(photos E Baledent/LMP)
Camille, comment jugez-vous la première partie de saison du club en championnat ?
Je dirai qu’il y a eu des hauts et des bas ! Durant cette première partie de saison, nous avons joué beaucoup de matches, avec beaucoup de rythme. Malgré le fait que nous avons laissé quelques points en route, nous n’avons pas de regrets. Nous allons aborder 2013 avec l’envie de se donner à fond et de prendre quatre points tous les week-ends, ce que nous allons essayer de faire avec ce déplacement à Rodez (au moment de l'interview, le match Rodez/Juvisy prévu dimanche 6 janvier 2013 à 14h30, n’avait pas encore eu lieu, ndlr).
8 victoires et un match nul pour seulement 3 défaites. C’est un début de saison réussi pour vous ou pensiez-vous, au contraire, pouvoir faire encore mieux jusqu’à la trêve hivernale ?
Vous savez, je suis persuadée qu’on peut toujours faire mieux. Cependant, un championnat reste quelque chose de long, la première partie de saison étant souvent différente de la seconde. Nous sommes à la mi-championnat, il reste encore beaucoup d’échéances à venir, tout est possible.
Compte tenu de l’avancée de la saison et de votre situation actuelle en D1, quels objectifs Juvisy va-t-il afficher sur cette deuxième partie de saison ?
Les objectifs fixés resteront les mêmes du début à la fin du championnat. On ne les a pas revus, ni à la hausse, ni à la baisse. Nous ne nous contenterons pas de cette quatrième place, c’est très clair, à nous de remporter le maximum de matches et de points possible de façon à terminer au plus haut à la fin de la saison.
Je dirai qu’il y a eu des hauts et des bas ! Durant cette première partie de saison, nous avons joué beaucoup de matches, avec beaucoup de rythme. Malgré le fait que nous avons laissé quelques points en route, nous n’avons pas de regrets. Nous allons aborder 2013 avec l’envie de se donner à fond et de prendre quatre points tous les week-ends, ce que nous allons essayer de faire avec ce déplacement à Rodez (au moment de l'interview, le match Rodez/Juvisy prévu dimanche 6 janvier 2013 à 14h30, n’avait pas encore eu lieu, ndlr).
8 victoires et un match nul pour seulement 3 défaites. C’est un début de saison réussi pour vous ou pensiez-vous, au contraire, pouvoir faire encore mieux jusqu’à la trêve hivernale ?
Vous savez, je suis persuadée qu’on peut toujours faire mieux. Cependant, un championnat reste quelque chose de long, la première partie de saison étant souvent différente de la seconde. Nous sommes à la mi-championnat, il reste encore beaucoup d’échéances à venir, tout est possible.
Compte tenu de l’avancée de la saison et de votre situation actuelle en D1, quels objectifs Juvisy va-t-il afficher sur cette deuxième partie de saison ?
Les objectifs fixés resteront les mêmes du début à la fin du championnat. On ne les a pas revus, ni à la hausse, ni à la baisse. Nous ne nous contenterons pas de cette quatrième place, c’est très clair, à nous de remporter le maximum de matches et de points possible de façon à terminer au plus haut à la fin de la saison.
« L’envie de se donner à fond en 2013 »
Les 20 et 27 mars prochain, vous allez jouer les quarts de finale de la ligue des champions face à Göteborg. Espérez-vous aller encore plus loin dans cette compétition européenne ?
Cette qualification en quarts de finale de ligue des champions est, pour nous, un point très positif de la première partie de saison. C’est une compétition qui fait énormément de bien au groupe, autant sur le plan humain que sur le plan footballistique. Pour l’instant, nous ne nous projetons pas encore sur ces matches, qui interviendront plus tard dans l’année. On sait très bien qu’il faudra d’abord faire de bons matches en championnat, continuer de faire des résultats avant de se projeter sur cette rencontre aller-retour que nous avons, il est vrai, toutes hâte de disputer.
En ligue des champions, le niveau global est-il beaucoup plus élevé qu’en D1 ?
Je ne dirai qu’il est plus ou moins élevé … Disons que c’est différent. Pour l’instant, nous avons disputé des matchs contre des équipes comme Zurich ou Stabaek, des formations avec des profils très athlétiques que l’on ne retrouve pas forcément en France dans notre championnat. Il faut s’adapter à l’adversaire, hausser son niveau de jeu de façon à accomplir la meilleure performance possible pour passer au tour suivant.
Cette qualification en quarts de finale de ligue des champions est, pour nous, un point très positif de la première partie de saison. C’est une compétition qui fait énormément de bien au groupe, autant sur le plan humain que sur le plan footballistique. Pour l’instant, nous ne nous projetons pas encore sur ces matches, qui interviendront plus tard dans l’année. On sait très bien qu’il faudra d’abord faire de bons matches en championnat, continuer de faire des résultats avant de se projeter sur cette rencontre aller-retour que nous avons, il est vrai, toutes hâte de disputer.
En ligue des champions, le niveau global est-il beaucoup plus élevé qu’en D1 ?
Je ne dirai qu’il est plus ou moins élevé … Disons que c’est différent. Pour l’instant, nous avons disputé des matchs contre des équipes comme Zurich ou Stabaek, des formations avec des profils très athlétiques que l’on ne retrouve pas forcément en France dans notre championnat. Il faut s’adapter à l’adversaire, hausser son niveau de jeu de façon à accomplir la meilleure performance possible pour passer au tour suivant.
« Ne pas se poser de questions »
Un point sur le calendrier à présent. Mis à part le choc face à l’OL Féminin et ce déplacement au Stade de Gerland le 2 février prochain, c’est un calendrier plutôt favorable qui vous attend (Rodez, accueils d’Yzeure et de Vendenheim, avant un nouveau déplacement à Toulouse). Est-ce que ce programme plutôt clément peut vous permettre de revenir rapidement dans les trois, voire deux premières place de D1 ?
Je ne sais pas si on peut parler de programme clément ou favorable … Pour exemple, Rodez est venu faire un match nul chez nous, au Stade Georges Maquin, on s’était également fait un peu piéger lors du déplacement à Yzeure. Il ne faut sous-estimer aucunes équipes, prendre les matches les uns après les autres et tenter de prendre quatre points tous les week-ends. Il ne faut pas se poser de questions.
C’est très vrai ce que vous nous dites là … Cela signifie qu’à Toulouse par exemple (actuel lanterne rouge du championnat), ça peut être un match piège ?
Si nous sommes bien concentrées sur notre jeu, en mettant l’envie et la détermination qu’il faut, normalement, on est au dessus. Mais, comme vous le savez, un match de foot reste un match de foot, et nous ne tomberons pas dans le piège de sous-estimer un adversaire, surtout dans une deuxième partie de saison où tout le monde cherche à prendre des points de façon à terminer le plus haut possible au classement.
Un point sur le mercato à présent. On parle de l’arrivée imminente d’Iryna Zvarych, jeune gardienne internationale Ukrainienne ainsi que d’autres renforts de taille durant cette période des transferts hivernale. Le club a décidé de densifier son effectif en vue des prochaines échéances, notamment européennes, à venir ?
Honnêtement, nous, les joueuses, n’avons à l’heure actuelle pas eu de retour des mouvements dont vous parlez. On est surtout concentrées sur le groupe présent à l’entraînement, les filles qui sont là, mais nous n’avons, pour l’heure, pas eu d’échos concernant les transferts éventuels.
Vous avez quitté votre club formateur, l’AS Saint-Etienne, cet été lors du mercato. Pourquoi avoir décidé de vous engager avec cette équipe de Juvisy ?
C’est pour le football, effectivement (Sourires) ! Mon départ de Saint-Etienne avait été un petit peu compliqué pour moi, car c’est un club et une ville auxquels je suis attachée. J’ai vécu de très bons moments là-bas, autant humainement que dans l’aventure foot que j’ai eu. Il est vrai que le club comptait aussi sur moi, mais j’ai eu cette proposition de Juvisy, très intéressante, que j’ai accepté. Le challenge proposé était très alléchant, le niveau est globalement plus élevé car c’est une équipe qui n’a pas les mêmes objectifs que mon ancien club. C’est un ensemble de facteurs qui ont guidé mon choix de m’engager avec Juvisy, je suis très heureuse là où je suis aujourd’hui et je prends beaucoup de plaisir à évoluer avec cette équipe.
Je ne sais pas si on peut parler de programme clément ou favorable … Pour exemple, Rodez est venu faire un match nul chez nous, au Stade Georges Maquin, on s’était également fait un peu piéger lors du déplacement à Yzeure. Il ne faut sous-estimer aucunes équipes, prendre les matches les uns après les autres et tenter de prendre quatre points tous les week-ends. Il ne faut pas se poser de questions.
C’est très vrai ce que vous nous dites là … Cela signifie qu’à Toulouse par exemple (actuel lanterne rouge du championnat), ça peut être un match piège ?
Si nous sommes bien concentrées sur notre jeu, en mettant l’envie et la détermination qu’il faut, normalement, on est au dessus. Mais, comme vous le savez, un match de foot reste un match de foot, et nous ne tomberons pas dans le piège de sous-estimer un adversaire, surtout dans une deuxième partie de saison où tout le monde cherche à prendre des points de façon à terminer le plus haut possible au classement.
Un point sur le mercato à présent. On parle de l’arrivée imminente d’Iryna Zvarych, jeune gardienne internationale Ukrainienne ainsi que d’autres renforts de taille durant cette période des transferts hivernale. Le club a décidé de densifier son effectif en vue des prochaines échéances, notamment européennes, à venir ?
Honnêtement, nous, les joueuses, n’avons à l’heure actuelle pas eu de retour des mouvements dont vous parlez. On est surtout concentrées sur le groupe présent à l’entraînement, les filles qui sont là, mais nous n’avons, pour l’heure, pas eu d’échos concernant les transferts éventuels.
Vous avez quitté votre club formateur, l’AS Saint-Etienne, cet été lors du mercato. Pourquoi avoir décidé de vous engager avec cette équipe de Juvisy ?
C’est pour le football, effectivement (Sourires) ! Mon départ de Saint-Etienne avait été un petit peu compliqué pour moi, car c’est un club et une ville auxquels je suis attachée. J’ai vécu de très bons moments là-bas, autant humainement que dans l’aventure foot que j’ai eu. Il est vrai que le club comptait aussi sur moi, mais j’ai eu cette proposition de Juvisy, très intéressante, que j’ai accepté. Le challenge proposé était très alléchant, le niveau est globalement plus élevé car c’est une équipe qui n’a pas les mêmes objectifs que mon ancien club. C’est un ensemble de facteurs qui ont guidé mon choix de m’engager avec Juvisy, je suis très heureuse là où je suis aujourd’hui et je prends beaucoup de plaisir à évoluer avec cette équipe.
« Je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans cette équipe de Juvisy »
Comment s’est passée votre intégration au sein du collectif de Juvisy ?
Très très bien ! Déjà en dehors du terrain, car j’avais croisé quelques filles, sympathisé avec plusieurs d’entres elles que ce soit en sélections jeunes ou en équipe de France A. Un groupe très accueillant, très naturel, ce qui a grandement facilité mon intégration. Vous savez, lorsqu’on se sent bien dans un groupe, un collectif, ça aide énormément à mettre des choses en place, créer des automatismes sur le terrain. Aujourd’hui, les choses sont bien lancées, je me sens très bien à Juvisy, et on est à fond dans le défi foot ! .
Depuis le début de saison, vous avez déjà inscrit 7 buts. Vous êtes-vous fixé des objectifs personnelles cette saison, en termes de buts, de titularisations, d’apparitions en équipe de France ?
Pour le nombre de buts, c’est possible, oui (rires) ! Il est évidemment moteur de se fixer des objectifs personnels au cours d’une saison. Mes ambitions personnelles viennent se greffer sur les ambitions collectives du club, je suis bien inscrite dans le projet de l’entraîneur et des dirigeants.
Justement, concernant l’équipe de France, un mot sur les prochaines échéances à venir avec les Bleues ?
On rentre dans une phase de préparation de l’Euro, je me donne à fond dans tous ces moments, et j’essaie de faire le maximum et d’être performante en club pour avoir la chance de faire partie des rassemblements équipe de France.
Enfin, à bientôt 22 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
Bientôt 22 ans ? J’ai encore quelques mois (rires) ! (En effet, Camille Catala est née le 6 mai 1991, ndlr). Je n’en sais rien, très franchement ! Je ne projette pas sur l’avenir. Pour l’heure, je viens bientôt décoller pour Rodez avec toute l’équipe (l’entretien avec Camille a eu lieu à 11h, le samedi 5 janvier, soit trois heures avant que Juvisy ne prennent l’avion pour rejoindre Rodez, ndlr). Je prends beaucoup de plaisir dans tous les instants qui s’enchainent, au jour le jour.
Propos recueillis par Benjamin Roux
Très très bien ! Déjà en dehors du terrain, car j’avais croisé quelques filles, sympathisé avec plusieurs d’entres elles que ce soit en sélections jeunes ou en équipe de France A. Un groupe très accueillant, très naturel, ce qui a grandement facilité mon intégration. Vous savez, lorsqu’on se sent bien dans un groupe, un collectif, ça aide énormément à mettre des choses en place, créer des automatismes sur le terrain. Aujourd’hui, les choses sont bien lancées, je me sens très bien à Juvisy, et on est à fond dans le défi foot ! .
Depuis le début de saison, vous avez déjà inscrit 7 buts. Vous êtes-vous fixé des objectifs personnelles cette saison, en termes de buts, de titularisations, d’apparitions en équipe de France ?
Pour le nombre de buts, c’est possible, oui (rires) ! Il est évidemment moteur de se fixer des objectifs personnels au cours d’une saison. Mes ambitions personnelles viennent se greffer sur les ambitions collectives du club, je suis bien inscrite dans le projet de l’entraîneur et des dirigeants.
Justement, concernant l’équipe de France, un mot sur les prochaines échéances à venir avec les Bleues ?
On rentre dans une phase de préparation de l’Euro, je me donne à fond dans tous ces moments, et j’essaie de faire le maximum et d’être performante en club pour avoir la chance de faire partie des rassemblements équipe de France.
Enfin, à bientôt 22 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
Bientôt 22 ans ? J’ai encore quelques mois (rires) ! (En effet, Camille Catala est née le 6 mai 1991, ndlr). Je n’en sais rien, très franchement ! Je ne projette pas sur l’avenir. Pour l’heure, je viens bientôt décoller pour Rodez avec toute l’équipe (l’entretien avec Camille a eu lieu à 11h, le samedi 5 janvier, soit trois heures avant que Juvisy ne prennent l’avion pour rejoindre Rodez, ndlr). Je prends beaucoup de plaisir dans tous les instants qui s’enchainent, au jour le jour.
Propos recueillis par Benjamin Roux
Camille MANOEL CATALA
Née le 6 mai 1991 à Montpellier
Milieu de terrain
1,68 m - 59 kg
Parcours
AS Saint-Christol les Alès (2006-2008), RC Saint-Etienne (2008-2009), AS Saint-Etienne (2009-2012), FCF Juvisy (depuis 2012)
Sélections
A (16), U20 (3), U19 (19), U17 (3)
LA FICHE DETAILLEE
Née le 6 mai 1991 à Montpellier
Milieu de terrain
1,68 m - 59 kg
Parcours
AS Saint-Christol les Alès (2006-2008), RC Saint-Etienne (2008-2009), AS Saint-Etienne (2009-2012), FCF Juvisy (depuis 2012)
Sélections
A (16), U20 (3), U19 (19), U17 (3)
LA FICHE DETAILLEE