Camille Abily et les Lyonnaises peuvent se qualifier pour leur deuxième finale de Ligue des champions d'affilée (Photos : Alexandre Ortega)
Camille, 2-0, c’est le score idéal avant d’aller à Arsenal samedi ?
C’est sûr que c’est un score assez favorable surtout que nous n’avons encaissé aucun but. On est contentes de ce point de vue-là car partir avec un avantage de +2, c’est toujours intéressant. Maintenant on sait très bien que ce ne sera pas facile et on s’attend à un gros match là-bas.
Vous le redoutez ce match retour ?
Non, on l’aborde sereinement, comme tous les matches mais sans être trop tranquilles. Le coach nous a bien fait comprendre que l’on n’avait pas gagné et qu’il restait encore une manche à jouer. On se prépare en récupérant et en travaillant pour être en forme dès samedi.
Samedi, Patrice Lair avait parlé d’un « manque d’ambition » notamment dans le fait de ne pas avoir marqué ce troisième but. Vous êtes d’accord avec lui ?
Oui, on était dans une position favorable mais aussi délicate. Au milieu de terrain, on avait envie de marquer mais on savait qu’il ne fallait pas encaisser un, on n’a donc pas assez accompagné les actions de peur de se faire contrer et de se prendre un but qui aurait pu faire très mal à domicile. Mais c’est vrai qu’on a eu les occasions pour mettre ce troisième but.
C’est sûr que c’est un score assez favorable surtout que nous n’avons encaissé aucun but. On est contentes de ce point de vue-là car partir avec un avantage de +2, c’est toujours intéressant. Maintenant on sait très bien que ce ne sera pas facile et on s’attend à un gros match là-bas.
Vous le redoutez ce match retour ?
Non, on l’aborde sereinement, comme tous les matches mais sans être trop tranquilles. Le coach nous a bien fait comprendre que l’on n’avait pas gagné et qu’il restait encore une manche à jouer. On se prépare en récupérant et en travaillant pour être en forme dès samedi.
Samedi, Patrice Lair avait parlé d’un « manque d’ambition » notamment dans le fait de ne pas avoir marqué ce troisième but. Vous êtes d’accord avec lui ?
Oui, on était dans une position favorable mais aussi délicate. Au milieu de terrain, on avait envie de marquer mais on savait qu’il ne fallait pas encaisser un, on n’a donc pas assez accompagné les actions de peur de se faire contrer et de se prendre un but qui aurait pu faire très mal à domicile. Mais c’est vrai qu’on a eu les occasions pour mettre ce troisième but.
« Je ne nous vois pas faire que défendre »
Les Lyonnaises partent avec un matelas de deux buts
Finalement le plus gros adversaire de Lyon samedi, ce sera peut-être Lyon.
Oui et non. Nous sommes favorites, on l’a montré à l’aller, mais Arsenal est une bonne équipe avec un très bon milieu de terrain. On sait aussi qu’elles peuvent être dangereuses sur coups de pied arrêtés car elles ont une grosse densité physique. Il faudra être présente dans ces domaines-là et ne pas prendre de but, ce qui nous assurerait la qualification.
Comment l'OL va-t-il s’y prendre ? Attaquer et mettre ce but qui plierait le match ou alors gérer son avantage ?
Je ne sais pas trop. Le coach va nous le dire, on respectera ses consignes mais j’avais entendu qu’il voulait qu’on marque là-bas. De toute façon on ne va pas beaucoup changer notre jeu, je ne nous vois pas faire que défendre, ce n’est pas notre qualité, bien au contraire. C’est d'ailleurs en jouant comme ça qu'on risquerait de prendre des buts. On va jouer avec l’ambition de marquer mais sans se jeter à l’abordage et laisser des espaces dans notre dos.
Sur quoi insister pour se qualifier pour la finale ?
Il faudra répondre présent physiquement car elles vont vouloir attaquer forts et marquer rapidement. Ce sera à nous d’être bien en place dès le début du match. Et comme elles vont attaquer, il y aura des opportunités dans leur dos, il faudra être efficace et marquer ce petit but qui nous ferait vraiment du bien.
A la vue du match aller, Arsenal a-t-il les moyens de réagir ?
