Jean-Michel Aulas et Wendie Renard (photo Frédérique Grando)
Comment s'est passé ce moment dans les vestiaires avec Jean-Michel Aulas qui referme une page majeure de la section féminine ?
Ce n'est pas facile. On avait à cœur de gagner encore pour lui parce que je me rappelle des débuts à l'OL et où on en est aujourd'hui. Lui et son staff, on lui doit beaucoup, c'était important de gagner pour bien terminer. Quand on a vu avant le match, dans quel état, il était, cela nous a toutes touchées. On s'est dit, il n'y a pas moyen, il faut gagner pour lui.
Ce titre, avec ce trophée soulevé avec lui, n'est-ce pas le plus symbolique de ta carrière avec Lyon ?
Il faut quand même un peu de recul. En termes d'émotions, je dirai oui. Le Président est toujours un peu discret. De l'extérieur, vous ne le connaissez pas comme nous on le connaît. Je peux vous dire que c'est un homme avec beaucoup de valeurs. Ce n'est pas facile (ndlr : Wendie était émue). A certains moments, il a fait des choses ouvertement devant la presse, cela a pu paraître négatif mais en tout cas, nous personnellement et collectivement, on sait ce qu'il a fait pour nous. Il aura toujours mon respect jusqu'à la fin de mes jours, jusqu'à mon dernier souffle. C'est un homme de valeurs, qui agit, cela fait plaisir d'avoir fait cela pour lui.
Comment voyez-vous la suite ? Est-ce à vous de prendre le relais, aux nouveaux propriétaires ?
Le business, je ne rentre pas dedans. C'est une page qui se tourne avec Jean-Michel Aulas, il y a John Textor qui est arrivé avec aussi ses ambitions et nous on aura toujours à cœur de gagner, peu importe la personne. Moi, je parle juste de l'humain, de ce que l'on a vécu avec le Président. Cela fait 17 ans que je suis à l'OL, j'ai vécu beaucoup de choses avec lui, on a gagné beaucoup de titres ensemble. Il a fait des choses que peu faisaient, c'est ce côté-là que je veux souligner et mettre en lumière. On est des compétitrices et peu importe la nouvelle direction qui arrive. Maintenant chaque chose en son temps, je pense que les nouveaux propriétaires savent où ils ont mis les pieds. C'est une page qui s'ouvre avec Michelle Kang et John Textor.
Comment avez-vous vécu cette finale face au PSG ?
On n'a pas été mises en danger très régulièrement. Au moment où on marque, Paris a la possession. Je pense que l'on marque au moment où l'on est un peu moins bien, sur un beau but d'Ada (Hegerberg). On marque un autre but derrière pour faire le break rapidement. On les relance avec ce penalty et à 2-1, le match n'est pas plié. Il fallait essayer de marquer ce troisième car on savait qu'elles allaient pousser. On était face à une belle équipe. On a su tenir, on prend le rouge dans les derniers instants, heureusement il n'y avait pas beaucoup de temps à jouer. On ramène le trophée et c'est le plus important.
Il y a encore le match face au PSG en championnat ?
Il y a toujours de l'humilité que je gagne ou je perds. La vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. On va savourer car ce n'est jamais facile de gagner. Comptez sur moi et le staff pour se pencher sur ce match dans la semaine.
Ce n'est pas facile. On avait à cœur de gagner encore pour lui parce que je me rappelle des débuts à l'OL et où on en est aujourd'hui. Lui et son staff, on lui doit beaucoup, c'était important de gagner pour bien terminer. Quand on a vu avant le match, dans quel état, il était, cela nous a toutes touchées. On s'est dit, il n'y a pas moyen, il faut gagner pour lui.
Ce titre, avec ce trophée soulevé avec lui, n'est-ce pas le plus symbolique de ta carrière avec Lyon ?
Il faut quand même un peu de recul. En termes d'émotions, je dirai oui. Le Président est toujours un peu discret. De l'extérieur, vous ne le connaissez pas comme nous on le connaît. Je peux vous dire que c'est un homme avec beaucoup de valeurs. Ce n'est pas facile (ndlr : Wendie était émue). A certains moments, il a fait des choses ouvertement devant la presse, cela a pu paraître négatif mais en tout cas, nous personnellement et collectivement, on sait ce qu'il a fait pour nous. Il aura toujours mon respect jusqu'à la fin de mes jours, jusqu'à mon dernier souffle. C'est un homme de valeurs, qui agit, cela fait plaisir d'avoir fait cela pour lui.
Comment voyez-vous la suite ? Est-ce à vous de prendre le relais, aux nouveaux propriétaires ?
Le business, je ne rentre pas dedans. C'est une page qui se tourne avec Jean-Michel Aulas, il y a John Textor qui est arrivé avec aussi ses ambitions et nous on aura toujours à cœur de gagner, peu importe la personne. Moi, je parle juste de l'humain, de ce que l'on a vécu avec le Président. Cela fait 17 ans que je suis à l'OL, j'ai vécu beaucoup de choses avec lui, on a gagné beaucoup de titres ensemble. Il a fait des choses que peu faisaient, c'est ce côté-là que je veux souligner et mettre en lumière. On est des compétitrices et peu importe la nouvelle direction qui arrive. Maintenant chaque chose en son temps, je pense que les nouveaux propriétaires savent où ils ont mis les pieds. C'est une page qui s'ouvre avec Michelle Kang et John Textor.
Comment avez-vous vécu cette finale face au PSG ?
On n'a pas été mises en danger très régulièrement. Au moment où on marque, Paris a la possession. Je pense que l'on marque au moment où l'on est un peu moins bien, sur un beau but d'Ada (Hegerberg). On marque un autre but derrière pour faire le break rapidement. On les relance avec ce penalty et à 2-1, le match n'est pas plié. Il fallait essayer de marquer ce troisième car on savait qu'elles allaient pousser. On était face à une belle équipe. On a su tenir, on prend le rouge dans les derniers instants, heureusement il n'y avait pas beaucoup de temps à jouer. On ramène le trophée et c'est le plus important.
Il y a encore le match face au PSG en championnat ?
Il y a toujours de l'humilité que je gagne ou je perds. La vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. On va savourer car ce n'est jamais facile de gagner. Comptez sur moi et le staff pour se pencher sur ce match dans la semaine.
