Jérôme Valcke, Secrétaire Général de la FIFA (photo FIFA)
La Coupe du Monde Féminine de la FIFA débutera au Canada dans huit mois. Qu’en attendez-vous personnellement ?
Au cours des dernières années, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA s’est établie en tant que compétition de football de premier plan et est assurément l’un des événements de la FIFA les plus importants. La dernière édition en Allemagne a mis la barre très haut à la fois sur et en dehors du terrain, mais je suis certain que le Canada sera un hôte formidable pour l’édition à venir, qui réunira pour la première fois 24 équipes. Nous sommes témoins d’un intérêt sans précédent des diffuseurs du monde entier et, en conséquence, la production et les services mis à disposition des détenteurs de droits médias ont été améliorés. Compte tenu de l’importance du tournoi, vous pouvez être sûrs qu’avec le Comité Organisateur Local, nous allons fournir les meilleures infrastructures possibles aux équipes – qui sont naturellement notre meilleur atout – , aux visiteurs et aux médias qui couvriront l’événement. Cela comprendra également les surfaces de jeu, un thème qui alimente en ce moment de nombreux débats. Je peux personnellement garantir que les surfaces seront conformes à la plus haute norme internationale dans les stades et sur les trois sites d’entraînement par ville hôte. C’est la raison pour laquelle nous avons engagé - comme cela a été le cas pour des compétitions précédentes de la FIFA et notamment la Coupe du Monde masculine - un expert indépendant spécialisé dans les terrains, et nous nous appuierons également sur un institut de tests techniques pour contrôler et valider la qualité de ces terrains.
Au cours des dernières années, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA s’est établie en tant que compétition de football de premier plan et est assurément l’un des événements de la FIFA les plus importants. La dernière édition en Allemagne a mis la barre très haut à la fois sur et en dehors du terrain, mais je suis certain que le Canada sera un hôte formidable pour l’édition à venir, qui réunira pour la première fois 24 équipes. Nous sommes témoins d’un intérêt sans précédent des diffuseurs du monde entier et, en conséquence, la production et les services mis à disposition des détenteurs de droits médias ont été améliorés. Compte tenu de l’importance du tournoi, vous pouvez être sûrs qu’avec le Comité Organisateur Local, nous allons fournir les meilleures infrastructures possibles aux équipes – qui sont naturellement notre meilleur atout – , aux visiteurs et aux médias qui couvriront l’événement. Cela comprendra également les surfaces de jeu, un thème qui alimente en ce moment de nombreux débats. Je peux personnellement garantir que les surfaces seront conformes à la plus haute norme internationale dans les stades et sur les trois sites d’entraînement par ville hôte. C’est la raison pour laquelle nous avons engagé - comme cela a été le cas pour des compétitions précédentes de la FIFA et notamment la Coupe du Monde masculine - un expert indépendant spécialisé dans les terrains, et nous nous appuierons également sur un institut de tests techniques pour contrôler et valider la qualité de ces terrains.
"Un héritage pour le pays hôte"
Comment évaluez-vous la Coupe du Monde Féminine ?
De plus en plus de joueuses sont reconnues en tant qu’athlètes professionnelles, et peuvent aujourd’hui vivre du football. La Coupe du Monde Féminine de la FIFA et sa popularité mondiale n’y sont pas étrangères. Les championnats professionnels, semi-professionnels et amateurs se progressent partout dans le monde, ce qui contribue à la poursuite du développement du football féminin aux quatre coins du monde. Le nombre accru d’équipes participant à la phase finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA incitera encore davantage les associations membres à soutenir le football féminin à tous les niveaux au sein de leur pays. En outre, chaque Coupe du Monde Féminine de la FIFA apporte un héritage important au pays qui l’organise en termes d’infrastructures et de participation. Mais en réalité, l’héritage tangible de cette compétition va au-delà des frontières du pays hôte. Par exemple, après Allemagne 2011, certains diffuseurs ont décidé de retransmettre des matches de championnats féminins en direct – ce qui n’était probablement le cas que pour une poignée de matches internationaux. Chaque confédération et chaque association membre donne sans cesse davantage d’importance au football féminin afin de pouvoir participer à l’événement phare de la discipline.
De plus en plus de joueuses sont reconnues en tant qu’athlètes professionnelles, et peuvent aujourd’hui vivre du football. La Coupe du Monde Féminine de la FIFA et sa popularité mondiale n’y sont pas étrangères. Les championnats professionnels, semi-professionnels et amateurs se progressent partout dans le monde, ce qui contribue à la poursuite du développement du football féminin aux quatre coins du monde. Le nombre accru d’équipes participant à la phase finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA incitera encore davantage les associations membres à soutenir le football féminin à tous les niveaux au sein de leur pays. En outre, chaque Coupe du Monde Féminine de la FIFA apporte un héritage important au pays qui l’organise en termes d’infrastructures et de participation. Mais en réalité, l’héritage tangible de cette compétition va au-delà des frontières du pays hôte. Par exemple, après Allemagne 2011, certains diffuseurs ont décidé de retransmettre des matches de championnats féminins en direct – ce qui n’était probablement le cas que pour une poignée de matches internationaux. Chaque confédération et chaque association membre donne sans cesse davantage d’importance au football féminin afin de pouvoir participer à l’événement phare de la discipline.
