Le Président Paul Sirot (photo club)
Paul Sirot, la confrontation entre Yzeure et Rodez s'annonce décisive dans la course au maintien.
C’est un match important pour les deux équipes. Le problème, c'est qu'il y a six clubs qui se tiennent en quelques points. Un résultat négatif pourrait être dangereux mais même un résultat positif n’assurerait pas notre maintien sachant qu’on va rencontrer Juvisy et Lyon par la suite. Il faudra certainement aller chercher des points contre Vendenheim et Hénin chez nous.
Vous n’avez pas le droit à l’erreur.
Dans le meilleur des cas, on peut terminer cinquième ce qui pourrait être extraordinaire. On était sixième à la trêve, comme Toulouse l’an passé qui a fini par être relégué. On peut donc très bien descendre cette année. Aujourd’hui, il n’y a aucune certitude.
Une victoire vous apporterait, malgré tout, un peu de sérénité.
Oui mais dans l’ensemble on ne sait pas trop bien gérer ces matches difficiles. L'expérience des années précédentes nous a montré que l’on peinait avec des équipes de notre niveau. On peine à faire quelque chose de bien sur ces matches-là. Rodez est une formation accrocheuse. Nous sommes deux clubs à peu près similaires.
C’est un match important pour les deux équipes. Le problème, c'est qu'il y a six clubs qui se tiennent en quelques points. Un résultat négatif pourrait être dangereux mais même un résultat positif n’assurerait pas notre maintien sachant qu’on va rencontrer Juvisy et Lyon par la suite. Il faudra certainement aller chercher des points contre Vendenheim et Hénin chez nous.
Vous n’avez pas le droit à l’erreur.
Dans le meilleur des cas, on peut terminer cinquième ce qui pourrait être extraordinaire. On était sixième à la trêve, comme Toulouse l’an passé qui a fini par être relégué. On peut donc très bien descendre cette année. Aujourd’hui, il n’y a aucune certitude.
Une victoire vous apporterait, malgré tout, un peu de sérénité.
Oui mais dans l’ensemble on ne sait pas trop bien gérer ces matches difficiles. L'expérience des années précédentes nous a montré que l’on peinait avec des équipes de notre niveau. On peine à faire quelque chose de bien sur ces matches-là. Rodez est une formation accrocheuse. Nous sommes deux clubs à peu près similaires.
"On ne mérite pas de descendre mais..."
C’est un scénario que vous aviez imaginé à la trêve ?
Oui. Pour suivre le club au quotidien, je sais qu'elles sont capables du meilleur comme du pire. Sur une saison, ça s’équilibre mais on a perdu des matches faciles, ne serait-ce que les deux nuls contre Muret. Sans dénigrer cette équipe, qui est très combative, ce sont des matches qu’on aurait dû gagner. C’était au moins quatre points de plus. Mais on est peut-être à notre place aussi. On ne mérite pas de descendre mais il faudra quand même assurer des points dans les derniers matches.
Y a t-il une pression supplémentaire pour ce match ?
Non je ne mets pas de pression sur les joueuses. Je réagis de temps en temps pour stimuler les troupes. Je pars du principe que c’est un sport et qu'on a les résultats qu’on doit avoir. Si on devait descendre ça ne me poserait aucun problème…Enfin, je ferais bien sûr tout pour ne pas descendre.. Tous les ans, il y a des clubs qui descendent, l'important c’est de rebondir.
Descendre en D2 ne serait pas une catastrophe ?
Non, je pars du principe qu'il y a des choses beaucoup plus graves que ça dans la vie. Quand je suis arrivé au club pour ma première année, on a failli descendre en Division d'Honneur. Ce jour-là, on s'est dit qu'on allait remonter plus haut et on l’a fait. Il y a des hauts et des bas dans les clubs et ce à tous les niveaux. On est un club de deuxième partie de tableau. Je ne suis pas tributaire de l'effectif parce que les deux tiers de l’équipe sont des joueuses locales. On a aussi une équipe de 19 ans avec 3 ou 4 filles qui vont arriver en équipe première. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir. Si on reste en D1, on sait que ce sera de plus en plus dur et qu'il faudra hausser notre niveau. Mais s'il y a une descente, ce ne serait pas une catastrophe pour le club. On continuerait de vivre…
Oui. Pour suivre le club au quotidien, je sais qu'elles sont capables du meilleur comme du pire. Sur une saison, ça s’équilibre mais on a perdu des matches faciles, ne serait-ce que les deux nuls contre Muret. Sans dénigrer cette équipe, qui est très combative, ce sont des matches qu’on aurait dû gagner. C’était au moins quatre points de plus. Mais on est peut-être à notre place aussi. On ne mérite pas de descendre mais il faudra quand même assurer des points dans les derniers matches.
