Nouveau format, nouvelles sélections
Après deux éditions jouées à 12 et avec une limite d’âge à 19 ans, cette compétition était passée à 16 équipes dans la catégorie d’âge des moins de 20 ans en 2006, format utilisé jusqu’à la dernière édition en 2022. L’augmentation du nombre d’équipes participantes signifie nouvelles têtes. Si les 16 équipes qualifiées pour la dernière édition seront bien au rendez-vous, quatre des huit équipes restantes vont découvrir la compétition. Deux nations africaines, le Cameroun et le Maroc, une sélection océanienne, les îles Fidji, et un pays européen, l’Autriche, vont donc disputer leur première Coupe du monde des moins de 20 ans. La Corée du Nord et trois nations sud-américaines, l’Argentine, le Paraguay et le Venezuela, font leur retour.
A noter que le nouveau format introduit le stade des huitièmes de finale, et que quatre des six meilleurs troisièmes qualifiés pour la deuxième phase de la compétition.
Où suivre les matchs ?
Sur L'Équipe Live pour les matchs de la France
Sur FIFA TV pour l'ensemble des rencontres
A noter que le nouveau format introduit le stade des huitièmes de finale, et que quatre des six meilleurs troisièmes qualifiés pour la deuxième phase de la compétition.
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Présentation par groupe
Groupe A
Dans le groupe du pays-hôte, les favoris se trouveront du côté de l’Amérique avec la Colombie et le Mexique. Pour sa troisième participation à l’épreuve, le pays-hôte, qui a réussi un parcours de qualification honnête avec notamment une victoire sur le Brésil lors de la première phase de poule, a de l’ambition, forcément. Pour améliorer ses chances de faire un bon parcours, la sélection a obtenu le renfort d’une star de la discipline, la joueuse du Real Madrid Linda Caicedo qui sort des Jeux olympiques. L’aventure du pays-hôte dans « sa » Coupe du monde dépendra en grande partie de jusqu’où Caicedo les portera.
Le Mexique, vainqueur du tournoi de qualification en battant le Costa Rica, le Canada puis les Etats-Unis en finale, va tenter de faire sauter le plafond de verre des quarts de finale, un stade de la compétition atteint quatre fois en neuf participations. Avec une équipe équilibrée et un potentiel offensif certain, les Mexicaines veulent bien sûr sortir de leur groupe et passer le nouveau stade des huitièmes de finale, mais surtout atteindre enfin un dernier carré.
Avec la Colombie et le Mexique, on retrouve l’Australie et le Cameroun. La première avait atteint les quarts de finale lors des deux premières éditions, avant de subir son passage dans la confédération asiatique et de ne retrouver le tournoi qu’en 2022 pour une sortie dès la phase de poule. Son premier objectif sera donc d’atteindre au minimum les huitièmes de finale, et avec un groupe plutôt expérimenté et des victoires contre la Corée du Sud notamment lors du tournoi de qualification, cet objectif semble parfaitement réalisable.
Idem pour le Cameroun, qui fait partie des huit débutants dans cette compétition. Qualifiée plutôt aisément lors de ses rencontres de qualification, l’équipe est capable d’emballer les matchs et se repose sur un secteur offensif intéressant pour trouver le fond des filets adverses de façon régulière.
Les équipes
Colombie (CONMEBOL)
Deux participations (2010, 2022), une quatrième place (2010)
Pays-hôte. A disputé le tournoi de qualification : 2-0 Chili, 4-1 Venezuela, 3-0 Bolivie, 2-1 Brésil, 1-0 Pérou, 3-2 Venezuela, 0-1 Brésil, 1-1 Argentine, 1-1 Paraguay
Australie (AFC)
Quatre participations (2002, 2004, 2006, 2022), deux quarts de finale (2002, 2004)
Troisième du tournoi qualificatif : 2-1 Corée du Sud, 2-0 Ouzbékistan, 3-0 Taiwan, en demi-finale 1-5 Japon, match pour la troisième place 1-0 Corée du Sud
Cameroun (CAF)
Zéro participation
Parcours en qualification : 2-0 et 4-1 contre le Botswana, 3-0 et 3-2 contre le Kenya, 4-2 et 1-1 contre l’Egypte
Mexique (CONCACAF)
Neuf participations, quatre quarts de finale (2010, 2012, 2016, 2022).
