Cette finale de la Coupe de France restera dans les annales à plusieurs titres. Premièrement par son interruption de jeu de 72 minutes et de la confusion autour de la reprise du match. Deuxièmement par la victoire du PSG qui a mis à l'hégémonie lyonnaise grâce à Katoto. Troisièmement avec la dernière rencontre officielle d'Abily, Boulleau et Petit toutes finalement restées sur le banc. Quatrièmement avec un but refusé en toute fin de match et des débuts d'échauffourées sur le terrain. Enfin, le record d'affluence pour une finale féminine et ses 12 480 spectateurs au stade de la Meinau.
Vainqueur consécutivement d'un 12e championnat, d'une 3e Ligue des Champions, Lyon s'attaquait à une 7e Coupe de France d'affilée et Reynald Pedros alignait à deux joueuses près le onze de la finale remportée face à Wolfsbourg. Seules Buchanan remplaçait Mbock, et Peyraud-Magnin succédait à Bouhaddi blessée et opérée lundi. Du côté parisien, Lair en partenance pour Niort et en arrêt maladie, c'est Mendy qui était l'entraîneur avec un onze sans surprise et en présence de Formiga, incertaine depuis dimanche.
Vainqueur consécutivement d'un 12e championnat, d'une 3e Ligue des Champions, Lyon s'attaquait à une 7e Coupe de France d'affilée et Reynald Pedros alignait à deux joueuses près le onze de la finale remportée face à Wolfsbourg. Seules Buchanan remplaçait Mbock, et Peyraud-Magnin succédait à Bouhaddi blessée et opérée lundi. Du côté parisien, Lair en partenance pour Niort et en arrêt maladie, c'est Mendy qui était l'entraîneur avec un onze sans surprise et en présence de Formiga, incertaine depuis dimanche.
Katoto délivre le PSG
Sur le terrain, comme elles avaient sur le faire en championnat il y a deux semaines (0-0), les Parisiennes proposaient un solide bloc défensif surlequel les Lyonnaises allaient buter. Endler bloquait les rares ballons qui arrivaient jusqu'à elle. Son homologue n'allait pas avoir eu à jouer une action qu'elle s'inclinait sur un exploit personnel de Katoto (1-0, 16').
Les Lyonnaises n'arrivaient pas à se montrer en dangereuses et si Henry après un bon travail de Van de Sanden à droite arrivait à placer une frappe cadrée, Endler se couche bien sur sa gauche (37e). Henry avertie quelques minutes plus tard au terme d'une première période à oublier pour Lyon. A l'issue du match, Henry était très frustrée : "C'est un scénario assez catastrophique dans tous les sens du terme. On ne cherche pas d'excuses, on n'a pas été à la hauteur de ce soir. En première mi-temps, on n'y était pas que ce soit dans les duels, tactiquement, techniquement".
Les Lyonnaises n'arrivaient pas à se montrer en dangereuses et si Henry après un bon travail de Van de Sanden à droite arrivait à placer une frappe cadrée, Endler se couche bien sur sa gauche (37e). Henry avertie quelques minutes plus tard au terme d'une première période à oublier pour Lyon. A l'issue du match, Henry était très frustrée : "C'est un scénario assez catastrophique dans tous les sens du terme. On ne cherche pas d'excuses, on n'a pas été à la hauteur de ce soir. En première mi-temps, on n'y était pas que ce soit dans les duels, tactiquement, techniquement".
L'orage puis la confusion
22h18, l'orage gronde au dessus de la Meinau. L'arbitre Florence Guillemin prenait alors la décision d'interrompre le match. 45 minutes d'attente débutait alors, pendant lesquelles les officiels étudiaient différents cas de figure dont le report de la rencontre qui serait alors à rejouer intégralement et sur un score de 0-0. La difficulté, trouver une date, seul samedi prochain semblait idéal car une période FIFA débute dès lundi prochain avec l'absence des joueuses étrangères.
