L'équipe
Les USA prêtes à relever tous les défis (photo US Soccer)
Quatre ans après, les États-Unis remettent leur titre en jeu. Doubles championnes du monde en titre, les Américaines visent un triplé inédit pour ce qui sera la dernière Coupe du monde de Megan Rapinoe (qui a annoncé sa retraite) et d'autres cadres. Sans surprise, les 23 joueuses choisies par Vlatko Andonovski et son staff permettent de croire à la victoire malgré des absences de taille : Becky Sauerbunn et Mallory Swanson, deux titulaires indiscutables, sont blessées tout comme Sam Mewis, et plusieurs joueuses qui pouvaient prétendre à un appel ont été laissées de côté, à commencer par Ashley Hatch qui semblait être la remplaçante naturelle d'Alex Morgan, ou Tierna Davidson qui aurait pu remplacer Sauerbrunn (elle n'est cependant pas revenue à son meilleur niveau après s'être fait les croisés en 2022). Des absences qui profitent forcément à d'autres joueuses, comme la jeune Alyssa Thompson, Savannah DeMelo ou encore Aubrey Kingsbury appelée comme troisième gardienne.
La particularité d'un grand nombre de joueuses appelées est leur capacité à jouer à différents postes dans un système en 4-3-3. Alyssa Naeher sera titulaire dans le but, la charnière centrale devrait être composée d'Alanna Cook et Naomi Girma (rookie de la NWSL en 2022) ou Emily Sonnett, sachant que Julie Ertz peut redescendre d'un cran. A droite, Sofia Huerta, Emily Fox seront certainement les deux premiers choix, à gauche, Crystal Dunn tient la corde à un poste auquel elle ne joue qu'en sélection et Kelley O'Hara peut jouer des deux côtés. Le trio titulaire Ertz/Lindsey Horan/Rose Lavelle ne devrait pas bouger, mais il existe des interrogations sur la confition physique de Ertz et Lavelle, de retour de blessure. Il y aura de la qualité sur le banc pour les suppléer (Andi Sullivan, DeMelo, Kristie Mewis...). En attaque, Alex Morgan sera bien sûr titulaire en pointe, et ses remplaçantes les plus probables (Sophia Smith, Lynn Williams) semblent bien parties pour mener la charge depuis les ailes où elles laisseraient donc leur place à des joueuses telles que Rapinoe, Trinity Rodman ou encore Ashley Sanchez. Du choix, de la qualité, de la jeunesse, de l'expérience.
La particularité d'un grand nombre de joueuses appelées est leur capacité à jouer à différents postes dans un système en 4-3-3. Alyssa Naeher sera titulaire dans le but, la charnière centrale devrait être composée d'Alanna Cook et Naomi Girma (rookie de la NWSL en 2022) ou Emily Sonnett, sachant que Julie Ertz peut redescendre d'un cran. A droite, Sofia Huerta, Emily Fox seront certainement les deux premiers choix, à gauche, Crystal Dunn tient la corde à un poste auquel elle ne joue qu'en sélection et Kelley O'Hara peut jouer des deux côtés. Le trio titulaire Ertz/Lindsey Horan/Rose Lavelle ne devrait pas bouger, mais il existe des interrogations sur la confition physique de Ertz et Lavelle, de retour de blessure. Il y aura de la qualité sur le banc pour les suppléer (Andi Sullivan, DeMelo, Kristie Mewis...). En attaque, Alex Morgan sera bien sûr titulaire en pointe, et ses remplaçantes les plus probables (Sophia Smith, Lynn Williams) semblent bien parties pour mener la charge depuis les ailes où elles laisseraient donc leur place à des joueuses telles que Rapinoe, Trinity Rodman ou encore Ashley Sanchez. Du choix, de la qualité, de la jeunesse, de l'expérience.
Le sélectionneur : Vlatko Andonovski
Le Macédonien d'origine s'est fait un nom en tant qu'entraineur en NWSL, avec Kansas City notamment avant de prendre la tête du Reign de Seattle pour une saison. Il a ensuite été nommé à la tête d'une sélection qui venait de remporter son deuxième titre mondial consécutif en octobre 2019, succédant ainsi à Jill Ellis. Pour sa première compétition d'envergure aux rênes de l'équipe, les quadruples championnes olympiques ont déçu au Japon malgré la médaille de bronze. Son objectif principal à court terme est de permettre aux Américaines de réaliser un triplé inédit en remportant une troisième Coupe du monde consécutive.
La joueuse-clé : Megan Rapinoe
Megan Rapinoe (photo US Soccer)
La Ballon d'or et Soulier d'Or de la dernière Coupe du monde, désormais 38 ans et pas épargnée par les blessures, a annoncé qu'elle mettait fin à sa carrière à la fin de la saison. Ce Mondial est donc sa dernière grande compétition, et cette annonce peut ajouter un petit plus à son mental déjà solide. La blessure de Mallory Swanson devrait lui permettre d'obtenir un temps de jeu revu à la hausse, même si Sophia Smith est attendue dans un rôle de titulaire à son poste. Son expérience et sa capacité à être décisive restent un atout qui peuvent lui permettre de débloquer n'importe quelle rencontre.
Le pronostic
Le seul objectif de l'équipe est d'obtenir un troisième titre consécutif et elle fait partie des favoris. Elle ne semble pas aussi forte qu'elle a pu l'être par le passé mais personne ne se détache vraiment et elle a donc toutes ses chances. Elle va connaître un début de compétition largement à sa portée avec le Vietnam pour se mettre en confiance avant de connaître un premier test face à une équipe qu'elle a rencontrée en finale il y a quatre ans ainsi qu'en quart de finale des derniers Jeux olympiques (avec une qualification à la clé), la sélection des Pays-Bas, puis le Portugal, accrocheur. Les Américaines pourraient retrouver l'Espagne en quart de finale dans une affiche qui serait attendue après leur face à face en 2019 et la récente victoire de l'Espagne en amical.
Le parcours en qualification
Les États-Unis ont remporté le Championnat féminin de la CONCACAF en remportant leurs cinq rencontres sans encaisser le moindre but. A noter cependant deux victoires courtes face au Mexique (1-0) en toute fin de match et au Canada en finale (1-0 sur un penalty en fin de match). Alex Morgan a terminé avec trois buts et a remporté le Ballon d'Or de la compétition.
Les résultats : Haïti (3-0), Jamaïque (5-0), Mexique (1-0), Costa Rica (3-0), Canada (1-0)
Les résultats : Haïti (3-0), Jamaïque (5-0), Mexique (1-0), Costa Rica (3-0), Canada (1-0)
La préparation
Avec un turnover assez important pour cause de blessures, la sélection a remporté ses huit derniers matchs amicaux après une série inédite de trois défaites consécutives fin 2022 contre l'Angleterre (1-2), l'Espagne (0-2) et l'Allemagne (1-2). Les États-uniennes ont rebondi avec un succès lors de son deuxième match face à l'Allemagne (2-1), avant d'enchaîner avec sept victoires en 2023, à deux reprises contre la Nouvelle-Zélande (4-0, 5-0) et l'Irlande (2-0, 1-0), le Canada (2-0), le Japon (1-0) et le Brésil (2-1). L'équipe dispute un dernier match avant de s'envoler pour l'Australie, le 9 face au Pays de Galles pour faire un tour d'ensemble de l'état physique de certaines de ses cadres. On a connu l'équipe plus performante lors de ses matchs amicaux, surtout quand ils sont disputés à domicile, mais le bilan reste positif et la confiance est là.
Le calendrier (groupe E)
Le Vietnam le samedi 22 juillet à 2h
Les Pays-Bas le jeudi 27 juillet à 2h
Le Portugal le mardi 1er août à 8h
Les Pays-Bas le jeudi 27 juillet à 2h
Le Portugal le mardi 1er août à 8h
Les joueuses
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Participations à la Coupe du monde
Participations : 8
Meilleur résultat : titre (1991, 1999, 2015, 2019)
Pire résultat : troisième (1995, 2003, 2007)
Dernier résultat : champion (2019)
Meilleur résultat : titre (1991, 1999, 2015, 2019)
Pire résultat : troisième (1995, 2003, 2007)
Dernier résultat : champion (2019)