A remporté le tournoi de qualification. 4-0 République dominicaine, 4-0 Porto Rico, 3-0 Costa Rica, demi-finale 2-1 Canada, finale 2-1 Etats-Unis
Dans le groupe du pays-hôte, les favoris se trouveront du côté de l’Amérique avec la Colombie et le Mexique. Pour sa troisième participation à l’épreuve, le pays-hôte, qui a réussi un parcours de qualification honnête avec notamment une victoire sur le Brésil lors de la première phase de poule, a de l’ambition, forcément. Pour améliorer ses chances de faire un bon parcours, la sélection a obtenu le renfort d’une star de la discipline, la joueuse du Real Madrid Linda Caicedo qui sort des Jeux olympiques. L’aventure du pays-hôte dans « sa » Coupe du monde dépendra en grande partie de jusqu’où Caicedo les portera.
Le Mexique, vainqueur du tournoi de qualification en battant le Costa Rica, le Canada puis les Etats-Unis en finale, va tenter de faire sauter le plafond de verre des quarts de finale, un stade de la compétition atteint quatre fois en neuf participations. Avec une équipe équilibrée et un potentiel offensif certain, les Mexicaines veulent bien sûr sortir de leur groupe et passer le nouveau stade des huitièmes de finale, mais surtout atteindre enfin un dernier carré.
Avec la Colombie et le Mexique, on retrouve l’Australie et le Cameroun. La première avait atteint les quarts de finale lors des deux premières éditions, avant de subir son passage dans la confédération asiatique et de ne retrouver le tournoi qu’en 2022 pour une sortie dès la phase de poule. Son premier objectif sera donc d’atteindre au minimum les huitièmes de finale, et avec un groupe plutôt expérimenté et des victoires contre la Corée du Sud notamment lors du tournoi de qualification, cet objectif semble parfaitement réalisable.
Idem pour le Cameroun, qui fait partie des huit débutants dans cette compétition. Qualifiée plutôt aisément lors de ses rencontres de qualification, l’équipe est capable d’emballer les matchs et se repose sur un secteur offensif intéressant pour trouver le fond des filets adverses de façon régulière.
Les équipes
Colombie (CONMEBOL)
Deux participations (2010, 2022), une quatrième place (2010)
Pays-hôte. A disputé le tournoi de qualification : 2-0 Chili, 4-1 Venezuela, 3-0 Bolivie, 2-1 Brésil, 1-0 Pérou, 3-2 Venezuela, 0-1 Brésil, 1-1 Argentine, 1-1 Paraguay
Australie (AFC)
Quatre participations (2002, 2004, 2006, 2022), deux quarts de finale (2002, 2004)
Troisième du tournoi qualificatif : 2-1 Corée du Sud, 2-0 Ouzbékistan, 3-0 Taiwan, en demi-finale 1-5 Japon, match pour la troisième place 1-0 Corée du Sud
Cameroun (CAF)
Zéro participation
Parcours en qualification : 2-0 et 4-1 contre le Botswana, 3-0 et 3-2 contre le Kenya, 4-2 et 1-1 contre l’Egypte
Mexique (CONCACAF)
Neuf participations, quatre quarts de finale (2010, 2012, 2016, 2022).
A remporté le tournoi de qualification. 4-0 République dominicaine, 4-0 Porto Rico, 3-0 Costa Rica, demi-finale 2-1 Canada, finale 2-1 Etats-Unis
Groupe B
Ce groupe est plutôt indécis, entre autre parce que le niveau de la France, privée d’une bonne partie de ses meilleures joueuses, est incertain (voir plus bas). Sortir de cette poule devrait être une formalité, notamment parce qu’affronter les Fidji devrait permettre aux trois autres équipes du groupe d’obtenir une différence de but les plaçant parmi les meilleurs troisièmes dans le pire des cas.
Leur principal concurrent dans ce groupe sera le Brésil, qui a remporté, comme d’habitude, son tournoi qualificatif. Troisième de la dernière édition, la sélection sud-américaine vise au minimum le dernier carré et a un effectif qui peut lui permettre d’y parvenir d’autant plus qu’elle s’est trouvée une solidité défensive qui peut lui autoriser l’espoir de voir plus loin.
Le Canada sera le troisième larron de ce groupe. Une équipe jeune, emmenée par Olivia Smith, mais dont la défense dès que le niveau s’élève un peu laisse à désirer et c’est ce point notamment qui décidera du parcours d’une sélection à qui cette compétition ne réussit pas forcément. Enfin, les Fidji, habituellement barrés par la Nouvelle-Zélande, profitent de l’élargissement du plateau pour s’offrir une qualification historique. L’équipe est une des principales candidates à une élimination dès le premier tour et n’aura rien à perdre : à elle de se faire plaisir.
Les équipes
Brésil (CONMEBOL)
Dix participations, deux troisièmes places (2006, 2022)
Vainqueur du tournoi de qualification. Deuxième du groupe B : 5-1 Chili, 2-0 Bolivie, 2-1 Venezuela, 1-2 Colombie, premier du groupe final : 2-0 Argentine, 3-0 Paraguay, 1-0 Colombie, 2-0 Venezuela, 2-0 Pérou
Canada (CONCACAF)
Huit participations, une finale (2002)
Troisième de son tournoi de qualification : 4-0 Jamaïque, 5-0 Panama, 2-5 Etats-Unis, en demi-finale 1-2 Canada, match pour la troisième place 5-3 (ap.) Costa Rica
Fidji (OFC)
Zéro participation
Finaliste de la zone Océanie : quart de finale 1-0 Nouvelle-Calédonie, demi-finale 3-1 Samoa, finale 0-7 Nouvelle-Zélande
France (UEFA)
Huit participations, une finale (2016)
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 1-0 République tchèque, 2-0 Espagne, 3-1 Islande, demi-finale 2-3 (ap.) Allemagne
Ce groupe est plutôt indécis, entre autre parce que le niveau de la France, privée d’une bonne partie de ses meilleures joueuses, est incertain (voir plus bas). Sortir de cette poule devrait être une formalité, notamment parce qu’affronter les Fidji devrait permettre aux trois autres équipes du groupe d’obtenir une différence de but les plaçant parmi les meilleurs troisièmes dans le pire des cas.
Leur principal concurrent dans ce groupe sera le Brésil, qui a remporté, comme d’habitude, son tournoi qualificatif. Troisième de la dernière édition, la sélection sud-américaine vise au minimum le dernier carré et a un effectif qui peut lui permettre d’y parvenir d’autant plus qu’elle s’est trouvée une solidité défensive qui peut lui autoriser l’espoir de voir plus loin.
Le Canada sera le troisième larron de ce groupe. Une équipe jeune, emmenée par Olivia Smith, mais dont la défense dès que le niveau s’élève un peu laisse à désirer et c’est ce point notamment qui décidera du parcours d’une sélection à qui cette compétition ne réussit pas forcément. Enfin, les Fidji, habituellement barrés par la Nouvelle-Zélande, profitent de l’élargissement du plateau pour s’offrir une qualification historique. L’équipe est une des principales candidates à une élimination dès le premier tour et n’aura rien à perdre : à elle de se faire plaisir.
Les équipes
Brésil (CONMEBOL)
Dix participations, deux troisièmes places (2006, 2022)
Vainqueur du tournoi de qualification. Deuxième du groupe B : 5-1 Chili, 2-0 Bolivie, 2-1 Venezuela, 1-2 Colombie, premier du groupe final : 2-0 Argentine, 3-0 Paraguay, 1-0 Colombie, 2-0 Venezuela, 2-0 Pérou
Canada (CONCACAF)
Huit participations, une finale (2002)
Troisième de son tournoi de qualification : 4-0 Jamaïque, 5-0 Panama, 2-5 Etats-Unis, en demi-finale 1-2 Canada, match pour la troisième place 5-3 (ap.) Costa Rica
Fidji (OFC)
Zéro participation
Finaliste de la zone Océanie : quart de finale 1-0 Nouvelle-Calédonie, demi-finale 3-1 Samoa, finale 0-7 Nouvelle-Zélande
France (UEFA)
Huit participations, une finale (2016)
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 1-0 République tchèque, 2-0 Espagne, 3-1 Islande, demi-finale 2-3 (ap.) Allemagne
Groupe C
Les tenantes du titre espagnoles seront les favorites de ce groupe et parmi les principales candidates à leur propre succession. Une équipe complète dans toutes les lignes avec un banc de qualité, mais pas la plus flamboyante de ces dernières années et avec -avec des absences telles que Vicky Lopez ou Carla Camacho- peut-être moins d’individualités de tout premier plan que ses prédécesseures, si l’on veut pinailler. Il va être compliqué de la prendre à défaut et la phase de poules devrait dans tous les cas être une formalité même s’il y aura de l’adversité.
