Les OL Ang'Elles à Gerland
Votre association de supporters de l'OL féminin est omniprésente sur les terrains, comment est née l’idée de la créer ?
Isabelle Bernard (présidente) : Des spectateurs venaient de façon régulière voir les matchs des féminines de l'OL mais ils étaient dispersés sur le terrain et rien n'était organisé pour les regrouper. J'ai donc eu l'idée de créer un club des supporters. Trois personnes ont été d'accord pour le créer avec moi. Cela nous a permis de constituer un bureau et nous avons déposé nos statuts en juin 2011 à la Préfecture de Rhône pour un démarrage en septembre 2012. Il était important d'avoir un club dédié au foot féminin car les supporters du foot masculin vivent dans une autre ambiance et je souhaitais avoir la même convivialité et la même exemplarité de comportement dans les tribunes et sur le terrain.
Rémy Goutard (membre fondateur) : Nous étions un petit groupe d'habitués qui se réunissaient pour les matchs de l'OL féminin depuis pas mal d'années, on peut dire qu'on était une "bande de potes" qui s'était constituée au fil du temps. Mais il n'existait pas de réel groupe de supporters pour les féminines, à proprement parler, car les habitués étaient issus de plusieurs groupes de supporters lyonnais déjà existants chez les masculins (Kop Virage Nord, Hex@Gones, Amicale des Rouge et Bleu...) ou totalement indépendants. L'idée est venue d'Isabelle Bernard, dirigeante à l'OL, qui un jour après la sortie d'un match à domicile, ayant remarqué que nous assistions très souvent à ces matchs, nous a rencontrés avec deux de mes amies, qui avaient aussi l'habitude de se déplacer à l'extérieur pour quelques matchs européens. Elle a lancé l'idée de créer un groupe exclusivement pour l'équipe féminine de l'OL, cela a germé plusieurs mois, puis a été officiellement créée sous la forme d'une association en juin 2011.
Isabelle Bernard (présidente) : Des spectateurs venaient de façon régulière voir les matchs des féminines de l'OL mais ils étaient dispersés sur le terrain et rien n'était organisé pour les regrouper. J'ai donc eu l'idée de créer un club des supporters. Trois personnes ont été d'accord pour le créer avec moi. Cela nous a permis de constituer un bureau et nous avons déposé nos statuts en juin 2011 à la Préfecture de Rhône pour un démarrage en septembre 2012. Il était important d'avoir un club dédié au foot féminin car les supporters du foot masculin vivent dans une autre ambiance et je souhaitais avoir la même convivialité et la même exemplarité de comportement dans les tribunes et sur le terrain.
Rémy Goutard (membre fondateur) : Nous étions un petit groupe d'habitués qui se réunissaient pour les matchs de l'OL féminin depuis pas mal d'années, on peut dire qu'on était une "bande de potes" qui s'était constituée au fil du temps. Mais il n'existait pas de réel groupe de supporters pour les féminines, à proprement parler, car les habitués étaient issus de plusieurs groupes de supporters lyonnais déjà existants chez les masculins (Kop Virage Nord, Hex@Gones, Amicale des Rouge et Bleu...) ou totalement indépendants. L'idée est venue d'Isabelle Bernard, dirigeante à l'OL, qui un jour après la sortie d'un match à domicile, ayant remarqué que nous assistions très souvent à ces matchs, nous a rencontrés avec deux de mes amies, qui avaient aussi l'habitude de se déplacer à l'extérieur pour quelques matchs européens. Elle a lancé l'idée de créer un groupe exclusivement pour l'équipe féminine de l'OL, cela a germé plusieurs mois, puis a été officiellement créée sous la forme d'une association en juin 2011.
"Un esprit "famille" dans notre groupe"
Qui sont les membres d'OL Ang'Elles ?
I.B. : Nous avons bien entendu des supporters de l'équipe masculine qui nous ont rejoint tout en restant adhérents de leurs propres fans clubs. Cela n'est pas du tout gênant dans la mesure où ils respectent les règles de fair-play que nous avons établies. Les adhérents ont de huit à soixante-dix ans et il y a environ moitié hommes et moitié femmes.
R.G. : Ils viennent de différents horizons : supporters ou sympathisants de l'équipe masculine de l'OL, supporters uniquement de l'OL féminin, ou qui supportent une autre équipe masculine, mais l'OL féminin. Il n'y a pas d'âge pour adhérer, la moyenne d'âge est d'environ 40 ans, d'où un certain esprit "famille" dans notre groupe.
Comment s’organisent vos présences aux matchs ?
I.B. : Pour les matchs à Lyon, nous sommes présents avec notre bâche, tambour, mégaphone et drapeaux. En moyenne nous sommes cinquante adhérents présents à tous les matchs à domicile. Pour nos déplacements, ils se font principalement en minibus pour atteindre dix-huit personnes. De plus en plus, nous avons des supporters locaux qui nous rejoignent et nous remercie d'être venus. Pour les gros déplacements (PSG, Juvisy et Saint-Etienne) nous les faisons en car. A ce sujet, nous remercions les clubs qui nous accueillent avec un respect qui donne envie de revenir...
R.G. : Elles s'organisent par le biais d'animations avant le début du match et tout au long de celui-ci. Avant un gros match, par des tifos (ballons ou papiers, comme lors de la Ligue des Champions à Gerland cette saison) et pendant, avec animations chants, tambours et drapeaux.
I.B. : Nous avons bien entendu des supporters de l'équipe masculine qui nous ont rejoint tout en restant adhérents de leurs propres fans clubs. Cela n'est pas du tout gênant dans la mesure où ils respectent les règles de fair-play que nous avons établies. Les adhérents ont de huit à soixante-dix ans et il y a environ moitié hommes et moitié femmes.
R.G. : Ils viennent de différents horizons : supporters ou sympathisants de l'équipe masculine de l'OL, supporters uniquement de l'OL féminin, ou qui supportent une autre équipe masculine, mais l'OL féminin. Il n'y a pas d'âge pour adhérer, la moyenne d'âge est d'environ 40 ans, d'où un certain esprit "famille" dans notre groupe.
Comment s’organisent vos présences aux matchs ?
I.B. : Pour les matchs à Lyon, nous sommes présents avec notre bâche, tambour, mégaphone et drapeaux. En moyenne nous sommes cinquante adhérents présents à tous les matchs à domicile. Pour nos déplacements, ils se font principalement en minibus pour atteindre dix-huit personnes. De plus en plus, nous avons des supporters locaux qui nous rejoignent et nous remercie d'être venus. Pour les gros déplacements (PSG, Juvisy et Saint-Etienne) nous les faisons en car. A ce sujet, nous remercions les clubs qui nous accueillent avec un respect qui donne envie de revenir...
R.G. : Elles s'organisent par le biais d'animations avant le début du match et tout au long de celui-ci. Avant un gros match, par des tifos (ballons ou papiers, comme lors de la Ligue des Champions à Gerland cette saison) et pendant, avec animations chants, tambours et drapeaux.
"Formidables de se sentir soutenues"
Sonia Bompastor s'est vu remettre un cadeau pour la fin de sa carrière
Y a-t-il une reconnaissance des joueuses pour votre soutien ?
I.B. : Il y a une grande reconnaissance des joueuses. Les relations avec elles sont très sympathiques et amicales. Elles sont heureuses de nos animations et de l'ambiance que l'on met dans les tribunes et autour d'elles. Elles nous disent que c'est formidable de se sentir soutenues quel que soit le lieu où elles jouent. Nombreuses sont celles qui nous suivent sur Twitter ou sur notre page Facebook olangelles.
R.G. : Cette reconnaissance s'est faite peu à peu et progressivement au fil du temps. Les joueuses, par l'initiative de la capitaine (anciennement Sonia Bompastor, puis Wendie Renard actuellement), passent désormais toujours à la fin du match nous remercier pour le soutien au cours de la rencontre. Elodie Thomis a déclaré très récemment dans l'émission Dr'OL de DAM sur OLTV, que notre soutien au bord du terrain était devenu très important pour tout le groupe de joueuses.
Comment voyez vous la fin de saison de l’OL ?
I.B. : La fin de saison est plus difficile que l'an dernier car il n'y a plus que dix-neuf joueuses au lieu de vingt-quatre dont trois blessées. De plus l'OL le club a moins de moyens pour recruter des joueuses internationales et malgré les qualités individuelles l'équipe peine plus. Malgré tout nous avons un très bon entraineur, les joueuses se connaissent depuis longtemps avec une bonne ambiance entre elles. Nous nous apprêtons à gagner le championnat et il est possible que nous fassions un doublé.
R.G. : Malgré les résultats récents favorables à l'OL (nul du PSG à Saint-Etienne), la fin de saison ne sera pas de tout repos, malgré un calendrier plutôt favorable. On ressent de plus en plus de fatigue des joueuses (enchaînement des matchs sur plusieurs années), les blessures sont plus fréquentes et le jeu pratiqué est moins spectaculaire. Néanmoins, je reste très optimiste pour l'obtention du 8ème titre d'affilée en D1, qui ne devrait pas nous échapper...
Nous sommes encore qualifiés en Coupe, tout dépendra du tirage en quarts de finale, puis par la suite si nous poursuivons notre parcours. Un nouveau doublé coupe-championnat nous consolerait certainement de notre élimination précoce en Ligue des Champions cette saison, mais cela restera que du bonus.
I.B. : Il y a une grande reconnaissance des joueuses. Les relations avec elles sont très sympathiques et amicales. Elles sont heureuses de nos animations et de l'ambiance que l'on met dans les tribunes et autour d'elles. Elles nous disent que c'est formidable de se sentir soutenues quel que soit le lieu où elles jouent. Nombreuses sont celles qui nous suivent sur Twitter ou sur notre page Facebook olangelles.
R.G. : Cette reconnaissance s'est faite peu à peu et progressivement au fil du temps. Les joueuses, par l'initiative de la capitaine (anciennement Sonia Bompastor, puis Wendie Renard actuellement), passent désormais toujours à la fin du match nous remercier pour le soutien au cours de la rencontre. Elodie Thomis a déclaré très récemment dans l'émission Dr'OL de DAM sur OLTV, que notre soutien au bord du terrain était devenu très important pour tout le groupe de joueuses.
Comment voyez vous la fin de saison de l’OL ?
I.B. : La fin de saison est plus difficile que l'an dernier car il n'y a plus que dix-neuf joueuses au lieu de vingt-quatre dont trois blessées. De plus l'OL le club a moins de moyens pour recruter des joueuses internationales et malgré les qualités individuelles l'équipe peine plus. Malgré tout nous avons un très bon entraineur, les joueuses se connaissent depuis longtemps avec une bonne ambiance entre elles. Nous nous apprêtons à gagner le championnat et il est possible que nous fassions un doublé.
R.G. : Malgré les résultats récents favorables à l'OL (nul du PSG à Saint-Etienne), la fin de saison ne sera pas de tout repos, malgré un calendrier plutôt favorable. On ressent de plus en plus de fatigue des joueuses (enchaînement des matchs sur plusieurs années), les blessures sont plus fréquentes et le jeu pratiqué est moins spectaculaire. Néanmoins, je reste très optimiste pour l'obtention du 8ème titre d'affilée en D1, qui ne devrait pas nous échapper...
Nous sommes encore qualifiés en Coupe, tout dépendra du tirage en quarts de finale, puis par la suite si nous poursuivons notre parcours. Un nouveau doublé coupe-championnat nous consolerait certainement de notre élimination précoce en Ligue des Champions cette saison, mais cela restera que du bonus.
Delphine RACLET (membre du conseil d'administration pour la gestion du compte Twitter et Facebook)
En charge des réseaux sociaux, Delphine Raclet joue un rôle majeur avec Internet. Elle explique les moyens mis en oeuvre : "Nous organisons chaque match en créant un événement sur facebook sur le compte du groupe pour évaluer le nombre de personnes présentes. Cela nous sert plus pour organiser les déplacements à l'extérieur (location minibus, places au stade ... ). Nous donnons toutes les informations sur le lieu, l'heure et le point de rendez-vous. Surtout pour les gros matchs à Gerland où il faut que nous fassions la distribution des places pour nos membres."
Alimentés à chaque match, ces réseaux permettent de se tenir au courant de l'évolution du score des matchs des Lyonnaises. Et les joueuses ne manquent pas aussi de twitter : "Des joueuses laissent quelques messages sur les réseaux sociaux nous remerciant de les soutenir," ajoute Delphine Raclet. Un gage de confiance en plus.
Alimentés à chaque match, ces réseaux permettent de se tenir au courant de l'évolution du score des matchs des Lyonnaises. Et les joueuses ne manquent pas aussi de twitter : "Des joueuses laissent quelques messages sur les réseaux sociaux nous remerciant de les soutenir," ajoute Delphine Raclet. Un gage de confiance en plus.
Les supporters à la Plaine des Jeux de Gerland