Malgré les apparences, un terrain gorgé d'eau, l'arbitre prononçait la reprise du match au-delà même des 45 minutes règlementaires. S'en suivait, une période de confusion avec des Parisiennes qui revenaient s'échauffer, et le camp lyonnais avec les dirigeants qui ne voulaient pas reprendre pour la sécurité des joueuses et l'application du règlement. Finalement, Wendie Renard et ses partenaires revenaient , la capitaine déclarant : "On montre qu'on est des grandes, on n'est pas des petites, on va revenir, même si les 45 minutes règlementaires sont passées".
Malgré les apparences, un terrain gorgé d'eau, l'arbitre prononçait la reprise du match au-delà même des 45 minutes règlementaires. S'en suivait, une période de confusion avec des Parisiennes qui revenaient s'échauffer, et le camp lyonnais avec les dirigeants qui ne voulaient pas reprendre pour la sécurité des joueuses et l'application du règlement. Finalement, Wendie Renard et ses partenaires revenaient , la capitaine déclarant : "On montre qu'on est des grandes, on n'est pas des petites, on va revenir, même si les 45 minutes règlementaires sont passées".
Un but refusé à l'OL
Le match reprenait mais les conditions n'étaient pas propices au football. Appuis difficiles, ballon ralenti ou trajectoire fusante, les Lyonnaises avaient alors une mission impossible pour revenir à la marque. Marozsan arrivait bien à déclencher une belle frappe de 25 m (70'), et Van de Sanden avait aussi l'occasion mais Endler sortait la parade décisive (90'). Pour le PSG, Katoto allait de nouveau inquiéter la défense lyonnaise mais le dos de Buchanan contrait le ballon (83').
Survenait enfin un dernier fait de match. Suite à un corner de Marozsan, le ballon était prolongé de la tête par Mbock sur Hegerberg qui concluait d'un coup de boule au second poteau (90+3'). Le but semblait valable mais l'arbitre le refusait sifflant une faute sur Endler alors que c'est l'une de ses partenaires qui l'avait bousculée.
Le PSG décrochait finalement son trophée grâce à sa pépite Katoto et pouvait inscrire une deuxième ligne à son palmarès. Côté lyonnais, le dernier mot de Wendie Renard en disait long : "On a été volée (...) Au moins, on peut se regarder dans une glace".
Survenait enfin un dernier fait de match. Suite à un corner de Marozsan, le ballon était prolongé de la tête par Mbock sur Hegerberg qui concluait d'un coup de boule au second poteau (90+3'). Le but semblait valable mais l'arbitre le refusait sifflant une faute sur Endler alors que c'est l'une de ses partenaires qui l'avait bousculée.
Le PSG décrochait finalement son trophée grâce à sa pépite Katoto et pouvait inscrire une deuxième ligne à son palmarès. Côté lyonnais, le dernier mot de Wendie Renard en disait long : "On a été volée (...) Au moins, on peut se regarder dans une glace".