Les Etats-Unis, en premier lieu, ancien triple vainqueur de la compétition, peine désormais dans cette catégorie d’âge et a quitté la compétition dès la phase de poules lors des deux dernières éditions. Ce ne devrait pas être le cas cette fois-ci, avec un groupe plus expérimenté, dont plusieurs joueuses qui évoluent en NWSL, mais sera-ce suffisant pour aller au bout, porté par le succès des seniors tout juste sacrées championnes olympiques ? L’équipe n’est peut-être pas assez équilibrée pour cela, mais elle pourrait être un outsider dangereux.
Le Paraguay, qui n’avait pas réussi à sortir de la phase de poule lors de ses deux précédentes participations, a un objectif tout trouvé. Ce ne sera pas simple, mais elle a un bilan plutôt positif dans ses confrontations avec les autres qualifiés de la confédération et pourrait éviter la dernière place. Celle-ci se jouera normalement avec le Maroc, néophyte mais sur la lignée d’un football en pleine progression. L’équipe n’a pas vraiment tremblé pour se qualifier malgré une petite frayeur lors du dernier tour face à l’Ethiopie. Comme le Paraguay, l’objectif sera avant tout d’éviter la dernière place, voire essayer de terminer à une des places de meilleur troisième qualificatives pour les huitièmes de finale.
Les équipes
Espagne (UEFA)
Quatre participations, un titre (2022)
Vainqueur du tournoi de qualification : 3-0 Islande, 0-2 France, 7-0 République tchèque, demi-finale 1-0 Pays-Bas, finale 0-0 (3-2 tab) Allemagne
Maroc (CAF)
Zéro participation.
Son parcours en qualification : 4-0 et 1-1 Burkina Faso, 3-0 et 2-0 Guinée, 2-0 et 0-1 Ethiopie
Paraguay (CONMEBOL)
Deux participations (2014, 2018), deux éliminations en phase de poule.
Premier du groupe A : 1-0 Equateur, 2-1 Uruguay, 2-1 Pérou, 0-0 Argentine, deuxième du groupe final 2-0 Venezuela, 0-3 Brésil, 2-0 Argentine, 2-2 Pérou, 1-1 Colombie
USA (CONCACAF)
Dix participations, trois titres (2002, 2008, 2012)
Finaliste du tournoi de qualification : 6-0 Panama, 4-0 Jamaïque, 5-2 Canada, demi-finale 2-1 Costa Rica, finale 1-2 Mexique
Les tenantes du titre espagnoles seront les favorites de ce groupe et parmi les principales candidates à leur propre succession. Une équipe complète dans toutes les lignes avec un banc de qualité, mais pas la plus flamboyante de ces dernières années et avec -avec des absences telles que Vicky Lopez ou Carla Camacho- peut-être moins d’individualités de tout premier plan que ses prédécesseures, si l’on veut pinailler. Il va être compliqué de la prendre à défaut et la phase de poules devrait dans tous les cas être une formalité même s’il y aura de l’adversité.
Les Etats-Unis, en premier lieu, ancien triple vainqueur de la compétition, peine désormais dans cette catégorie d’âge et a quitté la compétition dès la phase de poules lors des deux dernières éditions. Ce ne devrait pas être le cas cette fois-ci, avec un groupe plus expérimenté, dont plusieurs joueuses qui évoluent en NWSL, mais sera-ce suffisant pour aller au bout, porté par le succès des seniors tout juste sacrées championnes olympiques ? L’équipe n’est peut-être pas assez équilibrée pour cela, mais elle pourrait être un outsider dangereux.
Le Paraguay, qui n’avait pas réussi à sortir de la phase de poule lors de ses deux précédentes participations, a un objectif tout trouvé. Ce ne sera pas simple, mais elle a un bilan plutôt positif dans ses confrontations avec les autres qualifiés de la confédération et pourrait éviter la dernière place. Celle-ci se jouera normalement avec le Maroc, néophyte mais sur la lignée d’un football en pleine progression. L’équipe n’a pas vraiment tremblé pour se qualifier malgré une petite frayeur lors du dernier tour face à l’Ethiopie. Comme le Paraguay, l’objectif sera avant tout d’éviter la dernière place, voire essayer de terminer à une des places de meilleur troisième qualificatives pour les huitièmes de finale.
Les équipes
Espagne (UEFA)
Quatre participations, un titre (2022)
Vainqueur du tournoi de qualification : 3-0 Islande, 0-2 France, 7-0 République tchèque, demi-finale 1-0 Pays-Bas, finale 0-0 (3-2 tab) Allemagne
Maroc (CAF)
Zéro participation.
Son parcours en qualification : 4-0 et 1-1 Burkina Faso, 3-0 et 2-0 Guinée, 2-0 et 0-1 Ethiopie
Paraguay (CONMEBOL)
Deux participations (2014, 2018), deux éliminations en phase de poule.