Même si elles n’ont pas été énormément dangereuses, elles possèdent une bonne équipe. C’est mentalement que ça va se jouer, si elles arrivent à nous mettre ce but, ça peut leur donner confiance et nous mettre en danger. Il ne faudra surtout pas encaisser ce but qui pourrait nous faire douter alors que si on est à 0-0, on aura des opportunités pour marquer et on sera toujours confiantes car on aura notre avantage de +2.
Oui et non. Nous sommes favorites, on l’a montré à l’aller, mais Arsenal est une bonne équipe avec un très bon milieu de terrain. On sait aussi qu’elles peuvent être dangereuses sur coups de pied arrêtés car elles ont une grosse densité physique. Il faudra être présente dans ces domaines-là et ne pas prendre de but, ce qui nous assurerait la qualification.
Comment l'OL va-t-il s’y prendre ? Attaquer et mettre ce but qui plierait le match ou alors gérer son avantage ?
Je ne sais pas trop. Le coach va nous le dire, on respectera ses consignes mais j’avais entendu qu’il voulait qu’on marque là-bas. De toute façon on ne va pas beaucoup changer notre jeu, je ne nous vois pas faire que défendre, ce n’est pas notre qualité, bien au contraire. C’est d'ailleurs en jouant comme ça qu'on risquerait de prendre des buts. On va jouer avec l’ambition de marquer mais sans se jeter à l’abordage et laisser des espaces dans notre dos.
Sur quoi insister pour se qualifier pour la finale ?
Il faudra répondre présent physiquement car elles vont vouloir attaquer forts et marquer rapidement. Ce sera à nous d’être bien en place dès le début du match. Et comme elles vont attaquer, il y aura des opportunités dans leur dos, il faudra être efficace et marquer ce petit but qui nous ferait vraiment du bien.
A la vue du match aller, Arsenal a-t-il les moyens de réagir ?
Même si elles n’ont pas été énormément dangereuses, elles possèdent une bonne équipe. C’est mentalement que ça va se jouer, si elles arrivent à nous mettre ce but, ça peut leur donner confiance et nous mettre en danger. Il ne faudra surtout pas encaisser ce but qui pourrait nous faire douter alors que si on est à 0-0, on aura des opportunités pour marquer et on sera toujours confiantes car on aura notre avantage de +2.
« Un bonheur de jouer devant 20 000 personnes »
(photo : Van Gol)
Vous jouerez à Boreham Wood, 4000 places, ça va vous changer de Gerland.
Oui, c’était un bonheur de jouer devant 20.000 spectateurs à Gerland mais on a quand même l’habitude des petits stades. On m’a dit que c’était petit au niveau des infrastructures mais aussi du terrain, il y aura donc beaucoup de duels. Ce sera plus intensif et avec plus de densité. Je ne sais pas s’il y aura du monde mais on sera prêtes pour jouer dans n’importe quelles conditions.
Vous vous attendiez à ce qu’il y ait autant de monde à Gerland samedi dernier ?
L’objectif du club, c’était d’atteindre entre 15 et 20 000 spectateurs, on a dit wahou ! c’est beaucoup, ça va être difficile. Et puis le club a fait une superbe « comm » ce qui a permis de remplir le stade de moitié, on était vraiment contente. Ca fait plaisir que de plus en plus de gens s’intéressent au foot féminin et à l’OL féminin.
20.000 personnes pour un match de foot féminin, la dernière fois, c'était l’équipe de France contre l'Angleterre à Saint-Etienne en 2002…
C’est super, on aimerait que ce soit comme ça plus régulièrement mais on ne se plaint pas. J'espère que les gens qui ont vu le spectacle samedi ont apprécié et qu’ils reviendront.
Oui, c’était un bonheur de jouer devant 20.000 spectateurs à Gerland mais on a quand même l’habitude des petits stades. On m’a dit que c’était petit au niveau des infrastructures mais aussi du terrain, il y aura donc beaucoup de duels. Ce sera plus intensif et avec plus de densité. Je ne sais pas s’il y aura du monde mais on sera prêtes pour jouer dans n’importe quelles conditions.
Vous vous attendiez à ce qu’il y ait autant de monde à Gerland samedi dernier ?
