Alushi, ici en train de tacler Amandine Henry, retrouvera-t-elle sa forme étincelante de l'automne dernier ?
1. Calendrier : les matchs avancés du PSG
Avec 19 matchs disputés le PSG a déjà presque achevé sa saison en D1. Cet antépénultième match est donc décisif à tout point de vue pour les Parisiennes. Les Lyonnaises pour leur part devront encore disputer quatre matchs en D1, sans compter la Coupe, pour accrocher un titre voire le doublé.
Mais cet avantage actuel pour le PSG n'a pas forcément été apprécié du côté lyonnais, du fait de rencontres avancées en semaine face à Soyaux et Saint-Etienne, et qui ont vu leurs adversaires alignées des équipes bis. Gérard Prêcheur montrait d'ailleurs clairement son amertume, voire sa colère sur ces faits. "Je n'aurai jamais envoyé des jeunes face à une équipe comme le PSG en championnat de D1, ce n'est pas ma représentation du haut niveau" déclarait le coach après sa victoire face à une autre équipe de Soyaux.
Car si Lyon a aussi battu Soyaux, l'entraîneur lyonnais a surtout constaté les difficultés des Parisiennes à débloquer la situation face à des équipes organisées défensivement comme l'ont été Soyaux en Coupe de France, ou encore Guingamp dimanche dernier.
Avec 19 matchs disputés le PSG a déjà presque achevé sa saison en D1. Cet antépénultième match est donc décisif à tout point de vue pour les Parisiennes. Les Lyonnaises pour leur part devront encore disputer quatre matchs en D1, sans compter la Coupe, pour accrocher un titre voire le doublé.
Mais cet avantage actuel pour le PSG n'a pas forcément été apprécié du côté lyonnais, du fait de rencontres avancées en semaine face à Soyaux et Saint-Etienne, et qui ont vu leurs adversaires alignées des équipes bis. Gérard Prêcheur montrait d'ailleurs clairement son amertume, voire sa colère sur ces faits. "Je n'aurai jamais envoyé des jeunes face à une équipe comme le PSG en championnat de D1, ce n'est pas ma représentation du haut niveau" déclarait le coach après sa victoire face à une autre équipe de Soyaux.
Car si Lyon a aussi battu Soyaux, l'entraîneur lyonnais a surtout constaté les difficultés des Parisiennes à débloquer la situation face à des équipes organisées défensivement comme l'ont été Soyaux en Coupe de France, ou encore Guingamp dimanche dernier.
Farid Benstiti : "On va tout donner"
2. L'élimination en Coupe dans la tête
"La Coupe, j'y tiens beaucoup, c'est une compétition qui me tient à coeur, le club souhaitait que l'on fasse un beau parcours. Cela me fait tout drôle d'être éliminé". Mais Farid Benstiti reste positif avant de préparer ce match face à Lyon : "Tout est possible dans le foot. Il faut s'inspirer de ne pas être favori. Ce match est l'occasion pour le groupe de s'affirmer. On va tout donner en tout cas".
3. La revanche de la Ligue des Champions
Pour l'ancien entraîneur lyonnais, Patrice Lair, aujourd'hui consultant sur Eurosport, ce match est celui de la revanche pour les Lyonnaises qui n'ont pas encore eu leur revanche sur l'élimination en huitième de finale de la Ligue des Champions (1-1, 1-0). Il déclare à 20 minutes : "Je connais bien ce groupe et si elles n'ont pas changé d'état d'esprit, elles auront encore cette défaite en travers de la gorge, avec l'envie d'une revanche. Elles attendent ce match depuis leur élimination et voudront gagner à Paris pour montrer leur suprématie. Elles sont vexées".
Mais pour Gérard Prêcheur sur olweb.fr, il ne veut pas faire lien avec cette élimination, ni le match aller de D1 : "On va aborder ce match sur un plan presque exclusivement stratégique. Tout a été mis en place pour que les joueuses soient dans les meilleures conditions physiques et tactiques. Si on doit faire référence au passé, autant le faire positivement et parler des huit titres de champion et des deux Ligues des Champions."
"La Coupe, j'y tiens beaucoup, c'est une compétition qui me tient à coeur, le club souhaitait que l'on fasse un beau parcours. Cela me fait tout drôle d'être éliminé". Mais Farid Benstiti reste positif avant de préparer ce match face à Lyon : "Tout est possible dans le foot. Il faut s'inspirer de ne pas être favori. Ce match est l'occasion pour le groupe de s'affirmer. On va tout donner en tout cas".
