Zohra, comment Rodez avez-vous digéré cette défaite face à Montpellier en Challenge de France (2-4 aux tirs aux buts) ?
Normalement… La hiérarchie a été respectée. Montpellier partait favori. On a fait un bon match en les poussant jusqu’aux tirs au but donc on a plutôt bien géré cette semaine.
Il n’y a pas eu de frustration ?
Si bien sûr, c’est frustrant de se faire éliminer ainsi mais les tirs aux buts, c’est un peu la roulette russe… C’est frustrant mais pas déstabilisant.
En championnat, une victoire face à Soyaux et le maintien se rapprochera.
Il faudra faire un bon match de la première à la 94e minute. On devra être solidaire, ça je ne me fais pas de souci, mais aussi réaliste. Il faudra que tout le monde soit dedans, que tout le monde se donne à fond. Et même si pour Soyaux, c’est compliqué en championnat, elles sont encore dans la course au maintien.
Normalement… La hiérarchie a été respectée. Montpellier partait favori. On a fait un bon match en les poussant jusqu’aux tirs au but donc on a plutôt bien géré cette semaine.
Il n’y a pas eu de frustration ?
Si bien sûr, c’est frustrant de se faire éliminer ainsi mais les tirs aux buts, c’est un peu la roulette russe… C’est frustrant mais pas déstabilisant.
En championnat, une victoire face à Soyaux et le maintien se rapprochera.
Il faudra faire un bon match de la première à la 94e minute. On devra être solidaire, ça je ne me fais pas de souci, mais aussi réaliste. Il faudra que tout le monde soit dedans, que tout le monde se donne à fond. Et même si pour Soyaux, c’est compliqué en championnat, elles sont encore dans la course au maintien.
« On ne regarde pas trop derrière »
Vous n’avez pas le droit à l’erreur. Hénin-Beaumont revient fort.
On ne regarde pas trop derrière mais il reste quelques matches et on n’a pas trop rencontré les grosses équipes encore (il reste notamment Lyon, Juvisy et Montpellier à jouer pour Rodez). Ce serait bien de battre les équipes qui sont en course avec nous pour le maintien.
Affronter une équipe qui n’a pratiquement plus rien à perdre, c’est un désavantage ?
Une équipe qui n’a plus rien à perdre joue forcément plus relâchée et mieux au foot. C’est un peu un désavantage. Il faut donc faire attention car, pour moi, Soyaux reste une bonne équipe malgré son classement. Ca se jouera à l’envie, au mental et si on est efficace, ce sera un plus.
Quel est votre regard sur la saison de Rodez ?
Je suis plutôt satisfaite surtout si on parvient à se maintenir. On ne fait pas une mauvaise saison même si on a perdu des points que l’on n’aurait pas dû perdre. Malgré tout, on a aussi fait des perfs. On a obtenu le nul contre le PSG même si on se fait rejoindre à la 93e. C’était un résultat frustrant mais maintenant on sait qu’on est capable de le faire. Et puis quand on accroche le nul à Montpellier, je suis plutôt fière de mon équipe.
Rodez semble avoir trouvé une assise défensive (24 buts encaissés). Que faut-il améliorer sur le plan offensif (19 buts marqués) désormais ?
On se procure des occasions et on manque un peu d’efficacité, il faut améliorer ça. C’est normal parce qu’on est une équipe qui défend, on manque donc un peu de lucidité devant le but mais ça viendra avec l’expérience.
On ne regarde pas trop derrière mais il reste quelques matches et on n’a pas trop rencontré les grosses équipes encore (il reste notamment Lyon, Juvisy et Montpellier à jouer pour Rodez). Ce serait bien de battre les équipes qui sont en course avec nous pour le maintien.
Affronter une équipe qui n’a pratiquement plus rien à perdre, c’est un désavantage ?
Une équipe qui n’a plus rien à perdre joue forcément plus relâchée et mieux au foot. C’est un peu un désavantage. Il faut donc faire attention car, pour moi, Soyaux reste une bonne équipe malgré son classement. Ca se jouera à l’envie, au mental et si on est efficace, ce sera un plus.
Quel est votre regard sur la saison de Rodez ?
Je suis plutôt satisfaite surtout si on parvient à se maintenir. On ne fait pas une mauvaise saison même si on a perdu des points que l’on n’aurait pas dû perdre. Malgré tout, on a aussi fait des perfs. On a obtenu le nul contre le PSG même si on se fait rejoindre à la 93e. C’était un résultat frustrant mais maintenant on sait qu’on est capable de le faire. Et puis quand on accroche le nul à Montpellier, je suis plutôt fière de mon équipe.
