Sonia Haziraj a apprécié la prestation de son groupe
Quel est votre premier sentiment avec cette victoire ?
C'est une grande satisfaction. Le sentiment premier : je suis contente pour les joueuses parce qu'elles travaillent dur, elles le méritent. On a été efficaces et quand on est efficace, on est quasiment inarrêtables. Je pense que l'on a une vraie force collective et il suffit juste de mettre le premier but pour qu'il y ait un déclic pour être encore plus en confiance et faire encore plus notre jeu et qu'elles puissent être elles-mêmes.
L'équipe a beaucoup tenté (20 tirs), c'était une consigne demandée aux joueuses ?
Dans l'observation du Canada, on avait remarqué qu'entre leur ligne du défensive et leur ligne du milieu, il y avait de l'espace et que souvent quand on arrivait à prendre cet espace-là en fixant ou par une passe la ligne défensive reculait donc on a demandé à nos joueuses d'aller percuter fort pour frapper ou pour décaler. Et si elles reculent trop dans la surface, la consigne était de frapper. On n'avait pas suffisamment frapper contre le Nigeria.
Les conditions de jeu étaient aussi plus simples que face au Nigeria, cela était plus favorable pour jouer ?
C'est sûr que l'on ne pouvait pas faire pire. On ne va pas se cacher derrière le fait de ces conditions mais cela a été très difficile d'avoir arrêté le match pendant plus d'une heure, de garder les joueuses. On n'est pas habitué à des pluies torrentielles comme ça. Cela a été vraiment difficile pour les filles, on a usé beaucoup d'énergie et par contre, ce soir, quand on a un temps plus clément pour nous, on voit tout de suite, que l'on peut poser notre jeu et être plus calme aussi.
C'est une grande satisfaction. Le sentiment premier : je suis contente pour les joueuses parce qu'elles travaillent dur, elles le méritent. On a été efficaces et quand on est efficace, on est quasiment inarrêtables. Je pense que l'on a une vraie force collective et il suffit juste de mettre le premier but pour qu'il y ait un déclic pour être encore plus en confiance et faire encore plus notre jeu et qu'elles puissent être elles-mêmes.
L'équipe a beaucoup tenté (20 tirs), c'était une consigne demandée aux joueuses ?
Dans l'observation du Canada, on avait remarqué qu'entre leur ligne du défensive et leur ligne du milieu, il y avait de l'espace et que souvent quand on arrivait à prendre cet espace-là en fixant ou par une passe la ligne défensive reculait donc on a demandé à nos joueuses d'aller percuter fort pour frapper ou pour décaler. Et si elles reculent trop dans la surface, la consigne était de frapper. On n'avait pas suffisamment frapper contre le Nigeria.
Les conditions de jeu étaient aussi plus simples que face au Nigeria, cela était plus favorable pour jouer ?
C'est sûr que l'on ne pouvait pas faire pire. On ne va pas se cacher derrière le fait de ces conditions mais cela a été très difficile d'avoir arrêté le match pendant plus d'une heure, de garder les joueuses. On n'est pas habitué à des pluies torrentielles comme ça. Cela a été vraiment difficile pour les filles, on a usé beaucoup d'énergie et par contre, ce soir, quand on a un temps plus clément pour nous, on voit tout de suite, que l'on peut poser notre jeu et être plus calme aussi.
"On manque clairement d'expérience collective"
Contrairement aux précédentes équipes U20, avec le COVID, le groupe n'a pas la même expérience que précédemment, cela joue pour vous ?
On manque clairement d'expérience collective. Après on a deux compétitions à jouer aussi cette année, avec l'EURO U19 et la Coupe du Monde U20. Le choix a été fait et il faut l'accepter ainsi de qualifier les U19 en phase finale ce qui ne nous a pas permis d'avoir l'effectif dans sa totalité sur un stage. Je n'ai pas voir le groupe U19 qui aurait peut-être pu taper à la porte. C'est comme ça, les filles qui sont là, méritent d'être là, elles ont bien travaillé cette saison et on se projette sur la Corée du Sud pour aller chercher une victoire.
Tactiquement, dans ce tournoi, on voit moins d'équipes presser haut, qu'en pensez-vous ?
C'est vrai. C'est très énergivore et cela se prépare avec un groupe quand on a le collectif pour avoir des automatismes de jeu. Sur le début de compétition, c'est peut-être cela qui nous manque que l'on essaye de pallier avec une forte cohésion entre les joueuses, un fort esprit de groupes mais c'est vrai que cela nous manque peut-être pour avoir plus de repères collectifs.
A San José,
Sylvain Jamet
On manque clairement d'expérience collective. Après on a deux compétitions à jouer aussi cette année, avec l'EURO U19 et la Coupe du Monde U20. Le choix a été fait et il faut l'accepter ainsi de qualifier les U19 en phase finale ce qui ne nous a pas permis d'avoir l'effectif dans sa totalité sur un stage. Je n'ai pas voir le groupe U19 qui aurait peut-être pu taper à la porte. C'est comme ça, les filles qui sont là, méritent d'être là, elles ont bien travaillé cette saison et on se projette sur la Corée du Sud pour aller chercher une victoire.
Tactiquement, dans ce tournoi, on voit moins d'équipes presser haut, qu'en pensez-vous ?
C'est vrai. C'est très énergivore et cela se prépare avec un groupe quand on a le collectif pour avoir des automatismes de jeu. Sur le début de compétition, c'est peut-être cela qui nous manque que l'on essaye de pallier avec une forte cohésion entre les joueuses, un fort esprit de groupes mais c'est vrai que cela nous manque peut-être pour avoir plus de repères collectifs.
A San José,
Sylvain Jamet