Y a t-il une pression supplémentaire pour ce match ?
Non je ne mets pas de pression sur les joueuses. Je réagis de temps en temps pour stimuler les troupes. Je pars du principe que c’est un sport et qu'on a les résultats qu’on doit avoir. Si on devait descendre ça ne me poserait aucun problème…Enfin, je ferais bien sûr tout pour ne pas descendre.. Tous les ans, il y a des clubs qui descendent, l'important c’est de rebondir.
Descendre en D2 ne serait pas une catastrophe ?
Non, je pars du principe qu'il y a des choses beaucoup plus graves que ça dans la vie. Quand je suis arrivé au club pour ma première année, on a failli descendre en Division d'Honneur. Ce jour-là, on s'est dit qu'on allait remonter plus haut et on l’a fait. Il y a des hauts et des bas dans les clubs et ce à tous les niveaux. On est un club de deuxième partie de tableau. Je ne suis pas tributaire de l'effectif parce que les deux tiers de l’équipe sont des joueuses locales. On a aussi une équipe de 19 ans avec 3 ou 4 filles qui vont arriver en équipe première. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir. Si on reste en D1, on sait que ce sera de plus en plus dur et qu'il faudra hausser notre niveau. Mais s'il y a une descente, ce ne serait pas une catastrophe pour le club. On continuerait de vivre…
Je fais comme si on était en D1 la saison prochaine.
Que peut faire Yzeure pour viser, un jour, plus haut dans ce championnat ?
L'idéal, c'est de continuer à travailler, à progresser. Je pense qu’on progresse petit à petit. Notre équipe actuelle ne ressemble pas à celle d’il y a quatre ans. Il y a beaucoup de volonté, d'envie mais les filles peuvent faire plus. Elles ont la possibilité de franchir un cap, je considère que notre effectif est utilisé à 60%. Il y a encore une marge de progression.
A titre personnel, vous êtes président depuis dix ans, vous en ambitionnez encore dix autres ?
Non sans doute pas. Je ne m’engage que pour une année à chaque fois, ce qui veut dire qu’au mois de juin, je remettrai ma démission et puis je ne sais pas. J’ai des choix à faire, je continuerai ou je passerai la main, je ne sais pas encore. L’objectif actuel est uniquement le maintien et, de toute façon, je suis déjà en train de préparer la saison prochaine. J’y suis depuis le mois de janvier, je fais comme si on était en D1 la saison prochaine.
Vous avez quand même envie de continuer ?
Oui, j'habite à 200 mètres du stade ! Ce n'est pas d’actualité de partir mais on ne sait jamais ce qui peut arriver…
T.S.
L'idéal, c'est de continuer à travailler, à progresser. Je pense qu’on progresse petit à petit. Notre équipe actuelle ne ressemble pas à celle d’il y a quatre ans. Il y a beaucoup de volonté, d'envie mais les filles peuvent faire plus. Elles ont la possibilité de franchir un cap, je considère que notre effectif est utilisé à 60%. Il y a encore une marge de progression.
A titre personnel, vous êtes président depuis dix ans, vous en ambitionnez encore dix autres ?
Non sans doute pas. Je ne m’engage que pour une année à chaque fois, ce qui veut dire qu’au mois de juin, je remettrai ma démission et puis je ne sais pas. J’ai des choix à faire, je continuerai ou je passerai la main, je ne sais pas encore. L’objectif actuel est uniquement le maintien et, de toute façon, je suis déjà en train de préparer la saison prochaine. J’y suis depuis le mois de janvier, je fais comme si on était en D1 la saison prochaine.
Vous avez quand même envie de continuer ?
Oui, j'habite à 200 mètres du stade ! Ce n'est pas d’actualité de partir mais on ne sait jamais ce qui peut arriver…
T.S.
Paul SIROT
Né le 1er juin 1951 à Thiers
Parcours dirigeant
AS Moulinoise (jusqu'en 1997), AS Dompierroise (1998-2001), FF Yzeure (ex Nord Allier) (depuis 2002)
Né le 1er juin 1951 à Thiers
Parcours dirigeant
AS Moulinoise (jusqu'en 1997), AS Dompierroise (1998-2001), FF Yzeure (ex Nord Allier) (depuis 2002)