L’objectif du club, c’était d’atteindre entre 15 et 20 000 spectateurs, on a dit wahou ! c’est beaucoup, ça va être difficile. Et puis le club a fait une superbe « comm » ce qui a permis de remplir le stade de moitié, on était vraiment contente. Ca fait plaisir que de plus en plus de gens s’intéressent au foot féminin et à l’OL féminin.
20.000 personnes pour un match de foot féminin, la dernière fois, c'était l’équipe de France contre l'Angleterre à Saint-Etienne en 2002…
C’est super, on aimerait que ce soit comme ça plus régulièrement mais on ne se plaint pas. J'espère que les gens qui ont vu le spectacle samedi ont apprécié et qu’ils reviendront.
« J'ai même eu l'impression de ne jamais être partie de Lyon. »
Si les Lyonnaises se qualifient, elle se retrouveraient face à Duisbourg ou Potsdam (2-2 à l'aller) en finale
Comment vous sentez-vous dans ce groupe lyonnais après être arrivé cet été avec Sonia Bompastor ?
Très bien, je connaissais déjà la majorité des joueuses car j’avais joué avec la plupart avant de rejoindre les États-Unis. Je connais bien le staff, j’ai déjà travaillé avec Patrice, au sein du club, j’ai retrouvé mes repères très rapidement. C’est un club que j’apprécie, les gens sont super sympas. Il n’y a pas de souci. J'ai même eu l'impression de ne jamais être partie de Lyon.
Vous avez l’impression d’apporter un peu d’expérience à ce groupe avec Sonia ?
Sonia est encore plus expérimentée que moi. Avec ce que j’ai vécu aux États-Unis, ça m’a donné plus confiance en moi. J’essaye d’apporter cette petite expérience en plus mais je me contente de jouer et de donner le maximum avant tout.
Avez-vous déjà joué une demi-finale de ligue des champions ?
Deux. L’une avec Montpellier, on jouait contre Francfort, on avait fait 3-3 sur les deux matches et nous n'étions pas passé à cause des buts à l’extérieur. L’autre c'était avec Lyon contre Umea, on ne partait pas non plus favorites car Umea faisait partie des grands d’Europe. La différence avec cette année, c'est que nous sommes favorites et attendues par les autres formations.
Même avec votre expérience jouer une demi-finale de Ligue des Champions, c’est toujours particulier.
Bien sûr, on n’en joue pas tout le temps même si depuis quatre ans, Lyon y est régulièrement. Ce sont des matches avec une pression, un enjeu qui peuvent nous permettre d’aller en finale, ça fait partie des rêves, ce sont des matches qu’on a envie de jouer.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Très bien, je connaissais déjà la majorité des joueuses car j’avais joué avec la plupart avant de rejoindre les États-Unis. Je connais bien le staff, j’ai déjà travaillé avec Patrice, au sein du club, j’ai retrouvé mes repères très rapidement. C’est un club que j’apprécie, les gens sont super sympas. Il n’y a pas de souci. J'ai même eu l'impression de ne jamais être partie de Lyon.
Vous avez l’impression d’apporter un peu d’expérience à ce groupe avec Sonia ?
Sonia est encore plus expérimentée que moi. Avec ce que j’ai vécu aux États-Unis, ça m’a donné plus confiance en moi. J’essaye d’apporter cette petite expérience en plus mais je me contente de jouer et de donner le maximum avant tout.
Avez-vous déjà joué une demi-finale de ligue des champions ?
Deux. L’une avec Montpellier, on jouait contre Francfort, on avait fait 3-3 sur les deux matches et nous n'étions pas passé à cause des buts à l’extérieur. L’autre c'était avec Lyon contre Umea, on ne partait pas non plus favorites car Umea faisait partie des grands d’Europe. La différence avec cette année, c'est que nous sommes favorites et attendues par les autres formations.
Même avec votre expérience jouer une demi-finale de Ligue des Champions, c’est toujours particulier.
Bien sûr, on n’en joue pas tout le temps même si depuis quatre ans, Lyon y est régulièrement. Ce sont des matches avec une pression, un enjeu qui peuvent nous permettre d’aller en finale, ça fait partie des rêves, ce sont des matches qu’on a envie de jouer.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr