Frédéric BIANCALANI (entraîneur, EAG) : "On a mis du cœur"
Frédéric Biancalani a pu apprécier la prestation de son équipe, tout comme son homologue lyonnais (photo EAG)
"On a montré de très belles choses. Cela a été compliqué, on ne s'est pas procuré beaucoup d'occasions mais on a eu du cœur. On avait à cœur de les emmerder (sic) le plus longtemps possible. On a bien fait les choses. On a mal joué quelques situations, on aurait pu mettre plus en danger cette équipe. On a manqué un peu d'ambitions offensivement pour pouvoir les embêter un peu plus, de courage pour certaines.
Le plan était de les embêter, d'aller les chercher, de mettre une grosse pression, chose qu'elles aiment moins, pas pour blesser la joueuse. Quand on connaît la qualité technique qu'il y a en face, il faut tout de suite aller dans le duel, essayer de gagner son un-contre-un pour mettre en péril cette équipe. Il fallait être ambitieux. J'ai un groupe jeune, et c'est le genre de matchs qui peut faire grandir dix fois plus vite.
Plus le temps passait, plus on y croyait un petit peu. On a manqué de justesse dans le dernier geste, dans la dernière passe. On a dû bricoler un petit peu, et je pense qu'on l'a plutôt bien fait. Mais il y a eu trop de situations laissées à l'adversaire. Il faut que l'on travaille pour gommer nos erreurs et que cela ne se reproduise pas contre d'autres équipes.
C'est normal que l'on a baissé le pied. Quand on remet les dates, c'est plus facile. Elles ont repris trois semaines avant nous. Maintenant on fait ce que l'on a pu avec les moyens que l'on avait. Quand on a quatre semaines d'entraînement après quatre mois d'arrêt, c'est difficile de remettre la machine en route. On a manqué un peu de jus à la fin. On n'a pas fait de matchs de préparation donc aujourd'hui on peut féliciter les filles.
Quand on rentre avec de la déception après une demi-finale contre l'OL, c'est sûr que c'est bien mais c'est aussi mal. On a réussi à faire des choses intéressantes mais pas suffisant face à cette équipe pour aller encore plus loin. C'est de bonne augure pour la suite du championnat.
Le plan était de les embêter, d'aller les chercher, de mettre une grosse pression, chose qu'elles aiment moins, pas pour blesser la joueuse. Quand on connaît la qualité technique qu'il y a en face, il faut tout de suite aller dans le duel, essayer de gagner son un-contre-un pour mettre en péril cette équipe. Il fallait être ambitieux. J'ai un groupe jeune, et c'est le genre de matchs qui peut faire grandir dix fois plus vite.
Plus le temps passait, plus on y croyait un petit peu. On a manqué de justesse dans le dernier geste, dans la dernière passe. On a dû bricoler un petit peu, et je pense qu'on l'a plutôt bien fait. Mais il y a eu trop de situations laissées à l'adversaire. Il faut que l'on travaille pour gommer nos erreurs et que cela ne se reproduise pas contre d'autres équipes.
C'est normal que l'on a baissé le pied. Quand on remet les dates, c'est plus facile. Elles ont repris trois semaines avant nous. Maintenant on fait ce que l'on a pu avec les moyens que l'on avait. Quand on a quatre semaines d'entraînement après quatre mois d'arrêt, c'est difficile de remettre la machine en route. On a manqué un peu de jus à la fin. On n'a pas fait de matchs de préparation donc aujourd'hui on peut féliciter les filles.
Quand on rentre avec de la déception après une demi-finale contre l'OL, c'est sûr que c'est bien mais c'est aussi mal. On a réussi à faire des choses intéressantes mais pas suffisant face à cette équipe pour aller encore plus loin. C'est de bonne augure pour la suite du championnat.