Rodez semble avoir trouvé une assise défensive (24 buts encaissés). Que faut-il améliorer sur le plan offensif (19 buts marqués) désormais ?
On se procure des occasions et on manque un peu d’efficacité, il faut améliorer ça. C’est normal parce qu’on est une équipe qui défend, on manque donc un peu de lucidité devant le but mais ça viendra avec l’expérience.
« Rodez, c’est un groupe qui traverse les bons et les mauvais moments ensemble »
Personnellement, pourquoi avoir quitté Paris pour rejoindre Rodez ?
J’ai quitté Paris parce que j’avais passé une saison un peu compliquée sportivement. J’ai eu une blessure et peu de temps de jeu. Quand j’ai rencontré le coach, Franck Plenecassagne, le projet de Rodez m’a plu tout comme son état d’esprit et ce que cette équipe dégage. C’était intéressant, ça me changeait des grosses cylindrées comme le PSG, Montpellier. J’avais envie de reprendre du plaisir dans un football simple.
Et que dégage cette équipe ?
Vue de l’extérieur, on a vraiment l’impression que cette équipe forme un groupe, qu’il n’y a pas d’individualités. Et de l’intérieur, ça a confirmé mes impressions : Rodez, c’est un groupe qui traverse les bons et les mauvais moments ensemble. C’est agréable, ça fait du bien parfois de retomber là-dedans.
La différence entre Paris et Rodez, c’est quoi ? C’est ce groupe ?
Paris a aussi un bon groupe mais à Rodez, c’était peut-être plus simple.
Qu’est-ce qui était compliqué à Paris ?
Paris, c’est un club de haut de tableau qui a beaucoup d’ambitions, de pression, d’internationales. Il y a beaucoup de choses à gérer pour le staff, le groupe. Là j’ai l’impression que le foot est plus simple.
Vous pourriez rester longtemps à Rodez ?
Joker (rires) ? Oui je pourrais rester mais après je ne sais pas de quoi demain sera fait.
T.S.
J’ai quitté Paris parce que j’avais passé une saison un peu compliquée sportivement. J’ai eu une blessure et peu de temps de jeu. Quand j’ai rencontré le coach, Franck Plenecassagne, le projet de Rodez m’a plu tout comme son état d’esprit et ce que cette équipe dégage. C’était intéressant, ça me changeait des grosses cylindrées comme le PSG, Montpellier. J’avais envie de reprendre du plaisir dans un football simple.
Et que dégage cette équipe ?
Vue de l’extérieur, on a vraiment l’impression que cette équipe forme un groupe, qu’il n’y a pas d’individualités. Et de l’intérieur, ça a confirmé mes impressions : Rodez, c’est un groupe qui traverse les bons et les mauvais moments ensemble. C’est agréable, ça fait du bien parfois de retomber là-dedans.
La différence entre Paris et Rodez, c’est quoi ? C’est ce groupe ?
Paris a aussi un bon groupe mais à Rodez, c’était peut-être plus simple.
Qu’est-ce qui était compliqué à Paris ?
Paris, c’est un club de haut de tableau qui a beaucoup d’ambitions, de pression, d’internationales. Il y a beaucoup de choses à gérer pour le staff, le groupe. Là j’ai l’impression que le foot est plus simple.
Vous pourriez rester longtemps à Rodez ?
Joker (rires) ? Oui je pourrais rester mais après je ne sais pas de quoi demain sera fait.
T.S.
ZOHRA AYACHI
Née le 2 septembre 1988 à Montpellier
Milieu de terrain
1,67m-54kg
Ex-internationale U19, U17
Parcours
FC Vicois (1994-1996), Montpellier HSC (déc.2003-2005), CNFE FF (2005-2007), Montpellier HSC (2007-2009), Paris Saint-Germain FC (2009-2011), Rodez AF (depuis 2011)
LA FICHE DE ZOHRA AYACHI
Née le 2 septembre 1988 à Montpellier
Milieu de terrain
1,67m-54kg
Ex-internationale U19, U17
Parcours
FC Vicois (1994-1996), Montpellier HSC (déc.2003-2005), CNFE FF (2005-2007), Montpellier HSC (2007-2009), Paris Saint-Germain FC (2009-2011), Rodez AF (depuis 2011)
LA FICHE DE ZOHRA AYACHI