Elodie Thomis (photo Alex Ortega)
Votre début de saison avec l'OL est parfait avec un parcours sans-faute. Quel bilan faites-vous pour le moment ?
A l’heure actuelle, nous avons su prendre un maximum de points lors des confrontations importantes face à de bonnes équipes du championnat (Paris, Juvisy, Montpellier …). Nous sommes restées très sérieuses et concentrées lors de nos matches, en nous donnant à 100%. Pour l’instant, c’est un parcours sans fautes, mais il reste encore deux rencontres à disputer avant la trêve, qui viendront clôturer cette première partie de saison. Il ne faut pas se relâcher et continuer à faire le nécessaire pour réussir de belles performances, ce que nous arrivons très bien à faire jusque-là.
40 points pris en 10 journées, 66 buts marqués pour seulement 3 encaissés, et une différence de sept points avec le Paris Saint-Germain, votre dauphin … Vous vous attendiez à connaître des débuts aussi réussis avant d’attaquer ce championnat version 2012/2013 ?
Oui et non … Je pense que nous avons une équipe, un collectif avec beaucoup d’ambitions, de bonnes joueuses. Nous savions que les différentes équipes de D1 s’étaient considérablement renforcées pendant la trêve, ce qui nous rend la tâche plus difficile aujourd’hui. Nous sommes auteures d’un début de saison réussi, nous marquons beaucoup et encaissons peu de buts, tout en réussissant de bons matches. S’y attendre, non, je ne pense pas. Mais nous sommes conscientes de nos qualités, on sait toutes de quoi nous sommes capable et essayons de donner le meilleur de nous-mêmes chaque week-end pour nous imposer.
A l’heure actuelle, nous avons su prendre un maximum de points lors des confrontations importantes face à de bonnes équipes du championnat (Paris, Juvisy, Montpellier …). Nous sommes restées très sérieuses et concentrées lors de nos matches, en nous donnant à 100%. Pour l’instant, c’est un parcours sans fautes, mais il reste encore deux rencontres à disputer avant la trêve, qui viendront clôturer cette première partie de saison. Il ne faut pas se relâcher et continuer à faire le nécessaire pour réussir de belles performances, ce que nous arrivons très bien à faire jusque-là.
40 points pris en 10 journées, 66 buts marqués pour seulement 3 encaissés, et une différence de sept points avec le Paris Saint-Germain, votre dauphin … Vous vous attendiez à connaître des débuts aussi réussis avant d’attaquer ce championnat version 2012/2013 ?
Oui et non … Je pense que nous avons une équipe, un collectif avec beaucoup d’ambitions, de bonnes joueuses. Nous savions que les différentes équipes de D1 s’étaient considérablement renforcées pendant la trêve, ce qui nous rend la tâche plus difficile aujourd’hui. Nous sommes auteures d’un début de saison réussi, nous marquons beaucoup et encaissons peu de buts, tout en réussissant de bons matches. S’y attendre, non, je ne pense pas. Mais nous sommes conscientes de nos qualités, on sait toutes de quoi nous sommes capable et essayons de donner le meilleur de nous-mêmes chaque week-end pour nous imposer.
"Une équipe à fort caractère"
Le niveau de cette D1 Féminine est-il plus élevé cette année que les précédentes ?
Beaucoup plus ! Le Paris Saint-Germain a investi pour s’offrir les services de très bonnes joueuses, Montpellier s’appuie sur un bon collectif, Juvisy est encore en course en ligue des champions, et on voit des équipes qui jouent le milieu de tableau en championnat, devenir de plus en plus fortes. Petit à petit, toutes les formations progressent. Nous avons une pression supplémentaire, c’est vrai, mais nous sommes sur la bonne voie et devons continuer à gagner, à faire de bons résultats.
Vous jouez à l’OL Féminin depuis 2007, club qui domine le football français et européen aujourd’hui … Vous êtes les grandes favorites dans toutes les compétitions que vous disputez à l’heure actuelle. Comment l’équipe va-t-elle chercher cette motivation et cette envie de gagner à chaque match, pour aller s’imposer, dans la plupart des cas, assez largement ?
Nous avons beaucoup d’envie et d’ambitions. Notre président, Jean-Michel Aulas, est constamment derrière nous pour nous soutenir, c’est très important, tout comme la présence de nombreux supporters qui nous permettent de toujours aller de l’avant. On possède également un coach qui ne relâche jamais rien, même si nous sommes en train de mener assez largement à la mi-temps lors de tous nos matches. Tous ces éléments nous permettent de bien nous concentrer et de ne pas nous égarer. Nous possédons une équipe avec un fort caractère collectif et de très bonnes individualités, je dirai que nous avons tout pour bien réussir, à l’heure actuelle.