Solène DURAND (gardienne et capitaine, EAG) : "C'est de bonne augure pour la saison qui vient"
C'était compliqué, les repères avec une équipe remaniée qui n'est pas celle de l'année dernière, ni celle de la saison prochaine. C'est un peu compliqué de travailler dans ces conditions-là, il faut s'adapter. On s'est plutôt bien adapté à la situation. Il y avait de la tristesse, des pleurs. Mais c'est aussi une bonne chose, cela veut dire qu'il y a de l'ambition. C'est de bonne augure pour la saison qui vient, cela veut dire que l'on est compétitrices.
Cela fait toujours plaisir de jouer contre une telle équipe. Si on pouvait jouer contre des équipes comme ça tous les week-ends. Si on les avait joué une ou deux semaines plus tard, on aurait peut-être eu un plus de jus pour les embêter un peu plus longtemps.
Cela fait toujours plaisir de jouer contre une telle équipe. Si on pouvait jouer contre des équipes comme ça tous les week-ends. Si on les avait joué une ou deux semaines plus tard, on aurait peut-être eu un plus de jus pour les embêter un peu plus longtemps.
Jean-Luc VASSEUR (entraîneur OL) : "Un peu inhibée"
C'était un match post-COVID, un retour à la compétition, un retour à l'élévation émotionnelle et en ayant vu certains premiers matchs que ce soit hommes et femmes, tout n'était pas parfait, sur le plan tactique, sur le plan mobilité. Je ne suis pas satisfait du résultat. On a joué contre une équipe qui a joué crânement son jeu, en allant nous chercher un peu plus, en nous posant un peu de difficultés. On s'attendait dans ces cas-là à avoir des possibilités de réponse et s'offrir des situations plus nombreuses. On a quatre occasions et c'est la gardienne qui fait des arrêts énormes en première mi-temps. Il y a la satisfaction de la qualification, mais aussi de ces matchs de compétition qui reviennent. L'équipe a été un peu inhibée. Il y a eu un manque de mobilité, pas mal de déchets techniques mais aussi de concentration.
L'envie de reprendre la compétition, ce qui compte et d'avoir l'enjeu de se qualifier. C'est intéressant parce qu'aujourd'hui, on en avait besoin. On doit se dire attention les acquis ne sont pas là, le niveau que l'on attendait n'est pas là. Mais avec plus de dynamisme, de collectif, on aurait pu être en capacité de se procurer d'occasions. Il faut saluer la prestation de l'équipe en face. On s'est peut-être mis un peu de pression. On a du mal à se réactiver sur le plan émotionnel. A la mi-temps, on a parlé posément. Paradoxalement, la deuxième est moins fructueuse en occasions mais c'est là où l'on marque.
L'envie de reprendre la compétition, ce qui compte et d'avoir l'enjeu de se qualifier. C'est intéressant parce qu'aujourd'hui, on en avait besoin. On doit se dire attention les acquis ne sont pas là, le niveau que l'on attendait n'est pas là. Mais avec plus de dynamisme, de collectif, on aurait pu être en capacité de se procurer d'occasions. Il faut saluer la prestation de l'équipe en face. On s'est peut-être mis un peu de pression. On a du mal à se réactiver sur le plan émotionnel. A la mi-temps, on a parlé posément. Paradoxalement, la deuxième est moins fructueuse en occasions mais c'est là où l'on marque.
Amel MAJRI (joueuse OL) : "On aurait pu se rendre la tâche un peu plus facile"
Cela reste un match de coupe. Cela a été compliqué. On aurait pu se rendre la tâche un peu plus facile si on avait concrétisé nos occasions. Pour un match de reprise, l'intensité était au rendez-vous. En terme de contenu, on prend ce qu'il y a à prendre. Au niveau du rythme, on peut faire mieux faire. Dans les déplacements, aussi. L'équipe que l'on avait en face à proposer quelque chose de bien. Solène Durand a été présente. Cela nous montre que l'on doit encore travailler pour préparer cette finale. Cela faisait plaisir de revoir un peu de monde. On avait qu'une envie, c'était de jouer.
A Guingamp, Sylvain Jamet
A Guingamp, Sylvain Jamet