Les Françaises lors de la préparation en Australie (photo DR)
Adversaire redoutable si l'on s'en réfère aux performances de l'équipe A mais perfectible chez les jeunes malgré trois titres dans cette catégorie (2002, 2008 et 2012). La France s'est en tout cas donné des moyens pour s'adapter au décalage horaire et s'acclimater aussi à cette destination exotique. Partie le 1er novembre dernier, avec 27 heures de voyage, escale incluse, elles se sont installées une semaine du côté de Brisbane (Australie). L'occasion de peaufiner la préparation et de profiter du soleil australien ! Un match amical remporté face au Canada (2-0), les Françaises ont ensuite rallié la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Un pays où l'instabilité et l'insécurité règnent, mais où la ferveur de la population locale a été de mise dès l'arrivée des Françaises. Une volonté des instances politiques de véhiculer une image positive de leur pays qui malgré la richesse de son sous-sol et de son sol et ses huit millions d'habitants, est au 158e rang mondial des pays au regard de l'indice de développement humain et même 192e en terme d'alphabétisation de la population.
Un pays où l'instabilité et l'insécurité règnent, mais où la ferveur de la population locale a été de mise dès l'arrivée des Françaises. Une volonté des instances politiques de véhiculer une image positive de leur pays qui malgré la richesse de son sous-sol et de son sol et ses huit millions d'habitants, est au 158e rang mondial des pays au regard de l'indice de développement humain et même 192e en terme d'alphabétisation de la population.
Etats-Unis avant le Ghana
Clara Matéo était présente aux deux derniers Euro U19
Le sélectionneur sait qu'il faut s'adapter de ce contexte et a prévenu ses joueuses dès le rassemblement à Clairefontaine : "Les filles, nous partons à l’aventure …!" Une phrase à double sens, celle pour aller à la découverte de ce pays, mais aussi celle d'aller décrocher le titre. "Dans un pays qui n’est pas très football et visiblement, si j’ai bien compris, avec des installations qui ne sont pas toutes prêtes", il faut donc se concentrer pour ce premier rendez-vous face aux Etats-Unis. "On nous a dit d’oublier ce qui était les compétitions traditionnelles et que nous allions découvrir quelque chose de nouveau. On va s’adapter" déclarait le sélectionneur avant le départ sur lesfeminines.fr
L'adaptation, le propos aussi d'une équipe ambitieuse. Mais pour cela, le calendrier n'a pas épargné les Bleuettes. D'entrée, elles se frottent aux Etats-Unis : "Il ne faut pas se dire que l’on va rencontrer les Etats-Unis. Il ne faut pas se dévaloriser. Il ne faut pas non plus arriver en se disant : on est Champion d’Europe, c’est un grand continent de football et on va tout casser. Il faut arriver à dire : « les filles, vous avez des capacités et un gros potentiel. Il faut maintenant que vous en soyez persuadé et mettre en route tout cela »" insistait Gilles Eyquem. Après les Etats-Unis, il faudra enchaîner le Ghana, une équipe africaine ambitieuse : "Le Ghana ne sera pas simple car c’est surtout souvent athlétique et difficile à manœuvrer". Dans un système où les deux premiers se qualifient pour le tour suivant, la France terminera sa phase de groupe par la Nouvelle-Zélande qui a déroulé sur son continent avec 69 buts marqués en 4 matchs !
L'adaptation, le propos aussi d'une équipe ambitieuse. Mais pour cela, le calendrier n'a pas épargné les Bleuettes. D'entrée, elles se frottent aux Etats-Unis : "Il ne faut pas se dire que l’on va rencontrer les Etats-Unis. Il ne faut pas se dévaloriser. Il ne faut pas non plus arriver en se disant : on est Champion d’Europe, c’est un grand continent de football et on va tout casser. Il faut arriver à dire : « les filles, vous avez des capacités et un gros potentiel. Il faut maintenant que vous en soyez persuadé et mettre en route tout cela »" insistait Gilles Eyquem. Après les Etats-Unis, il faudra enchaîner le Ghana, une équipe africaine ambitieuse : "Le Ghana ne sera pas simple car c’est surtout souvent athlétique et difficile à manœuvrer". Dans un système où les deux premiers se qualifient pour le tour suivant, la France terminera sa phase de groupe par la Nouvelle-Zélande qui a déroulé sur son continent avec 69 buts marqués en 4 matchs !
"Equilibre des postes, cohérences, affinités"
Marie-Charlotte Léger, l'une des quatre Montpelliéraines sélectionnées (photo UEFA.com)
Le titre de championne d'Europe U19 en poche cette saison en Slovaquie, celui de demi-finaliste la saison dernière en Israël, la France brille en Europe mais va essayer de le reproduire au niveau mondial. La troisième place acquise en 2014 était déjà sous la houlette de Gilles Eyquem qui se souvient : "Une belle aventure humaine car à l’époque je découvrais. On partait un petit peu dans l’inconnu avec un groupe qui a appris à se connaître dans la compétition et qui a surtout adhéré à un projet humain intéressant. Cela reste un très bon souvenir".