Premier du groupe A : 1-0 Equateur, 2-1 Uruguay, 2-1 Pérou, 0-0 Argentine, deuxième du groupe final 2-0 Venezuela, 0-3 Brésil, 2-0 Argentine, 2-2 Pérou, 1-1 Colombie
USA (CONCACAF)
Dix participations, trois titres (2002, 2008, 2012)
Finaliste du tournoi de qualification : 6-0 Panama, 4-0 Jamaïque, 5-2 Canada, demi-finale 2-1 Costa Rica, finale 1-2 Mexique
Groupe D
Dans ce groupe seront opposées deux des quatre nations ayant participé à toutes les éditions de la compétition, l’Allemagne et le Nigeria. Déjà triple championne, l’Allemagne n’y arrive plus depuis son dernier titre en 2014 et a même été éliminée dès la phase de groupe en 2022. Il lui manque quelques joueuses comme Mara Alber pour espérer retrouver les sommets, mais l’équipe reste néanmoins solide et peut réaliser un beau parcours. Il ne sera en tout cas pas compliqué de faire mieux que la dernière fois…
Le Nigeria est l’autre équipe du groupe qui a participé à toutes les précédentes éditions, avec deux finales à son compteur (perdues face à l’Allemagne). Elle n’a pas réussi à réitérer ces performances lors des trois derniers tournois mais reste une valeur sûre avec de belles individualités. On observera entre autres les performances de Flourish Sabastine, joueuse très prometteuse qui sort d’une saison tronquée du côté de Reims et à l’état de forme inconnu.
La Corée du Sud évolue un net ton en-dessous du Japon et de la Corée du Nord, et c’est généralement par sa discipline tactique qu’elle a su poser des problèmes. Cette génération semble moins armée pour faire face à la puissance physique d’équipes telles que l’Allemagne et le Nigeria et il semble peu probable qu’elle arrive à se hisser dans le dernier carré comme elle l’avait fait en 2010. Son objectif sera de sortir de son groupe, ce qu’elle n’avait pas réussi à faire lors de ses deux dernières participations. Le Venezuela lui disputera la troisième place du groupe. Sorti dès la phase de poule lors de sa seule participation à l’épreuve en 2016, la sélection sud-américaine cherchera avant tout à marquer ne serait-ce qu’un point alors qu’elle était rentrée bredouille il y a huit ans. Si la sélection parvient à créer une surprise, Marianyela Jimenez et/ou Mariana Barreto seront certainement impliquées.
Les équipes
Allemagne (UEFA)
Dix participations, trois titres (2004, 2010, 2014)
Finaliste de l’Euro U19 en 2023 : 6-0 Autriche, 2-0 Belgique, 1-3 Pays-Bas, demi-finale 3-2 France ap, finale 0-0 (2-3 tab) Espagne
Corée du Sud (AFC)
Six participations, une troisième place (2010)
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 1-2 Australie, 6-0 Taiwan, 13-0 Ouzbékistan, demi-finale 0-3 Corée du Nord, match pour la troisième place 0-1 Australie
Nigeria (CAF)
Dix participations, deux finales (2010, 2014)
Parcours en qualification :1-1 et 2-1 Tanzanie, 1-0 et 1-0 Burundi
Venezuela (CONMEBOL)
Une participation (2016), une élimination en phase de poule
Troisième du groupe B, 6-0 Bolivie, 1-4 Colombie, 1-2 Brésil, 1-1 Chili, cinquième du groupe final 0-2 Paraguay, 2-3 Colombie, 6-1 Pérou, 0-2 Brésil, 2-2 Argentine
Dans ce groupe seront opposées deux des quatre nations ayant participé à toutes les éditions de la compétition, l’Allemagne et le Nigeria. Déjà triple championne, l’Allemagne n’y arrive plus depuis son dernier titre en 2014 et a même été éliminée dès la phase de groupe en 2022. Il lui manque quelques joueuses comme Mara Alber pour espérer retrouver les sommets, mais l’équipe reste néanmoins solide et peut réaliser un beau parcours. Il ne sera en tout cas pas compliqué de faire mieux que la dernière fois…
Le Nigeria est l’autre équipe du groupe qui a participé à toutes les précédentes éditions, avec deux finales à son compteur (perdues face à l’Allemagne). Elle n’a pas réussi à réitérer ces performances lors des trois derniers tournois mais reste une valeur sûre avec de belles individualités. On observera entre autres les performances de Flourish Sabastine, joueuse très prometteuse qui sort d’une saison tronquée du côté de Reims et à l’état de forme inconnu.
