Deborah Taghavi aimerait, au moins, arracher le match nul pour ce derby (Photo : Stéphane Popakul/Tous droits réservés)
Impatientes de jouer enfin ce derby ?
Deborah Taghavi : Oui, car ça reste un derby, les deux équipes seront surmotivées pour l'emporter. Et nous encore plus.
Amandine Henry : C'est important pour le club, c'est un gros match. Il faudra faire une bonne partie pour remporter la victoire.
Comment abordez-vous cette rencontre ?
D.T.: On va surtout essayer de gagner de l'expérience. On va jouer, construire, même si on sait que çe sera très très dur. On est également assurées de terminer cinquième au classement, ce sera surtout un entraînement pour la finale du Challenge de France. Affronter Lyon, c'est bien parce qu'on sera encore dans la compétition, et c'est le meilleur moyen pour préparer la finale.
A.H. : On est déjà championnes donc on est plus en phase de préparation pour cette finale de Ligue des Champions (ndlr : le 26 mai contre Potsdam) mais on reste quand même sérieuse pour finir en beauté. Cette finale approche à grand pas et ça reste dans un coin de notre tête mais il reste des matches de championnat, il ne faut pas faire n'importe quoi.
Quelles seront les clés du match ?
D.T. : Il faudra bien défendre et les presser pour les empêcher de construire car elles vont sûrement essayer de nous faire courir (rires). On va éviter le jeu long, les passes dans les intervalles...
A.H. : On s'attend à beaucoup de duels, ce sera la clé. Tactiquement elles vont aussi nous attendre.
Deborah Taghavi : Oui, car ça reste un derby, les deux équipes seront surmotivées pour l'emporter. Et nous encore plus.
Amandine Henry : C'est important pour le club, c'est un gros match. Il faudra faire une bonne partie pour remporter la victoire.
Comment abordez-vous cette rencontre ?
D.T.: On va surtout essayer de gagner de l'expérience. On va jouer, construire, même si on sait que çe sera très très dur. On est également assurées de terminer cinquième au classement, ce sera surtout un entraînement pour la finale du Challenge de France. Affronter Lyon, c'est bien parce qu'on sera encore dans la compétition, et c'est le meilleur moyen pour préparer la finale.
A.H. : On est déjà championnes donc on est plus en phase de préparation pour cette finale de Ligue des Champions (ndlr : le 26 mai contre Potsdam) mais on reste quand même sérieuse pour finir en beauté. Cette finale approche à grand pas et ça reste dans un coin de notre tête mais il reste des matches de championnat, il ne faut pas faire n'importe quoi.
Quelles seront les clés du match ?
D.T. : Il faudra bien défendre et les presser pour les empêcher de construire car elles vont sûrement essayer de nous faire courir (rires). On va éviter le jeu long, les passes dans les intervalles...
A.H. : On s'attend à beaucoup de duels, ce sera la clé. Tactiquement elles vont aussi nous attendre.
« Saint-Etienne est capable de nous mettre en difficulté »
Amandine Henry et les Lyonnaises voudront enchaîner une vingtième victoire consécutive
Quel regard portez-vous sur votre adversaire du jour ?
D.T. : Elles sont un cran au dessus, leur équipe est vraiment plus mature. Les filles s'entraînent tous les jours, c'est leur métier. Elles ne font que ça, c'est ce qui fait la différence avec nous. On étudie alors qu'elles sont deux fois par jour sur le terrain, elles évoluent donc deux fois plus vite que nous.
A.H. : C'est une bonne équipe du championnat de France, elles sont capable de nous mettre en difficulté, on les prend donc très au sérieux. Il faudra être très rigoureuses.
Un adjectif pour qualifier votre adversaire ?
D.T. : Combativité et esprit de groupe.
A.H. : Combattantes.
19 victoires en 19 matches, Lyon peut vraiment tomber à Saint-Etienne ?
D.T. : Un match reste un match, elles ont parfois été accrochées et puis un derby, ça reste différent. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on va se battre, on va essayer d'aller chercher un match nul. De toute manière, c'est plutôt un bon entraînement pour la suite, ça va vraiment nous motiver et nous permettre de voir de quoi on est capable.
A.H. : Oui car ça reste des combattantes et elles peuvent vraiment nous mettre en difficulté. On essaye de ne pas avoir la tête ailleurs car on sait qu'on est championne. Il n'y a plus beaucoup d'enjeu mais il y a beaucoup de concurrence à Lyon, donc on joue toutes un peu notre place pour la finale. Et puis arriver à 22 victoires en 22 matches, c'est vraiment un objectif majeur, le coach nous le rappelle tous les jours à l'entraînement. Comme on a loupé une marche en challenge de France face à Juvisy, il faut que l'on se rattrape. En plus, ça n'a jamais été fait en France.
Et puis Saint-Etienne n'a jamais battu Lyon...
D.T. : On va essayer de le faire avec l'équipe que l'on a cette année. On est déjà allé loin en Challenge, on est capable de faire de grandes choses mais je pense qu'elles sont encore un niveau au-dessus de nous.
A.H. : Lyon reste une équipe à battre pour tout le monde. Chaque formation est motivée pour nous battre. Nous sommes attendues de partout.
D.T. : Elles sont un cran au dessus, leur équipe est vraiment plus mature. Les filles s'entraînent tous les jours, c'est leur métier. Elles ne font que ça, c'est ce qui fait la différence avec nous. On étudie alors qu'elles sont deux fois par jour sur le terrain, elles évoluent donc deux fois plus vite que nous.
A.H. : C'est une bonne équipe du championnat de France, elles sont capable de nous mettre en difficulté, on les prend donc très au sérieux. Il faudra être très rigoureuses.
Un adjectif pour qualifier votre adversaire ?
D.T. : Combativité et esprit de groupe.
A.H. : Combattantes.
19 victoires en 19 matches, Lyon peut vraiment tomber à Saint-Etienne ?
D.T. : Un match reste un match, elles ont parfois été accrochées et puis un derby, ça reste différent. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on va se battre, on va essayer d'aller chercher un match nul. De toute manière, c'est plutôt un bon entraînement pour la suite, ça va vraiment nous motiver et nous permettre de voir de quoi on est capable.
A.H. : Oui car ça reste des combattantes et elles peuvent vraiment nous mettre en difficulté. On essaye de ne pas avoir la tête ailleurs car on sait qu'on est championne. Il n'y a plus beaucoup d'enjeu mais il y a beaucoup de concurrence à Lyon, donc on joue toutes un peu notre place pour la finale. Et puis arriver à 22 victoires en 22 matches, c'est vraiment un objectif majeur, le coach nous le rappelle tous les jours à l'entraînement. Comme on a loupé une marche en challenge de France face à Juvisy, il faut que l'on se rattrape. En plus, ça n'a jamais été fait en France.
Et puis Saint-Etienne n'a jamais battu Lyon...
D.T. : On va essayer de le faire avec l'équipe que l'on a cette année. On est déjà allé loin en Challenge, on est capable de faire de grandes choses mais je pense qu'elles sont encore un niveau au-dessus de nous.
A.H. : Lyon reste une équipe à battre pour tout le monde. Chaque formation est motivée pour nous battre. Nous sommes attendues de partout.
« A Saint-Étienne, il faut se battre du début à la fin, le derby, c'est un peu comme une finale »
(Photo : Stéphane Popakul/Tous droits réservés)
Vous vous attendez à quelle type d'ambiance dimanche ?
D.T. : Il y a pas mal d'anciennes Lyonnaises qui jouent à Saint-Etienne. Il y a beaucoup de respect entre les filles. La base du football, c'est le respect : tout se passera bien.
A.H. : (Rires) Je pense que ce sera hostile mais il faut faire abstraction de tout ça, ça reste un match de foot. Sur le terrain, elles ne nous feront pas de cadeaux, mais c'est l'esprit de compétition, c'est normal.
Déborah, vous qui avez joué à Lyon, c'est un derby un peu particulier pour vous?
D.T. : J'ai joué à Lyon cinq ans, mais comme ça fait trois ans que je suis à Saint-Étienne, ils m'ont bien mis dans la tête que le derby stéphanois était plus important. Je trouve qu'à Lyon on en parle un peu moins. A Saint-Étienne, c'est vraiment le derby, on voit que les filles sont dedans. Pour les vraies Stéphanoises, c'est vraiment un match différent, c'est très important pour elles. Le derby, il faut le gagner, il faut être des « tueuses » sur le terrain, alors qu'à Lyon, on voyait ça d'un oeil différent. A Saint-Étienne, il faut se battre du début à la fin, le derby, c'est un peu comme une finale.
Un mot sur vos finales respectives.
D.T. : Elles font une très bonne saison. Pour le foot féminin, c'est très bien qu'une équipe française soit en finale de la Ligue des Champions.
A.H. : On s'est fait éliminer en quart de finale du Challenge de France aux penalties. On peut nourrir des regrets mais c'est bien pour Saint-Étienne, ça leur met une motivation supplémentaire pour la fin de saison.
Personnellement, comment jugez vous votre saison ?
D.T. : J'ai vécu un début de saison difficile mais j'ai eu une sélection en équipe de France universitaire, ce fut le déclic. Mon coach m'a ensuite fait confiance, j'ai été titulaire et j'ai fait une bonne deuxième partie de saison.
A.H. : Difficile comme question...Je pense avoir été dans la moyenne et avoir répondu présente sur certains matches importants. Je suis satisfaite mais sans plus. J'espère faire mieux l'année prochaine. Je dois encore progresser tactiquement et techniquement.
D.T. : Il y a pas mal d'anciennes Lyonnaises qui jouent à Saint-Etienne. Il y a beaucoup de respect entre les filles. La base du football, c'est le respect : tout se passera bien.
A.H. : (Rires) Je pense que ce sera hostile mais il faut faire abstraction de tout ça, ça reste un match de foot. Sur le terrain, elles ne nous feront pas de cadeaux, mais c'est l'esprit de compétition, c'est normal.
Déborah, vous qui avez joué à Lyon, c'est un derby un peu particulier pour vous?
D.T. : J'ai joué à Lyon cinq ans, mais comme ça fait trois ans que je suis à Saint-Étienne, ils m'ont bien mis dans la tête que le derby stéphanois était plus important. Je trouve qu'à Lyon on en parle un peu moins. A Saint-Étienne, c'est vraiment le derby, on voit que les filles sont dedans. Pour les vraies Stéphanoises, c'est vraiment un match différent, c'est très important pour elles. Le derby, il faut le gagner, il faut être des « tueuses » sur le terrain, alors qu'à Lyon, on voyait ça d'un oeil différent. A Saint-Étienne, il faut se battre du début à la fin, le derby, c'est un peu comme une finale.
Un mot sur vos finales respectives.
D.T. : Elles font une très bonne saison. Pour le foot féminin, c'est très bien qu'une équipe française soit en finale de la Ligue des Champions.
A.H. : On s'est fait éliminer en quart de finale du Challenge de France aux penalties. On peut nourrir des regrets mais c'est bien pour Saint-Étienne, ça leur met une motivation supplémentaire pour la fin de saison.
Personnellement, comment jugez vous votre saison ?
D.T. : J'ai vécu un début de saison difficile mais j'ai eu une sélection en équipe de France universitaire, ce fut le déclic. Mon coach m'a ensuite fait confiance, j'ai été titulaire et j'ai fait une bonne deuxième partie de saison.
A.H. : Difficile comme question...Je pense avoir été dans la moyenne et avoir répondu présente sur certains matches importants. Je suis satisfaite mais sans plus. J'espère faire mieux l'année prochaine. Je dois encore progresser tactiquement et techniquement.
Amandine Henry garde la finale de la Ligue des Champions dans un coin de sa tête (Photo : Van Gol)
Vous serez encore dans vos clubs respectifs l'année prochaine ?
D.T.. : Oui.
A.H. : Oui.
Avez-vous un message pour votre adversaire du jour?
D.T. : Que les deux équipes se fasse plaisir produisent du beau jeu surtout pour le public. Et puis qu'on se batte sur tous les ballons, que ce soit un beau duel, un très beau match.
A.H. : Bonne chance ! On ne va rien lâcher non plus.
Un pronostic pour ce derby ?
D.T. : C'est dur comme question (rires) ! Pourquoi pas 1-1 ? En tout cas un résultat qui nous sera favorable.
A.H. : Victoire de Lyon mais je ne sais pas combien. Peut-être 2-0...
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
D.T.. : Oui.
A.H. : Oui.
Avez-vous un message pour votre adversaire du jour?
D.T. : Que les deux équipes se fasse plaisir produisent du beau jeu surtout pour le public. Et puis qu'on se batte sur tous les ballons, que ce soit un beau duel, un très beau match.
A.H. : Bonne chance ! On ne va rien lâcher non plus.
Un pronostic pour ce derby ?
D.T. : C'est dur comme question (rires) ! Pourquoi pas 1-1 ? En tout cas un résultat qui nous sera favorable.
A.H. : Victoire de Lyon mais je ne sais pas combien. Peut-être 2-0...
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr