Quelle est la force de cette équipe qui va disputer cette finale ?
La force de cette équipe, c'est qu'elle joue en équipe. Il n'y a pas de star, aucun tapis rouge. Tout ce que les joueuses font, elles le font pour chacune. Il y a une forme de responsabilité partagée permanente.
Comment cela se traduit sur le terrain ?
Dans la construction du jeu, chacune dans sa ligne travaille pour l'équipe. Il n'y pas d'hyper pression sur une joueuse. On est une équipe qui prend beaucoup de plaisir à jouer qui est sorti de l'adolescence du football, qui a pris conscience que cela est plus difficile, qu'il faut travailler et avoir de la rigueur.
L'équipe s'est toujours montrée solide. Comment garde-t-elle sa régularité ?
Grâce à de la discipline collective, il y a une constance dans ce domaine-là. Elles apprennent à chaque match et c'est une leçon supplémentaire qui leur permet de toujours progresser. Comme nous avions une poule difficile, tout le monde a été concentré dès le départ. Le premier objectif était de sortir du groupe de la mort, les filles se sont bien préparées. A chaque match, il y a eu un petit truc. L'objectif a été atteint en passant le premier tour.
La force de cette équipe, c'est qu'elle joue en équipe. Il n'y a pas de star, aucun tapis rouge. Tout ce que les joueuses font, elles le font pour chacune. Il y a une forme de responsabilité partagée permanente.
Comment cela se traduit sur le terrain ?
Dans la construction du jeu, chacune dans sa ligne travaille pour l'équipe. Il n'y pas d'hyper pression sur une joueuse. On est une équipe qui prend beaucoup de plaisir à jouer qui est sorti de l'adolescence du football, qui a pris conscience que cela est plus difficile, qu'il faut travailler et avoir de la rigueur.
L'équipe s'est toujours montrée solide. Comment garde-t-elle sa régularité ?
Grâce à de la discipline collective, il y a une constance dans ce domaine-là. Elles apprennent à chaque match et c'est une leçon supplémentaire qui leur permet de toujours progresser. Comme nous avions une poule difficile, tout le monde a été concentré dès le départ. Le premier objectif était de sortir du groupe de la mort, les filles se sont bien préparées. A chaque match, il y a eu un petit truc. L'objectif a été atteint en passant le premier tour.
Il y a une vraie solidarité
Noémie Carage et Griedge Mbock Bathy Nka, deux joueuses qui font partie d'un groupe qui ne cesse de progresser
En demi-finale, on a senti l'équipe sereine à chaque instant.
Dans l'entraînement la veille du match, elles avaient fait beaucoup plus attention à chaque geste. Elles ont fait un gros effort de lucidité, de sérénité. A onze contre dix, elles ont fait courir leurs adversaires qui s'est retrouvé physiquement à plat. Dans cette petite maturité, il y a une vraie solidarité et la confiance envers chaque partenaire. D'ailleurs lors que l'on a rendu visite à l'ambassadeur, il avait parlé de l'équipe avec des qualités de solidité, de tranquillité, de sérénité. En fait, il n'y a pas une capitaine, elles sont onze capitaines.
Comment aborde-t-elle cette finale ?
Sans pression. En quart de finale contre le Nigeria, elles pensaient trop à la qualification et se sont un peu arrêtées de jouer. Mais là en finale, il n'y a plus de pression. Elles abordent le match avec un état d'esprit plus libéré. Lors du match contre la Corée du Nord en poule, à la fin, on était un peu fatigué mais face à une équipe au jeu monocorde et répétitif, on va proposer un jeu créatif, c'est à nous de se donner les moyens de les mettre en difficulté. Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne.
Dans l'entraînement la veille du match, elles avaient fait beaucoup plus attention à chaque geste. Elles ont fait un gros effort de lucidité, de sérénité. A onze contre dix, elles ont fait courir leurs adversaires qui s'est retrouvé physiquement à plat. Dans cette petite maturité, il y a une vraie solidarité et la confiance envers chaque partenaire. D'ailleurs lors que l'on a rendu visite à l'ambassadeur, il avait parlé de l'équipe avec des qualités de solidité, de tranquillité, de sérénité. En fait, il n'y a pas une capitaine, elles sont onze capitaines.
Comment aborde-t-elle cette finale ?
Sans pression. En quart de finale contre le Nigeria, elles pensaient trop à la qualification et se sont un peu arrêtées de jouer. Mais là en finale, il n'y a plus de pression. Elles abordent le match avec un état d'esprit plus libéré. Lors du match contre la Corée du Nord en poule, à la fin, on était un peu fatigué mais face à une équipe au jeu monocorde et répétitif, on va proposer un jeu créatif, c'est à nous de se donner les moyens de les mettre en difficulté. Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne.
Quel jeu peut montrer l'équipe pour cette finale ?
Elles vont essayer de jouer sur nos points faibles, à nous de nous organiser en conséquence, à nous de les pousser, je pense qu'on a les moyens. Les joueuses ont emmagasiné de l'expérience au fil des matchs. Il nous faut amener de la variété dans jeu en apportant de la créativité mais en plus de faire ce qu'on a déjà fait, il faut faire la différence devant le but.
Elles vont essayer de jouer sur nos points faibles, à nous de nous organiser en conséquence, à nous de les pousser, je pense qu'on a les moyens. Les joueuses ont emmagasiné de l'expérience au fil des matchs. Il nous faut amener de la variété dans jeu en apportant de la créativité mais en plus de faire ce qu'on a déjà fait, il faut faire la différence devant le but.
La finale
Samedi 13 octobre 2012 - 17h00 françaises (20h00 locales)
FRANCE - COREE DU NORD
Bakou (Stade Tofig Bahramov)
Arbitres : Carina Vitulano (ITA) assistée de Romina Santuari (ITA) et Giuliana Guarino (ITA). 4e arbitre : Etsuko Fukano (JAP)
En direct sur Eurosport
En live commenté sur footofeminin.fr
Présente lors de toutes les éditions de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA et titrée lors du tournoi inaugural, la Corée du Nord n’a plus grand-chose à prouver. Première équipe qualifiée pour sa deuxième finale mondiale, elle entend bien s’appuyer sur son expérience contre un adversaire qui n’avait jamais franchi la phase préliminaire. La formation dirigée par Hwang Yong Bong a pour principal atout la candidate au Soulier d’or adidas Ri Un Sim, meilleure réalisatrice de l’épreuve, qui a été très bien secondée par ses coéquipières tout au long de la compétition, notamment par Kim So Hyang en demi-finale contre l’Allemagne. Les individualités profitent d’un collectif à la fois homogène, agile et polyvalent.
FRANCE - COREE DU NORD
Bakou (Stade Tofig Bahramov)
Arbitres : Carina Vitulano (ITA) assistée de Romina Santuari (ITA) et Giuliana Guarino (ITA). 4e arbitre : Etsuko Fukano (JAP)
En direct sur Eurosport
En live commenté sur footofeminin.fr
Présente lors de toutes les éditions de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA et titrée lors du tournoi inaugural, la Corée du Nord n’a plus grand-chose à prouver. Première équipe qualifiée pour sa deuxième finale mondiale, elle entend bien s’appuyer sur son expérience contre un adversaire qui n’avait jamais franchi la phase préliminaire. La formation dirigée par Hwang Yong Bong a pour principal atout la candidate au Soulier d’or adidas Ri Un Sim, meilleure réalisatrice de l’épreuve, qui a été très bien secondée par ses coéquipières tout au long de la compétition, notamment par Kim So Hyang en demi-finale contre l’Allemagne. Les individualités profitent d’un collectif à la fois homogène, agile et polyvalent.
L'autre match : match pour la troisième place
Samedi 13 octobre 2012 - 14h00 françaises (17h00 locales)
GHANA - ALLEMAGNE
Bakou (Stade Tofig Bahramov)
Arbitre : Jana Adamkova (RTC)
GHANA - ALLEMAGNE
Bakou (Stade Tofig Bahramov)
Arbitre : Jana Adamkova (RTC)