La Corée du Sud évolue un net ton en-dessous du Japon et de la Corée du Nord, et c’est généralement par sa discipline tactique qu’elle a su poser des problèmes. Cette génération semble moins armée pour faire face à la puissance physique d’équipes telles que l’Allemagne et le Nigeria et il semble peu probable qu’elle arrive à se hisser dans le dernier carré comme elle l’avait fait en 2010. Son objectif sera de sortir de son groupe, ce qu’elle n’avait pas réussi à faire lors de ses deux dernières participations. Le Venezuela lui disputera la troisième place du groupe. Sorti dès la phase de poule lors de sa seule participation à l’épreuve en 2016, la sélection sud-américaine cherchera avant tout à marquer ne serait-ce qu’un point alors qu’elle était rentrée bredouille il y a huit ans. Si la sélection parvient à créer une surprise, Marianyela Jimenez et/ou Mariana Barreto seront certainement impliquées.
Les équipes
Allemagne (UEFA)
Dix participations, trois titres (2004, 2010, 2014)
Finaliste de l’Euro U19 en 2023 : 6-0 Autriche, 2-0 Belgique, 1-3 Pays-Bas, demi-finale 3-2 France ap, finale 0-0 (2-3 tab) Espagne
Corée du Sud (AFC)
Six participations, une troisième place (2010)
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 1-2 Australie, 6-0 Taiwan, 13-0 Ouzbékistan, demi-finale 0-3 Corée du Nord, match pour la troisième place 0-1 Australie
Nigeria (CAF)
Dix participations, deux finales (2010, 2014)
Parcours en qualification :1-1 et 2-1 Tanzanie, 1-0 et 1-0 Burundi
Venezuela (CONMEBOL)
Une participation (2016), une élimination en phase de poule
Troisième du groupe B, 6-0 Bolivie, 1-4 Colombie, 1-2 Brésil, 1-1 Chili, cinquième du groupe final 0-2 Paraguay, 2-3 Colombie, 6-1 Pérou, 0-2 Brésil, 2-2 Argentine
Groupe E
Le Japon sera le grand favori de ce groupe. Vainqueur et finaliste des deux dernières éditions, la sélection a été battue deux fois par la Corée du Nord lors du tournoi de qualification et se présente sans Maika Hamano ni Aoba Fujino, passées à l’étage supérieur, au soulagement certainement des futurs adversaires des Nadeshiko. L’équipe reste cependant parmi les favorites de la compétition dans le sillage de Manaka Matsukubo, Maya Hijikata ou Suzu Amano, entre autres. Elle ne devrait pas connaître de difficultés à rejoindre les huitièmes de finale et jouera sur son collectif technique pour prendre le dessus sur trois adversaires qui tenteront de les faire souffrir physiquement.
Derrière le Japon, la course à la deuxième place est ouverte : le Ghana, qui a réalisé un parcours de qualification solide, n’a jamais réussi à sortir de son groupe en six participations et sera privé d’Abdulai Mukarama. L’équipe comptera sur des joueuses telles que Stella Nyamekye pour obtenir un résultat historique.
L’Autriche éliminé en phase de poule, a disputé un match de barrage face à l’Islande en décembre dernier, après la décision d’élargir le plateau des équipes participantes. Une large victoire et la qualification dans les bagages, voilà que les Autrichiennes vont disputer leur première Coupe du monde des moins de 20 ans. Elles auront la possibilité de se qualifier, avec potentiellement deux places derrière le Japon. L’équipe peut se montrer inconstante mais elle est capable de belles performances, et dispose de joueuses de grande taille qui font des coups de pieds arrêtés une vraie arme, et de petite taille à l’image de Nicole Ojukwu dans le coeur du jeu.
La Nouvelle-Zélande enfin, un quart de finale en huit participations, et une opportunité de sortir une deuxième fois de son groupe, dans lequel elle sera en concurrence avec le Ghana et l’Autriche pour la deuxième, voire troisième place qualificative. Milly Clegg et Ruby Nathan vont devoir montrer leur meilleur visage pour espérer atteindre une nouvelle fois un quart de finale.
Les équipes
Autriche (UEFA)
Zéro participation
Qualifiée après barrage lors de l’Euro U19 2023 : 0-6 Allemagne, 1-0 Pays-Bas, 3-3 Belgique, barrage 6-0 Islande
Ghana (CAF)
Six participations, six éliminations en phase de groupe (de 2010 à 2022)
Parcours en qualification : 3-0 et 3-0 Guinée Bissau, 6-1 et 2-0 Eswatini, 2-0 et 5-1 Sénégal
Japon (AFC)
Sept participations, un titre (2018)
Finaliste du tournoi de qualification :10-0 Vietnam, 2-0 Chine, 0-1 Corée du Nord, demi-finale 5-1 Australie, finale 1-2 Corée du Nord
Nouvelle-Zélande (OFC)
Huit participations, un quart de finale (2014)
Quart de finale : 19-0 Îles Salomon, demi-finale 5-0 Îles Cook, finale 7-0 Îles Fidji
Le Japon sera le grand favori de ce groupe. Vainqueur et finaliste des deux dernières éditions, la sélection a été battue deux fois par la Corée du Nord lors du tournoi de qualification et se présente sans Maika Hamano ni Aoba Fujino, passées à l’étage supérieur, au soulagement certainement des futurs adversaires des Nadeshiko. L’équipe reste cependant parmi les favorites de la compétition dans le sillage de Manaka Matsukubo, Maya Hijikata ou Suzu Amano, entre autres. Elle ne devrait pas connaître de difficultés à rejoindre les huitièmes de finale et jouera sur son collectif technique pour prendre le dessus sur trois adversaires qui tenteront de les faire souffrir physiquement.
Derrière le Japon, la course à la deuxième place est ouverte : le Ghana, qui a réalisé un parcours de qualification solide, n’a jamais réussi à sortir de son groupe en six participations et sera privé d’Abdulai Mukarama. L’équipe comptera sur des joueuses telles que Stella Nyamekye pour obtenir un résultat historique.
L’Autriche éliminé en phase de poule, a disputé un match de barrage face à l’Islande en décembre dernier, après la décision d’élargir le plateau des équipes participantes. Une large victoire et la qualification dans les bagages, voilà que les Autrichiennes vont disputer leur première Coupe du monde des moins de 20 ans. Elles auront la possibilité de se qualifier, avec potentiellement deux places derrière le Japon. L’équipe peut se montrer inconstante mais elle est capable de belles performances, et dispose de joueuses de grande taille qui font des coups de pieds arrêtés une vraie arme, et de petite taille à l’image de Nicole Ojukwu dans le coeur du jeu.
La Nouvelle-Zélande enfin, un quart de finale en huit participations, et une opportunité de sortir une deuxième fois de son groupe, dans lequel elle sera en concurrence avec le Ghana et l’Autriche pour la deuxième, voire troisième place qualificative. Milly Clegg et Ruby Nathan vont devoir montrer leur meilleur visage pour espérer atteindre une nouvelle fois un quart de finale.
Les équipes
Autriche (UEFA)
Zéro participation
Qualifiée après barrage lors de l’Euro U19 2023 : 0-6 Allemagne, 1-0 Pays-Bas, 3-3 Belgique, barrage 6-0 Islande
Ghana (CAF)
Six participations, six éliminations en phase de groupe (de 2010 à 2022)
Parcours en qualification : 3-0 et 3-0 Guinée Bissau, 6-1 et 2-0 Eswatini, 2-0 et 5-1 Sénégal
Japon (AFC)
Sept participations, un titre (2018)
Finaliste du tournoi de qualification :10-0 Vietnam, 2-0 Chine, 0-1 Corée du Nord, demi-finale 5-1 Australie, finale 1-2 Corée du Nord
Nouvelle-Zélande (OFC)
Huit participations, un quart de finale (2014)
Quart de finale : 19-0 Îles Salomon, demi-finale 5-0 Îles Cook, finale 7-0 Îles Fidji
Groupe F
Dans ce groupe, la première place se jouera entre la Corée du Nord et les Pays-Bas. La première, titrée à deux reprises par le passé (dont 2016 face à la France) a remporté le tournoi qualificatif en battant notamment deux fois le Japon, autre favori de l’épreuve. Dans le sillage de sa milieu Chae Un-Yong, son métronome, l’équipe est bien organisée tactiquement et très dangereuse en transition. Elle devrait faire un bon parcours et aura un premier test dès la phase de poule avec les Pays-Bas, parmi les outsiders de la compétition.
A l’instar de la France, la sélection Oranje est amputée d’une large majorité de ce qui aurait constitué son équipe titulaire et doit donc revoir ses ambitions à la baisse. Elle semble en mesure de sortir de son groupe mais il sera plus compliqué de réitérer sa performance d’il y a deux ans, où elle avait atteint le dernier carré.
L’Argentine et le Costa Rica devraient se disputer une éventuelle troisième place qualificative. Qualifiée pour la première fois depuis 2012, l’Argentine, qui n’a jamais dépassé le stade des poules, comptera notamment sur Kishi Nunez pour tenter d’obtenir un résultat historique. Le Costa Rica, emmené par Sheika Scott, a le même bilan avec trois participations terminées dès la phase de poule et le même objectif de ne pas finir bredouille, voire d’atteindre les huitièmes de finale.
Les équipes
Argentine (CONMEBOL)
Trois participations (2006, 2008, 2012), trois éliminations en phase de poule.
Le parcours en qualification : troisième du groupe A (1-1 Pérou, 1-0 Uruguay, 1-1 Equateur, 0-0 Paraguay), quatrième du groupe final (0-2 Brésil, 5-0 Pérou, 0-2 Paraguay, 1-1 Colombie, 2-2 Venezuela)
Corée du Nord (AFC)
Sept participations, deux titres (2006, 2016)
Vainqueur du tournoi de qualification : 1-1 Chine, 6-0 Vietnam, 1-0 Japon, en demi-finale 3-0 Corée du Sud, en finale 2-1 Japon
Costa Rica (CONCACAF)
Trois participations (2010, 2014, 2022), trois éliminations en phase de poule.
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 7-3 Porto Rico, 3-1 République Dominicaine, 0-3 Mexique, en demi-finale 3-5 (ap) Canada.
Pays-Bas (UEFA)
Deux participations (2018, 2022), une quatrième place (2022)
Demi-finaliste de l’Euro U19 2023 : 3-0 Belgique, 0-1 Autriche, 3-1 Allemagne, en demi-finale 0-1 Espagne
Dans ce groupe, la première place se jouera entre la Corée du Nord et les Pays-Bas. La première, titrée à deux reprises par le passé (dont 2016 face à la France) a remporté le tournoi qualificatif en battant notamment deux fois le Japon, autre favori de l’épreuve. Dans le sillage de sa milieu Chae Un-Yong, son métronome, l’équipe est bien organisée tactiquement et très dangereuse en transition. Elle devrait faire un bon parcours et aura un premier test dès la phase de poule avec les Pays-Bas, parmi les outsiders de la compétition.
A l’instar de la France, la sélection Oranje est amputée d’une large majorité de ce qui aurait constitué son équipe titulaire et doit donc revoir ses ambitions à la baisse. Elle semble en mesure de sortir de son groupe mais il sera plus compliqué de réitérer sa performance d’il y a deux ans, où elle avait atteint le dernier carré.
L’Argentine et le Costa Rica devraient se disputer une éventuelle troisième place qualificative. Qualifiée pour la première fois depuis 2012, l’Argentine, qui n’a jamais dépassé le stade des poules, comptera notamment sur Kishi Nunez pour tenter d’obtenir un résultat historique. Le Costa Rica, emmené par Sheika Scott, a le même bilan avec trois participations terminées dès la phase de poule et le même objectif de ne pas finir bredouille, voire d’atteindre les huitièmes de finale.
Les équipes
Argentine (CONMEBOL)
Trois participations (2006, 2008, 2012), trois éliminations en phase de poule.
Le parcours en qualification : troisième du groupe A (1-1 Pérou, 1-0 Uruguay, 1-1 Equateur, 0-0 Paraguay), quatrième du groupe final (0-2 Brésil, 5-0 Pérou, 0-2 Paraguay, 1-1 Colombie, 2-2 Venezuela)
Corée du Nord (AFC)
Sept participations, deux titres (2006, 2016)
Vainqueur du tournoi de qualification : 1-1 Chine, 6-0 Vietnam, 1-0 Japon, en demi-finale 3-0 Corée du Sud, en finale 2-1 Japon
Costa Rica (CONCACAF)
Trois participations (2010, 2014, 2022), trois éliminations en phase de poule.
Demi-finaliste du tournoi de qualification : 7-3 Porto Rico, 3-1 République Dominicaine, 0-3 Mexique, en demi-finale 3-5 (ap) Canada.
Pays-Bas (UEFA)
Deux participations (2018, 2022), une quatrième place (2022)
Demi-finaliste de l’Euro U19 2023 : 3-0 Belgique, 0-1 Autriche, 3-1 Allemagne, en demi-finale 0-1 Espagne
Les listes officielles