Avec les générations 1996 et 1997 en majorité, Gilles Eyquem dispose d'un réservoir comme jamais la France n'a connu : "En 2014, je crois que pour construire le groupe, on n’a pas fait de choix. On est allé chercher des filles. Alors que là, il y avait vraiment 30 à 35 filles sur lesquelles on pouvait se dire que celle là aurait pu y être aussi". Il a ensuite faire des choix avec un noyau fort des joueuses présentes en Israël en 2015. Si la blessure de Perle Morroni à l'épaule a contrainte la Parisienne à être forfait dès le mois de septembre suite au match amical en Allemagne (2-2), une autre est survenue dans la veille du rassemblement. Faisant partie des rares 1998, championnes d'Europe cet été, appelées, l'attaquante du PSG Marie-Antoinette Katoto s'est blessée aux ischio-jambiers contre Montpellier en début de seconde période. Les autres choix, le sélectionneur les justifie au delà des seules qualités individuelles par la cohérence d'un groupe : "Il y a toute cette alchimie qu’il faut arriver à faire entre l’équilibre des postes, les cohérences, les affinités. Et là, sur cette Coupe du Monde, j’ai fait ces choix-là" précisait le sélectionneur".
Propos recueillis par William Commegrain/lesfeminines.fr
Avec les générations 1996 et 1997 en majorité, Gilles Eyquem dispose d'un réservoir comme jamais la France n'a connu : "En 2014, je crois que pour construire le groupe, on n’a pas fait de choix. On est allé chercher des filles. Alors que là, il y avait vraiment 30 à 35 filles sur lesquelles on pouvait se dire que celle là aurait pu y être aussi". Il a ensuite faire des choix avec un noyau fort des joueuses présentes en Israël en 2015. Si la blessure de Perle Morroni à l'épaule a contrainte la Parisienne à être forfait dès le mois de septembre suite au match amical en Allemagne (2-2), une autre est survenue dans la veille du rassemblement. Faisant partie des rares 1998, championnes d'Europe cet été, appelées, l'attaquante du PSG Marie-Antoinette Katoto s'est blessée aux ischio-jambiers contre Montpellier en début de seconde période. Les autres choix, le sélectionneur les justifie au delà des seules qualités individuelles par la cohérence d'un groupe : "Il y a toute cette alchimie qu’il faut arriver à faire entre l’équilibre des postes, les cohérences, les affinités. Et là, sur cette Coupe du Monde, j’ai fait ces choix-là" précisait le sélectionneur".
Propos recueillis par William Commegrain/lesfeminines.fr
LA SELECTION
Gardiennes
Cindy Perrault (ASPTT Albi) (96)
Mylène Chavas (AS Saint-Etienne) (98)
Jade Lebastard (EA Guingamp) (98)
Défenseures
Pauline Dhaeyer (ESOF La Roche) (96)
Sakina Karchaoui (Montpellier HSC) (96)
Marion Romanelli (Montpellier HSC) (96)
Estelle Cascarino (FCF Juvisy) (97)
Hawa Cissoko (Paris-Saint-Germain) (97)
Théa Greboval (FCF Juvisy) (97)
Héloïse Mansuy (FC Metz) (97)
Milieux
Laura Condon (ASPTT Albi) (97)
Cathy Couturier (Rodez AF) (97)
Maëlle Garbino (AS Saint-Etienne) (96)
Juliane Gathrat (FC Metz) (96)
Onema Grace Geyoro (Paris-Saint-Germain) (97)
Attaquantes
Delphine Cascarino (Ol. Lyonnais) (97)
Anna Clérac (ASJ Soyaux) (97)
Louise Fleury (EA Guingamp) (97)
Valérie Gauvin (Montpellier HSC) (96)
Marie-Charlotte Léger (Montpellier HSC) (97)
Clara Matéo (FCF Juvisy) (97)
Staff
Gilles Eyquem, sélectionneur
Jean-Yves Fustec, chef de délégation
Sandrine Ringler, adjointe.
Sandrine Roux, entraîneur des gardiennes (en remplacement de Mylène Pannier, absente pour maternité)
Mickael Le Foll et Thierry Marszalek, analylistes vidéo
Jean-Yves Cuomo et Jordan Champagnat, observateurs
Jean Genest, docteur
Hélène Ferchaud-Bertrand, kinésithérapeute
Adelaïde Desanlis, kinésithérapeute
Cindy Perrault (ASPTT Albi) (96)
Mylène Chavas (AS Saint-Etienne) (98)
Jade Lebastard (EA Guingamp) (98)
Défenseures
Pauline Dhaeyer (ESOF La Roche) (96)
Sakina Karchaoui (Montpellier HSC) (96)
Marion Romanelli (Montpellier HSC) (96)
Estelle Cascarino (FCF Juvisy) (97)
Hawa Cissoko (Paris-Saint-Germain) (97)
Théa Greboval (FCF Juvisy) (97)
Héloïse Mansuy (FC Metz) (97)
Milieux
Laura Condon (ASPTT Albi) (97)
Cathy Couturier (Rodez AF) (97)
Maëlle Garbino (AS Saint-Etienne) (96)
Juliane Gathrat (FC Metz) (96)
Onema Grace Geyoro (Paris-Saint-Germain) (97)
Attaquantes
Delphine Cascarino (Ol. Lyonnais) (97)
Anna Clérac (ASJ Soyaux) (97)
Louise Fleury (EA Guingamp) (97)
Valérie Gauvin (Montpellier HSC) (96)
Marie-Charlotte Léger (Montpellier HSC) (97)
Clara Matéo (FCF Juvisy) (97)
Staff
Gilles Eyquem, sélectionneur
Jean-Yves Fustec, chef de délégation
Sandrine Ringler, adjointe.
Sandrine Roux, entraîneur des gardiennes (en remplacement de Mylène Pannier, absente pour maternité)
Mickael Le Foll et Thierry Marszalek, analylistes vidéo
Jean-Yves Cuomo et Jordan Champagnat, observateurs
Jean Genest, docteur
Hélène Ferchaud-Bertrand, kinésithérapeute
Adelaïde Desanlis, kinésithérapeute