"Il faut garantir des conditions de jeu optimales"
Comment expliquez-vous les nombreux commentaires autour de l’édition à venir au Canada ?
Nous comprenons parfaitement que les joueuses qualifiées pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA veuillent s’assurer qu’elles bénéficieront des meilleures conditions afin de pouvoir évoluer à leur meilleur niveau. La FIFA partage cet objectif. Nous pouvons assurer à toutes et à tous que nous prenons la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2015 très au sérieux et que nous nous engageons à organiser le meilleur tournoi possible conjointement avec le Comité Organisateur National. En outre, cela fait de nombreuses années que l’hôte d’une compétition de la FIFA – qu’il s’agisse d’une compétition féminine ou masculine, y compris la Coupe du Monde de la FIFA – a le droit de suggérer d’organiser le tournoi sur gazon artificiel si celui-ci est de la plus haute qualité et que les stades et les sites d’entraînement sont dotés de la même surface de jeu. Il se pourrait bien que la Coupe du Monde masculine se joue un jour ou l’autre sur gazon artificiel. L’Association Canadienne de Soccer a proposé un tournoi sur gazon artificiel car la plupart des infrastructures sportives au Canada possèdent du gazon artificiel, notamment en raison du climat. Il serait très difficile de garantir des terrains en gazon naturel de qualité dans tous les sites. Comme cela a déjà été expliqué, ce n’est pas une question d’argent, et ce choix n’est pas motivé par le fait qu’il s’agisse d’une compétition masculine ou féminine, mais par les conditions naturelles au Canada. Il faut garantir des conditions de jeu optimales à l’ensemble des 24 équipes lors de la compétition, à la fois dans les stades et sur les terrains d’entraînement. Cela a été dès le départ la seule justification derrière la décision d’opter pour du gazon artificiel.
En parlant des stades, pouvez-vous confirmer quelle sera la qualité des terrains pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015 ?
Comme mentionné précédemment, et confirmé par le Comité Exécutif de la FIFA en mars 2013, les terrains dans les stades et sur les sites d’entraînement seront de la plus haute qualité, à savoir, selon les termes du Programme Qualité de la FIFA, 2 étoiles. Sur ce point, je tiens à réitérer l’engagement de la FIFA pour assurer que tous les terrains dans les stades et sur les sites d’entraînement soient de cette qualité 2 étoiles. Début octobre, notre expert en terrains a participé à la récente inspection et a examiné tous les terrains afin de formuler des recommandations au Comité Organisateur National pour s’assurer que nous aurons bien la qualité requise pour le tournoi. Le rapport sera prochainement finalisé et nous allons le rendre disponible pour les équipes et les médias. Nous sommes également en contact étroit avec le Comité Organisateur National pour les questions de logistique mais aussi pour tout besoin potentiel d’un soutien financier. Il est de notre devoir envers les joueuses de faire en sorte que toutes les exigences soient satisfaites par le Comité Organisateur National.
Nous comprenons parfaitement que les joueuses qualifiées pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA veuillent s’assurer qu’elles bénéficieront des meilleures conditions afin de pouvoir évoluer à leur meilleur niveau. La FIFA partage cet objectif. Nous pouvons assurer à toutes et à tous que nous prenons la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2015 très au sérieux et que nous nous engageons à organiser le meilleur tournoi possible conjointement avec le Comité Organisateur National. En outre, cela fait de nombreuses années que l’hôte d’une compétition de la FIFA – qu’il s’agisse d’une compétition féminine ou masculine, y compris la Coupe du Monde de la FIFA – a le droit de suggérer d’organiser le tournoi sur gazon artificiel si celui-ci est de la plus haute qualité et que les stades et les sites d’entraînement sont dotés de la même surface de jeu. Il se pourrait bien que la Coupe du Monde masculine se joue un jour ou l’autre sur gazon artificiel. L’Association Canadienne de Soccer a proposé un tournoi sur gazon artificiel car la plupart des infrastructures sportives au Canada possèdent du gazon artificiel, notamment en raison du climat. Il serait très difficile de garantir des terrains en gazon naturel de qualité dans tous les sites. Comme cela a déjà été expliqué, ce n’est pas une question d’argent, et ce choix n’est pas motivé par le fait qu’il s’agisse d’une compétition masculine ou féminine, mais par les conditions naturelles au Canada. Il faut garantir des conditions de jeu optimales à l’ensemble des 24 équipes lors de la compétition, à la fois dans les stades et sur les terrains d’entraînement. Cela a été dès le départ la seule justification derrière la décision d’opter pour du gazon artificiel.
