdu ce soir.
C'est plus facile de perdre ce soir que dans huit jours...
Oui, c'est facile de dire ça maintenant. Je pense quand même que l'Australie était une équipe qu'on pouvait battre. On a encore eu beaucoup d'occasions qu'on ne met pas au fond. Comme ce penalty. Et puis si on avait marqué au moins un but, mentalement, on aurait pu prendre le dessus et revenir encore plus fort.
Vous avez l'air de vous en vouloir sur ce penalty ?
Je pense que si je marque ça change tout mais je n'étais pas abattu. Je voulais essayer de me rattraper. Malheureusement, il y a hors jeu sur mon but de la tête.
« On ne vas pas se chercher d'excuses »
Votre entraîneur a relativisé cette défaite en se disant que c'était un mal pour un bien.
Oui, mais ce n'était pas notre but de perdre ce match. C'était un peu dur dans les jambes aussi. Mais on ne va pas se chercher d'excuses. Le gros problème, c'est le même qu'il y a quelques années, c'est le manque d'efficacité. Ce soir, on ne marque pas alors qu'on se crée beaucoup d'occasions. En plus, on encaisse deux buts... Ça fait mal. L'un sur coup de pied arrêté et l'autre sur une frappe de loin. La frappe est jolie mais personne ne cadre le porteur, personne ne l'attaque. C'est dommage.
Comment expliquez-vous ce manque de réalisme offensif ?
Physiquement, on n'est pas encore au top aussi. Il nous manque encore ce petit truc pour passer devant l'adversaire et avoir un temps d'avance. Mais il faut surtout qu'on arrête de se poser des questions et qu'on mette des buts. Tout le monde a envie de bien faire, ce n'est pas le problème. C'est difficile à expliquer. On a beaucoup raté. Dans la tête, à nous d'être encore plus fortes pour mettre le ballon au fond.
Oui, mais ce n'était pas notre but de perdre ce match. C'était un peu dur dans les jambes aussi. Mais on ne va pas se chercher d'excuses. Le gros problème, c'est le même qu'il y a quelques années, c'est le manque d'efficacité. Ce soir, on ne marque pas alors qu'on se crée beaucoup d'occasions. En plus, on encaisse deux buts... Ça fait mal. L'un sur coup de pied arrêté et l'autre sur une frappe de loin. La frappe est jolie mais personne ne cadre le porteur, personne ne l'attaque. C'est dommage.
Comment expliquez-vous ce manque de réalisme offensif ?
Physiquement, on n'est pas encore au top aussi. Il nous manque encore ce petit truc pour passer devant l'adversaire et avoir un temps d'avance. Mais il faut surtout qu'on arrête de se poser des questions et qu'on mette des buts. Tout le monde a envie de bien faire, ce n'est pas le problème. C'est difficile à expliquer. On a beaucoup raté. Dans la tête, à nous d'être encore plus fortes pour mettre le ballon au fond.