3. La revanche de la Ligue des Champions
Pour l'ancien entraîneur lyonnais, Patrice Lair, aujourd'hui consultant sur Eurosport, ce match est celui de la revanche pour les Lyonnaises qui n'ont pas encore eu leur revanche sur l'élimination en huitième de finale de la Ligue des Champions (1-1, 1-0). Il déclare à 20 minutes : "Je connais bien ce groupe et si elles n'ont pas changé d'état d'esprit, elles auront encore cette défaite en travers de la gorge, avec l'envie d'une revanche. Elles attendent ce match depuis leur élimination et voudront gagner à Paris pour montrer leur suprématie. Elles sont vexées".
Mais pour Gérard Prêcheur sur olweb.fr, il ne veut pas faire lien avec cette élimination, ni le match aller de D1 : "On va aborder ce match sur un plan presque exclusivement stratégique. Tout a été mis en place pour que les joueuses soient dans les meilleures conditions physiques et tactiques. Si on doit faire référence au passé, autant le faire positivement et parler des huit titres de champion et des deux Ligues des Champions."
Paris FC affronte Dunkerque, vendredi soir sur la pelouse de Charléty
4. L'avantage du match aller
A l'aller en D1, Lyon s'était imposé 2 buts à 1 à Gerland. Un résultat qui a toute son importance et conditionne ce match retour. Aujourd'hui, à la faveur d'une différence de buts générale nettement favorable pour l'OL : +110 (en 17 matchs avant de jouer Saint-Etienne, Arras, Rodez et Guingamp pour finir la saison) contre +75 (en 19 matchs pour le PSG qui doit jouer Rodez et Arras), Lyon a l'avantage. Le PSG doit en effet s'imposer par deux buts d'écart pour croire au titre. Et pour voir un tel scénario, il faut remonter à presque 5 ans en arrière, le 14 mars 2010 à Juvisy (2-0) Cette année-là, Lyon était malgré tout devenu champion mais avec un seul point d'avance sur les Juvisiennes. L'attaquante lyonnaise Lotta Schelin le sait mais préfère viser la victoire : "Même si on n'a pas forcément besoin d'une victoire pour être championnes, on va jouer ce match pour le gagner."
5. Le stade et le terrain
Le public de Charléty n'a pas répondu en nombre pour cette affiche de la D1. En milieu de semaine, seulement 600 billets avaient été achetés en pré-vente. total bien loin des 10 122 du match aller à Gerland. Le signe aussi du soutien du public toujours aussi difficile à trouver en Ile-de-France. Un avantage pour les Lyonnaises qui pourront compter sur leurs fidèles supporters présents à tous les déplacements. Sur PSG TV, Sabrina Delannoy a affiché sa volonté : "On n’a rien à perdre. Il faut les faire douter, leur mettre la pression pour montrer qu’on est a Paris, chez nous !"
Mais il y a aussi le terrain qui sera une donnée importante. La cohabitation du Paris FC et du Paris Saint-Germain Féminines sur ce même terrain n'arrange pas une pelouse déjà difficile en cette période de l'année. Le Paris la foulera d'ailleurs la veille contre Dunkerque en National... Une crainte soulevée par Jessica Houara d'Hommeaux : "J'espère que la pelouse de Charléty sera un peu meilleure que dernièrement parce que si c'est comme avant, produire du jeu ce sera très compliqué".
A l'aller en D1, Lyon s'était imposé 2 buts à 1 à Gerland. Un résultat qui a toute son importance et conditionne ce match retour. Aujourd'hui, à la faveur d'une différence de buts générale nettement favorable pour l'OL : +110 (en 17 matchs avant de jouer Saint-Etienne, Arras, Rodez et Guingamp pour finir la saison) contre +75 (en 19 matchs pour le PSG qui doit jouer Rodez et Arras), Lyon a l'avantage. Le PSG doit en effet s'imposer par deux buts d'écart pour croire au titre. Et pour voir un tel scénario, il faut remonter à presque 5 ans en arrière, le 14 mars 2010 à Juvisy (2-0) Cette année-là, Lyon était malgré tout devenu champion mais avec un seul point d'avance sur les Juvisiennes. L'attaquante lyonnaise Lotta Schelin le sait mais préfère viser la victoire : "Même si on n'a pas forcément besoin d'une victoire pour être championnes, on va jouer ce match pour le gagner."
5. Le stade et le terrain
Le public de Charléty n'a pas répondu en nombre pour cette affiche de la D1. En milieu de semaine, seulement 600 billets avaient été achetés en pré-vente. total bien loin des 10 122 du match aller à Gerland. Le signe aussi du soutien du public toujours aussi difficile à trouver en Ile-de-France. Un avantage pour les Lyonnaises qui pourront compter sur leurs fidèles supporters présents à tous les déplacements. Sur PSG TV, Sabrina Delannoy a affiché sa volonté : "On n’a rien à perdre. Il faut les faire douter, leur mettre la pression pour montrer qu’on est a Paris, chez nous !"
Mais il y a aussi le terrain qui sera une donnée importante. La cohabitation du Paris FC et du Paris Saint-Germain Féminines sur ce même terrain n'arrange pas une pelouse déjà difficile en cette période de l'année. Le Paris la foulera d'ailleurs la veille contre Dunkerque en National... Une crainte soulevée par Jessica Houara d'Hommeaux : "J'espère que la pelouse de Charléty sera un peu meilleure que dernièrement parce que si c'est comme avant, produire du jeu ce sera très compliqué".
Necib d'un côté, le PSG à 80%
Necib ne sera pas de la partie
6. Les blessées
Dimanche dernier, le PSG avait dû faire face aux forfaits de Henning, Cruz et Georges au dernier moment. Prévus initialement avec un groupe de 17 joueuses, ce sont seulement 15 noms que Farid Benstiti a inscrit sur la feuille de match contre Guingamp en Coupe. Des blessures qui se sont ajoutées à celle de plus longue date de Lindsey Horan qui paye sa Coupe du Monde moins de 20 ans. "Il faut que l'on ait au moins 80% de l'effectif," ajoute le coach parisien.
Pour Lyon, la période internationale prive une nouvelle fois Gérard Prêcheur d'une joueuse majeure. Camille Abily avait manqué le match aller suite à la blessure subie lors d'Allemagne - France après un duel avec Annike Krahn. Cette fois-ci, Louisa Necib a quitté en première période le match face aux Etats-Unis, touchée lors d'un duel avec l'ex-Parisienne Tobin Heath !
Les internationales sont des cadres de ces deux équipes mais leurs absences sont difficiles à remplacer : "C'est vraiment de la gestion de tous les jours de nos joueuses. A nous d'être super vigilants" souligne Farid Benstiti dimanche dernier à Saint-Brieuc.
Dimanche dernier, le PSG avait dû faire face aux forfaits de Henning, Cruz et Georges au dernier moment. Prévus initialement avec un groupe de 17 joueuses, ce sont seulement 15 noms que Farid Benstiti a inscrit sur la feuille de match contre Guingamp en Coupe. Des blessures qui se sont ajoutées à celle de plus longue date de Lindsey Horan qui paye sa Coupe du Monde moins de 20 ans. "Il faut que l'on ait au moins 80% de l'effectif," ajoute le coach parisien.
Pour Lyon, la période internationale prive une nouvelle fois Gérard Prêcheur d'une joueuse majeure. Camille Abily avait manqué le match aller suite à la blessure subie lors d'Allemagne - France après un duel avec Annike Krahn. Cette fois-ci, Louisa Necib a quitté en première période le match face aux Etats-Unis, touchée lors d'un duel avec l'ex-Parisienne Tobin Heath !
Les internationales sont des cadres de ces deux équipes mais leurs absences sont difficiles à remplacer : "C'est vraiment de la gestion de tous les jours de nos joueuses. A nous d'être super vigilants" souligne Farid Benstiti dimanche dernier à Saint-Brieuc.
Championnat de France de Division - 18ème journée
Samedi 21 février 2015 - 21h00
PARIS SAINT-GERMAIN FC - OLYMPIQUE LYONNAIS
Paris (Stade Charléty)
Arbitres : Elodie Coppola assistée de Emilie Mougeot et Aurélie Efe
>> L'HISTORIQUE DES CONFRONTATIONS
Samedi 21 février 2015 - 21h00
PARIS SAINT-GERMAIN FC - OLYMPIQUE LYONNAIS
Paris (Stade Charléty)
Arbitres : Elodie Coppola assistée de Emilie Mougeot et Aurélie Efe
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