Souvenir, souvenir, ici avec la joie en 2010 à Gubbio (photo Sébastien Duret)
Souvenez-vous, c'était le 15 septembre 2010. Mais pas dans la grisaille finlandaise. Sous une chaleur écrasante, dans le modeste stade de Gubbio au Nord-Est de l'Italie. Tenue en échec à Besançon 0-0, la France était alors menée 1-0 après un but de Patrizia Panico dans ce match retour des barrages. La Coupe du monde 2011 en Allemagne semblait s'éloigner.
Mais les Bleues avaient inversé la tendance et s'étaient imposées 3-2. "Cela nous change d'il y a quatre ans et de la folie italienne, sourit aujourd'hui Gaëtane Thiney, auteure du deuxième but salvateur. On a la possibilité de se qualifier à l'issue de la phase de poule et ce dès demain (ndlr : samedi). Il faut avoir conscience de certaines choses. Il y a plus de dix ans, c'était Corine Diacre qui marquait face à l'Angleterre pour qualifier la France. Ce n'est pas si simple de se qualifier pour une Coupe du monde. C'est parce que l'on a fait preuve de sérieux qu'on en est là."
Wendie Renard n'était pas du voyage lors de ce fameux barrage en Italie et avait souffert...devant sa télé: "Les barrages c'est toujours très compliqué. Si tu poses la question à toutes les filles, elles n'ont pas envie d'en revivre un autre. Il faut se donner la capacité de se qualifier dès demain".
Mais les Bleues avaient inversé la tendance et s'étaient imposées 3-2. "Cela nous change d'il y a quatre ans et de la folie italienne, sourit aujourd'hui Gaëtane Thiney, auteure du deuxième but salvateur. On a la possibilité de se qualifier à l'issue de la phase de poule et ce dès demain (ndlr : samedi). Il faut avoir conscience de certaines choses. Il y a plus de dix ans, c'était Corine Diacre qui marquait face à l'Angleterre pour qualifier la France. Ce n'est pas si simple de se qualifier pour une Coupe du monde. C'est parce que l'on a fait preuve de sérieux qu'on en est là."
Wendie Renard n'était pas du voyage lors de ce fameux barrage en Italie et avait souffert...devant sa télé: "Les barrages c'est toujours très compliqué. Si tu poses la question à toutes les filles, elles n'ont pas envie d'en revivre un autre. Il faut se donner la capacité de se qualifier dès demain".
"Vivre une deuxième Coupe du monde, ce serait merveilleux"
Encore une marche à franchir pour Elodie Thomis et les Bleues...
Et même s'il faudra d'abord gagner ce match en Finlande, les yeux des Bleues pétillent lorsqu'on évoque les trois mots magiques (expression de Bruno Bini) "Coupe du monde". "Ce serait une joie de se qualifier. On a très envie d'y aller, la majorité des filles a déjà vécu ça en Allemagne et on reste sur un petit goût d'inachevé avec les JO puis l'Euro. On voudra montrer nos vrais valeurs et nos vraies qualités lors de ce mondial", confie Eugénie Le Sommer. "Quand on a eu la chance d'en vivre une, on a juste envie d'en vivre une autre. Ce ne serait que du bonheur de se qualifier, on fera tout pour y arriver demain", renchérit Wendie Renard.
Surtout que les Bleues ont connu de beaux moments en Allemagne avec une demi-finale à perdue face aux Etats-Unis. Mais c'était aussi le début de la reconnaissance. D'une aventure qui doit se poursuivre au Canada. "Les souvenirs et les émotions sont encore très intenses. Enormément de Français étaient venus nous encourager, c'était inoubliable, se souvient Gaëtane Thiney. En vivre une deuxième, ce serait merveilleux. Mais cette fois, on ne découvrirait pas cette compétition. Ce serait différent, on aurait l'ambition d'aller encore plus haut. Mais avant il faut se qualifier !"
Thibault Simonnet, à Helsinki
Surtout que les Bleues ont connu de beaux moments en Allemagne avec une demi-finale à perdue face aux Etats-Unis. Mais c'était aussi le début de la reconnaissance. D'une aventure qui doit se poursuivre au Canada. "Les souvenirs et les émotions sont encore très intenses. Enormément de Français étaient venus nous encourager, c'était inoubliable, se souvient Gaëtane Thiney. En vivre une deuxième, ce serait merveilleux. Mais cette fois, on ne découvrirait pas cette compétition. Ce serait différent, on aurait l'ambition d'aller encore plus haut. Mais avant il faut se qualifier !"
Thibault Simonnet, à Helsinki