Pedro MARTINEZ LOSA (entraîneur, Bordeaux) : "On a exposé des joueuses à de nombreux risques"
Pour ce match, je pense que tous les coachs sont d’accord pour dire qu’on n’a pas eu assez de temps pour se préparer. Il y avait un risque de blessure élevé. Les deux équipes ont beaucoup souffert. On a vu les joueuses de Lyon et Guingamp souffrir aussi. On a eu quatre blessures ici aujourd’hui, sans compter celles de la semaine. Je pense qu’on aurait dû avoir au moins huit semaines de préparation. Mais la fédération a décidé qu’il fallait jouer à cette date. Je pense qu’on a exposé des joueuses à de nombreux risques.
On a fait un bon match d'un bon niveau contre le PSG. C’est un adversaire très difficile mais je suis très fier de mes filles. On est déçu, car on voulait gagner et on a tout fait pour. L'équipe a tout tenté pour gagner et progresser. Elles ont été cherchées dans leurs ressources et ont réussi à faire jeu égal avec le PSG. Il ne faut pas oublier que l'on a joué l'une des meilleures équipes de France et du Monde qui comme Lyon joue la Ligue des Champions. D'un côté, il y a de la fierté et de l'autre côté on ressent de la déception, car on était tout près.
On a fait un bon match d'un bon niveau contre le PSG. C’est un adversaire très difficile mais je suis très fier de mes filles. On est déçu, car on voulait gagner et on a tout fait pour. L'équipe a tout tenté pour gagner et progresser. Elles ont été cherchées dans leurs ressources et ont réussi à faire jeu égal avec le PSG. Il ne faut pas oublier que l'on a joué l'une des meilleures équipes de France et du Monde qui comme Lyon joue la Ligue des Champions. D'un côté, il y a de la fierté et de l'autre côté on ressent de la déception, car on était tout près.
Charlotte BILBAULT (capitaine, Bordeaux) : "On s'est complètement laisser aller par l'aspect tactique"
On a été solide en première mi-temps. On a respecté le plan de jeu du coach. On avait bien travaillé tactiquement. On était bien en place. En deuxième mi-temps, on a reculé. On a pris le premier but, je n'ai pas été au marquage, on le paye cash. On s'est complètement laisser aller par l'aspect tactique. On n'y était plus. Le deuxième but est un exploit individuel. On n'est pas très loin, mais ce qui nous importe c'est la victoire. C'est frustrant car en première mi-temps, on y était et finalement on perd le match 2-1. Cela faisait cinq mois que l'on n'avait pas joué. Physiquement, cela a été très dur, il faut reprendre du rythme, des automatismes. Maintenant on va se concentrer sur le championnat.
Olivier ECHOUAFNI (entraîneur, PSG) : "Le banc de touche qui a fait la différence"
On revient peut-être un peu de loin, cette victoire, on a été vraiment la chercher. Quelque part ce sont les plus belles victoires, celles qui forgent aussi un groupe. On a été malmené dans une première période que l'on avait plutôt bien démarrée mais par manque d'efficacité, on n'avait pas marqué ce premier but. Une erreur de notre part et cela nous coûte ce premier but. Après les filles ont perdu confiance et ont commencé à douter. Il fallait que l'on élève notre niveau et ensuite Bordeaux allait avoir des difficultés. On a eu quand même énormément de situations, on aurait dû marquer plus rapidement. Finalement le doute ne s'est pas installé. C'est finalement le banc de touche qui a fait la différence. Nos quatre joueuses qui sont entrées ont amené de la fraîcheur. Elles ont été décisives et ce sont elles aujourd'hui qui récompensent l'ensemble du travail du groupe. Il y avait beaucoup d'incertitudes, cela faisait cinq mois que l'on n'avait pas joué, il y avait de l'engagement mais c'était un match à enjeu. Une finale à aller chercher. Le plus important, c'était de se qualifier face à une équipe de Bordeaux qui a été très valeureuse. On va aller à Auxerre pour aller chercher le titre.
Perle MORRONI (joueuse, PSG) : "On était bien physiquement"
C'était le premier match depuis cinq mois. On savait que cela allait très compliqué contre une équipe de Bordeaux qui s'est bien préparé. Quoi qu'il arrive, il ne fallait pas lâcher. Le coach nous avait dit que Bordeaux allait très forte en première période et qu'après cela allait se relâcher. Nous, on était bien physiquement même si on doit encore travailler. C'est cela qui a fait la différence.