Coupe de France Féminine - Finale
Jeudi 31 mai 2018 - 21h00
PARIS SAINT-GERMAIN (D1) - OLYMPIQUE LYONNAIS (D1) : 1-0 (1-0)
Strasbourg (Stade de la Meinau)
Spectateurs : 12 480
Temps orageux (26°C) - Terrain excellent puis gorgé d'eau (59')
Arbitres : Florence Guillemin assistée de Camille Soriano et Céline Bagrowski. 4e arbitre : Victoria Beyer
Match interrompu de 22h18 à 23h30 en raison d'un violent orage
But :
1-0 Marie-Antoinette KATOTO 16' (Diani s'arrache sur le côté droit de la surface face à Renard et Bacha qui contre son ballon. Ce dernier revient vers l'axe et Henry manque son tacle pour dégager. Katoto récupère et enchaîne un coup du sombréro par dessus Henry pour placer une reprise croisée du gauche qui termine sur la droite de Peyraud-Magnin)
Avertissements : Delie 29', Endler 81', Diani 90+2' pour le PSG ; Le Sommer 40', Henry 41', van de Sanden 52' pour Lyon
PSG : 16-Christiane Endler Mutinelli ; 17-Eve Périsset, 8-Erika Cristiano Dos Santos, 14-Irene Paredes Hernandez, 12-Ashley Lawrence ; 26-Onema Grace Geyoro ; 11-Kadidiatou Diani, 7-Aminata Diallo, 24-Formiga Miraildes Maciel Mota (cap.) (10-Jennifer Hermoso Fuentes 77'), 9-Marie-Antoinette Katoto (13-Sandy Baltimore 86') ; 18-Marie-Laure Delie. Entr.: Bernard Mendy
Non utilisées : 1-Katarzyna Kiedrzynek, 3-Laure Boulleau, 4-Paulina Dudek, 6-Andrine Hegerberg, 19-Lina Boussaha
Lyon : 1-Pauline Peyraud-Magnin ; 22-Lucia Bronze, 21-Kadeisha Buchanan, 3-Wendie Renard (cap.), 4-Selma Bacha (19-Shanice Van de Sanden 23') ; 6-Amandine Henry, 5-Saki Kumagai (20-Delphine Cascarino 46'), 10-Dzsenifer Marozsan ; 9-Eugénie Le Sommer, 14-Ada Hegerberg, 7-Amel Majri (29-Griedge Mbock Bathy Nka 82'). Entr.: Reynald Pedros
Non utilisées : 30-Romane Bruneau, 11-Kheira Hamraoui, 17-Corine Petit, 23-Camille Abily
Jeudi 31 mai 2018 - 21h00
PARIS SAINT-GERMAIN (D1) - OLYMPIQUE LYONNAIS (D1) : 1-0 (1-0)
Strasbourg (Stade de la Meinau)
Spectateurs : 12 480
Temps orageux (26°C) - Terrain excellent puis gorgé d'eau (59')
Arbitres : Florence Guillemin assistée de Camille Soriano et Céline Bagrowski. 4e arbitre : Victoria Beyer
Match interrompu de 22h18 à 23h30 en raison d'un violent orage
But :
1-0 Marie-Antoinette KATOTO 16' (Diani s'arrache sur le côté droit de la surface face à Renard et Bacha qui contre son ballon. Ce dernier revient vers l'axe et Henry manque son tacle pour dégager. Katoto récupère et enchaîne un coup du sombréro par dessus Henry pour placer une reprise croisée du gauche qui termine sur la droite de Peyraud-Magnin)
Avertissements : Delie 29', Endler 81', Diani 90+2' pour le PSG ; Le Sommer 40', Henry 41', van de Sanden 52' pour Lyon
PSG : 16-Christiane Endler Mutinelli ; 17-Eve Périsset, 8-Erika Cristiano Dos Santos, 14-Irene Paredes Hernandez, 12-Ashley Lawrence ; 26-Onema Grace Geyoro ; 11-Kadidiatou Diani, 7-Aminata Diallo, 24-Formiga Miraildes Maciel Mota (cap.) (10-Jennifer Hermoso Fuentes 77'), 9-Marie-Antoinette Katoto (13-Sandy Baltimore 86') ; 18-Marie-Laure Delie. Entr.: Bernard Mendy
Non utilisées : 1-Katarzyna Kiedrzynek, 3-Laure Boulleau, 4-Paulina Dudek, 6-Andrine Hegerberg, 19-Lina Boussaha
Lyon : 1-Pauline Peyraud-Magnin ; 22-Lucia Bronze, 21-Kadeisha Buchanan, 3-Wendie Renard (cap.), 4-Selma Bacha (19-Shanice Van de Sanden 23') ; 6-Amandine Henry, 5-Saki Kumagai (20-Delphine Cascarino 46'), 10-Dzsenifer Marozsan ; 9-Eugénie Le Sommer, 14-Ada Hegerberg, 7-Amel Majri (29-Griedge Mbock Bathy Nka 82'). Entr.: Reynald Pedros
Non utilisées : 30-Romane Bruneau, 11-Kheira Hamraoui, 17-Corine Petit, 23-Camille Abily