En parlant des stades, pouvez-vous confirmer quelle sera la qualité des terrains pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015 ?
Comme mentionné précédemment, et confirmé par le Comité Exécutif de la FIFA en mars 2013, les terrains dans les stades et sur les sites d’entraînement seront de la plus haute qualité, à savoir, selon les termes du Programme Qualité de la FIFA, 2 étoiles. Sur ce point, je tiens à réitérer l’engagement de la FIFA pour assurer que tous les terrains dans les stades et sur les sites d’entraînement soient de cette qualité 2 étoiles. Début octobre, notre expert en terrains a participé à la récente inspection et a examiné tous les terrains afin de formuler des recommandations au Comité Organisateur National pour s’assurer que nous aurons bien la qualité requise pour le tournoi. Le rapport sera prochainement finalisé et nous allons le rendre disponible pour les équipes et les médias. Nous sommes également en contact étroit avec le Comité Organisateur National pour les questions de logistique mais aussi pour tout besoin potentiel d’un soutien financier. Il est de notre devoir envers les joueuses de faire en sorte que toutes les exigences soient satisfaites par le Comité Organisateur National.
"Encourager un dialogue ouvert le 6 décembre et dissiper les doutes"
Des joueuses ont critiqué le manque d’engagement de la FIFA à cet égard. Quelle est votre position ?
Notre équipe chargée des compétitions féminines, dirigée par la directrice adjointe des Compétitions, Tatjana Haenni – qui, soit dit en passant, se trouve être non seulement une ancienne joueuse mais aussi la présidente de la section féminine du FC Zurich –, reste régulièrement en contact avec les associations membres et les équipes pour toutes les questions liées à l’organisation de la compétition, notamment celles portant sur la surface de jeu. Le dialogue avec les équipes participantes et les joueuses est très important pour nous – aussi nous maintenons des canaux de communication ouverts tout au long de la compétition, c’est à dire avant, pendant et après celle-ci. C’est pourquoi nous organisons systématiquement – et pour chacune de nos compétitions – des séminaires avec les équipes consacrés à la compétition en question. Ils constituent une plateforme permettant de répondre à toutes les questions opérationnelles couvrant tous les différents aspects, services aux équipes, questions techniques et médicales, logistique, etc. Nous encouragerons une nouvelle fois un dialogue ouvert à l’occasion du tirage au sort qui aura lieu le 6 décembre à Ottawa. J’y assisterai personnellement aux côtés de notre expert en terrains et des équipes médicales, et je suis sûr que de cette façon, nous pourrons dissiper toutes les préoccupations et les doutes afin que les équipes qualifiées puissent se concentrer sur leur préparation de la compétition phare du football féminin. Je suis convaincu que nous allons vivre des moments formidables dans les stades du Canada en juin et juillet prochains, comme cela a été le cas il y a quatre ans.
Notre équipe chargée des compétitions féminines, dirigée par la directrice adjointe des Compétitions, Tatjana Haenni – qui, soit dit en passant, se trouve être non seulement une ancienne joueuse mais aussi la présidente de la section féminine du FC Zurich –, reste régulièrement en contact avec les associations membres et les équipes pour toutes les questions liées à l’organisation de la compétition, notamment celles portant sur la surface de jeu. Le dialogue avec les équipes participantes et les joueuses est très important pour nous – aussi nous maintenons des canaux de communication ouverts tout au long de la compétition, c’est à dire avant, pendant et après celle-ci. C’est pourquoi nous organisons systématiquement – et pour chacune de nos compétitions – des séminaires avec les équipes consacrés à la compétition en question. Ils constituent une plateforme permettant de répondre à toutes les questions opérationnelles couvrant tous les différents aspects, services aux équipes, questions techniques et médicales, logistique, etc. Nous encouragerons une nouvelle fois un dialogue ouvert à l’occasion du tirage au sort qui aura lieu le 6 décembre à Ottawa. J’y assisterai personnellement aux côtés de notre expert en terrains et des équipes médicales, et je suis sûr que de cette façon, nous pourrons dissiper toutes les préoccupations et les doutes afin que les équipes qualifiées puissent se concentrer sur leur préparation de la compétition phare du football féminin. Je suis convaincu que nous allons vivre des moments formidables dans les stades du Canada en juin et juillet prochains, comme cela a été le cas il y a quatre ans.
Jérôme Valcke digest
Née le 6 décembre 1960.
Parcours : journaliste (Canal+, Sports+), manager, directeur marketing de la Fifa (2003) puis secrétaire général de la FIFA (depuis le 27 juin 2007)
Née le 6 décembre 1960.
Parcours : journaliste (Canal+, Sports+), manager, directeur marketing de la Fifa (2003) puis secrétaire général de la FIFA (depuis le 27 juin 2007)