Vous nous parliez à l’instant de Patrice Lair, votre entraîneur. Quel type de coach est-il ?
C’est un bon coach, très exigeant, qui cherche toujours à en vouloir plus. Pour vous donner un exemple, c’est quelqu’un qui, comme je vous le disais tout à l’heure, même si nous menons assez largement de 4, 5, ou 6 buts d’écarts à la mi-temps d’un match, va nous dire de continuer, de ne pas relâcher la pression et de continuer d’aller de l’avant. Il se base beaucoup sur l’exigence, ce qui nous permet de réaliser de belles prestations. C’est véritablement quelqu’un d’aimable que nous aimons beaucoup, et qui est très apprécié par l’ensemble du groupe.
Beaucoup plus ! Le Paris Saint-Germain a investi pour s’offrir les services de très bonnes joueuses, Montpellier s’appuie sur un bon collectif, Juvisy est encore en course en ligue des champions, et on voit des équipes qui jouent le milieu de tableau en championnat, devenir de plus en plus fortes. Petit à petit, toutes les formations progressent. Nous avons une pression supplémentaire, c’est vrai, mais nous sommes sur la bonne voie et devons continuer à gagner, à faire de bons résultats.
Vous jouez à l’OL Féminin depuis 2007, club qui domine le football français et européen aujourd’hui … Vous êtes les grandes favorites dans toutes les compétitions que vous disputez à l’heure actuelle. Comment l’équipe va-t-elle chercher cette motivation et cette envie de gagner à chaque match, pour aller s’imposer, dans la plupart des cas, assez largement ?
Nous avons beaucoup d’envie et d’ambitions. Notre président, Jean-Michel Aulas, est constamment derrière nous pour nous soutenir, c’est très important, tout comme la présence de nombreux supporters qui nous permettent de toujours aller de l’avant. On possède également un coach qui ne relâche jamais rien, même si nous sommes en train de mener assez largement à la mi-temps lors de tous nos matches. Tous ces éléments nous permettent de bien nous concentrer et de ne pas nous égarer. Nous possédons une équipe avec un fort caractère collectif et de très bonnes individualités, je dirai que nous avons tout pour bien réussir, à l’heure actuelle.
Vous nous parliez à l’instant de Patrice Lair, votre entraîneur. Quel type de coach est-il ?
C’est un bon coach, très exigeant, qui cherche toujours à en vouloir plus. Pour vous donner un exemple, c’est quelqu’un qui, comme je vous le disais tout à l’heure, même si nous menons assez largement de 4, 5, ou 6 buts d’écarts à la mi-temps d’un match, va nous dire de continuer, de ne pas relâcher la pression et de continuer d’aller de l’avant. Il se base beaucoup sur l’exigence, ce qui nous permet de réaliser de belles prestations. C’est véritablement quelqu’un d’aimable que nous aimons beaucoup, et qui est très apprécié par l’ensemble du groupe.
"Nous ferons tout pour remporter l'Euro"
Un mot sur la Mobcast Cup, nouvelle compétition encore non homologuée par la FIFA et à laquelle vous avez participé très récemment. Comment s’est-elle déroulée avec cette finale face à une bonne équipe de l’INAC Kobé, formation assez méconnue en France ?
C’était une compétition inconnue pour nous, que nous n’avions pas encore ajouté à notre palmarès. Tout le groupe a bien apprécié de se rendre au Japon, découvrir une autre culture, ça valait vraiment le coup ! Nous nous étions un petit peu renseigné sur cette fameuse équipe de Kobé, qui compte plusieurs championnes du monde à son effectif. Le niveau était assez relevé, comme on a pu le constater lors de cette fameuse finale que nous avons eu du mal à remporter. Nous sommes tombées sur une équipe très collective, bien en place et vraiment à l’aise techniquement. Ça nous a fait beaucoup de bien de pouvoir jouer contre des joueuses et des équipes que nous ne connaissions pas et le fait de rapporter à Lyon cette coupe du monde des clubs, nous donne encore plus de confiance pour la suite de la saison. C’est vraiment une très grande satisfaction d’avoir pu ramener ce trophée, car le challenge proposé n’était pas évident à relever.
Vous avez été championne de France en 2008, 2009, 2010, 2011, et 2012, avez remporté la coupe de France en 2008 et 2012, et gagner la ligue des champions en 2011 et 2012 avec l’OL. Quelles sont donc, avec un palmarès aussi important que le vôtre aujourd’hui, vos ambitions pour cette saison 2012/2013 qui a débuté en septembre ?
Les mêmes, comme chaque année ! Vous savez, il ne faut jamais se satisfaire de ce que l’on a et toujours essayer de faire encore mieux. A Lyon, on aime gagner, remporter des trophées, et si nous pouvons en avoir de nouveau, nous les prendrons ! On ne relâchera jamais nos efforts. Je vais vous dire quelque chose, pour moi, c’est comme si nous n’avions rien gagné. C’est une nouvelle année qui commence, avec de nouvelles échéances, de nouveaux challenges à relever. Si on peut réaliser le triplé une année de plus en remportant le championnat, la ligue des champions, et la coupe de France, on le fera.
C’était une compétition inconnue pour nous, que nous n’avions pas encore ajouté à notre palmarès. Tout le groupe a bien apprécié de se rendre au Japon, découvrir une autre culture, ça valait vraiment le coup ! Nous nous étions un petit peu renseigné sur cette fameuse équipe de Kobé, qui compte plusieurs championnes du monde à son effectif. Le niveau était assez relevé, comme on a pu le constater lors de cette fameuse finale que nous avons eu du mal à remporter. Nous sommes tombées sur une équipe très collective, bien en place et vraiment à l’aise techniquement. Ça nous a fait beaucoup de bien de pouvoir jouer contre des joueuses et des équipes que nous ne connaissions pas et le fait de rapporter à Lyon cette coupe du monde des clubs, nous donne encore plus de confiance pour la suite de la saison. C’est vraiment une très grande satisfaction d’avoir pu ramener ce trophée, car le challenge proposé n’était pas évident à relever.
Vous avez été championne de France en 2008, 2009, 2010, 2011, et 2012, avez remporté la coupe de France en 2008 et 2012, et gagner la ligue des champions en 2011 et 2012 avec l’OL. Quelles sont donc, avec un palmarès aussi important que le vôtre aujourd’hui, vos ambitions pour cette saison 2012/2013 qui a débuté en septembre ?
Les mêmes, comme chaque année ! Vous savez, il ne faut jamais se satisfaire de ce que l’on a et toujours essayer de faire encore mieux. A Lyon, on aime gagner, remporter des trophées, et si nous pouvons en avoir de nouveau, nous les prendrons ! On ne relâchera jamais nos efforts. Je vais vous dire quelque chose, pour moi, c’est comme si nous n’avions rien gagné. C’est une nouvelle année qui commence, avec de nouvelles échéances, de nouveaux challenges à relever. Si on peut réaliser le triplé une année de plus en remportant le championnat, la ligue des champions, et la coupe de France, on le fera.
Par rapport à la sélection à présent, vous êtes-vous fixé des objectifs ?
Oui, effectivement, toujours les mêmes. Nous avons un calendrier assez chargé qui nous attend, nous allons prochainement affronter de bonnes équipes comme l’Allemagne et le Brésil. L’objectif ? C’est le même qu’en club, gagner, se surpasser, et prouver qu’au niveau international, nous sommes capables de battre de belles nations. Et puis il y aura l’Euro, bien évidemment, compétition majeure qui manque à notre palmarès aujourd’hui, nous ferons tout pour l’emporter, je reste persuadée que nous avons les atouts et toutes les cartes en mains pour le faire.
Enfin, à 26 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
(Sourire) Ou la la … je ne suis pas très branchée concernant les questions d’avenir ! Je prends les échéances au jour le jour, je prends chaque jour comme il vient. Je ne me précipite jamais ! Là, je suis dans ma voiture, tranquillement en train de répondre à vos questions, je rentre après l’entraînement, je vais prendre mon bain, regarder la télé … Après, il se passera ce qu’il se passera ! Je suis encore jeune, je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je me complique la vie à penser à mon avenir pour l’instant.
Propos recueillis par Benjamin Roux
Oui, effectivement, toujours les mêmes. Nous avons un calendrier assez chargé qui nous attend, nous allons prochainement affronter de bonnes équipes comme l’Allemagne et le Brésil. L’objectif ? C’est le même qu’en club, gagner, se surpasser, et prouver qu’au niveau international, nous sommes capables de battre de belles nations. Et puis il y aura l’Euro, bien évidemment, compétition majeure qui manque à notre palmarès aujourd’hui, nous ferons tout pour l’emporter, je reste persuadée que nous avons les atouts et toutes les cartes en mains pour le faire.
Enfin, à 26 ans, comment voyez-vous votre avenir ?
(Sourire) Ou la la … je ne suis pas très branchée concernant les questions d’avenir ! Je prends les échéances au jour le jour, je prends chaque jour comme il vient. Je ne me précipite jamais ! Là, je suis dans ma voiture, tranquillement en train de répondre à vos questions, je rentre après l’entraînement, je vais prendre mon bain, regarder la télé … Après, il se passera ce qu’il se passera ! Je suis encore jeune, je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je me complique la vie à penser à mon avenir pour l’instant.
Propos recueillis par Benjamin Roux