L'OL et PSG, une lutte à deux
C'est un scénario récurrent au fil des ans et cette saison n'y échappe pas. La première place du championnat se jouera entre les deux mêmes clubs avec déjà un avantage pris par l'OL sur le plan comptable. Deux points perdus par le PSG face à Bordeaux (0-0) et désormais le PSG qui reçoit l'OL dans une semaine n'aura pas le droit à la défaite au risque de voir le titre s'envoler une quatorzième fois de suite au profit de l'OL. Sept sur sept pour l'OL mais une statistique inédite depuis que l'OL conquiert des titres est à souligner. Avec 23 buts inscrits en sept journées, l'OL n'a jamais vu son attaque aussi peu prolifique. Une situation à relativiser car en dehors du PSG, l'OL doit jouer par ailleurs pour la fin des matchs aller les trois derniers du classement : Soyaux, Le Havre et Issy.
Son rival parisien fait presque aussi bien mais est déjà resté muet devant Bordeaux. Les Parisiennes qui jouent Issy ce week-end aura un tournant à jouer pour le titre alors que la qualification européenne ne semble déjà plus laisser de doutes. A la différence que la nouvelle formule nécessitera le passage par un tour de qualification avant la phase de poules.
Son rival parisien fait presque aussi bien mais est déjà resté muet devant Bordeaux. Les Parisiennes qui jouent Issy ce week-end aura un tournant à jouer pour le titre alors que la qualification européenne ne semble déjà plus laisser de doutes. A la différence que la nouvelle formule nécessitera le passage par un tour de qualification avant la phase de poules.
Trois candidats à une place européenne ?
Cette nouvelle troisième place qui offre la possibilité d'atteindre le premier tour de qualification de la Ligue des Champions est une aubaine pour les clubs qui restaient chaque saison aux portes de l'Europe. Montpellier et Paris FC (ex-Juvisy) ont déjà connu les joutes européennes et visent un retour mais depuis deux saisons, l'ambitieux club bordelais s'invite à la course au podium qu'il a acquis lors de la dernière saison tronquée (3e place). Mais ces trois équipes ont des profils bien différents.
Une formation montpelliéraine fortement renouvelée depuis l'arrivée de Frédéric Mendy avec un accent plus étranger. Sur le plan offensif, avec seulement neuf buts marqués, Montpellier a su décrocher des points parfois à l'arraché comme face au Paris FC (2-1). Bordeaux s'est construit au fil des saisons une équipe solide et compétitive. La défense a permis la saison dernière de décrocher des points précieux. Mais la nouvelle saison a été marquée par un début manqué à Reims (4-4) avant un rachat face au PSG (0-0). L'équipe montre une certaine perfectibilité et irrégularité passant de prolifiques victoires devant Fleury (6-1) et Dijon (5-1) à un échec à Issy (1-3). Enfin le Paris FC avec un effectif expérimenté et quelques touches de jeunesse reste une valeur sure pour la course à la troisième place. Le nul concédé face au Havre (1-1) puis la défaite sur le fil à Montpellier (1-2) auraient pu permettre aussi un meilleur bilan mais l'équipe reste bien candidate à la troisième place.
Une formation montpelliéraine fortement renouvelée depuis l'arrivée de Frédéric Mendy avec un accent plus étranger. Sur le plan offensif, avec seulement neuf buts marqués, Montpellier a su décrocher des points parfois à l'arraché comme face au Paris FC (2-1). Bordeaux s'est construit au fil des saisons une équipe solide et compétitive. La défense a permis la saison dernière de décrocher des points précieux. Mais la nouvelle saison a été marquée par un début manqué à Reims (4-4) avant un rachat face au PSG (0-0). L'équipe montre une certaine perfectibilité et irrégularité passant de prolifiques victoires devant Fleury (6-1) et Dijon (5-1) à un échec à Issy (1-3). Enfin le Paris FC avec un effectif expérimenté et quelques touches de jeunesse reste une valeur sure pour la course à la troisième place. Le nul concédé face au Havre (1-1) puis la défaite sur le fil à Montpellier (1-2) auraient pu permettre aussi un meilleur bilan mais l'équipe reste bien candidate à la troisième place.
Outsiders : entre maintien et top 6
Fleury, Reims, Dijon, Guingamp, Soyaux, ces formations ne sont pas nouvelles venues en D1 et chaque saison est l'occasion de voir celles-ci capables d'accrocher les équipes citées précédemment tout en réalisant des contre-performances ou de mauvaises séries face à des adversaires directs. Aucune d'entre elles n'est à l'abri de la relégation mais c'est plus la quantité que la qualité de l'effectif qui pourra être un enjeu pour viser le top 6 et de ne pas douter pour le maintien.
En terme d'effectif, Dijon a mis des atouts offensifs supplémentaires de son côté pour ne pas connaître les difficultés de la saison écoulée. En sept matchs cette saison, l'équipe côte-d'orienne a marqué autant de buts qu'en 12 matchs l'an passé grâce notamment à Gordon et alors qu'Oparanozie n'a retrouvé sa pleine capacité et que Tarrieu n'avait pas pu débuter dès septembre du fait de son reclassement amateur.
Fidèle à sa gestion des dernières saisons, Fleury recrute beaucoup à l'étranger, lointain mais malin. De quoi profiter de l'expérience d'étrangères (Sandvej, Boureille, Grabowska, Spetsmark, Diaz...) tout en ayant pas le même coût que les étrangères les plus capées. A cela s'ajoute la plus-value de Française comme Le Garrec pour mener le jeu de l'équipe.
Le Stade de Reims privilégie le jeu et cela porte parfois ses fruits à l'image du spectaculaire nul face à Bordeaux (4-4). Sans briller, l'équipe a aussi pris les précieux points face aux adversaires directs comme Le Havre (1-0) et Issy où la large victoire n'avait pas pour autant satisfait Amandine Miquel sur le plan du jeu (7-1). Face à Lyon, PSG, Montpellier et le Paris FC a cédé mais voit une série importante de quatre matchs se profiler.
Guingamp va mieux après des débuts compliqués. Avec un effectif serré où 14 joueuses ont disputé 93% du temps de jeu, Biancalani cherche comme les saisons passées à tirer le meilleur de son jeune groupe. Le plus dur est de maintenir ce rythme. La défaite à Dijon suivie du court revers à Bordeaux a été salvateur et les succès face à Soyaux et au Havre ont relancé l'équipe coïncidant aussi avec le retour de Louise Fleury.
Soyaux en phase descendante connaîtra-t-il un choc psychologique lié au départ volontaire de Sébastien Joseph et l'arrivée de Laurent Mortel. Tout comme Guingamp, Soyaux doit faire avec un effectif réduit et amputé de la grave blessure d'Anna Clérac. Benoit est arrivée dans le même secteur de jeu cependant c'est offensivement que les Charentaises sont à la peine avec seulement 4 buts inscrits (dont deux coups francs et un corner). L'arrivée de recrues est souhaitée mais il faudra aussi géré le budget pour les nouveaux dirigeants. Après les revers devant Guingamp et Issy, les prochaines journées avec notamment Lyon et Bordeaux ne font pas faciliter la relance de la dynamique positive.
En terme d'effectif, Dijon a mis des atouts offensifs supplémentaires de son côté pour ne pas connaître les difficultés de la saison écoulée. En sept matchs cette saison, l'équipe côte-d'orienne a marqué autant de buts qu'en 12 matchs l'an passé grâce notamment à Gordon et alors qu'Oparanozie n'a retrouvé sa pleine capacité et que Tarrieu n'avait pas pu débuter dès septembre du fait de son reclassement amateur.
Fidèle à sa gestion des dernières saisons, Fleury recrute beaucoup à l'étranger, lointain mais malin. De quoi profiter de l'expérience d'étrangères (Sandvej, Boureille, Grabowska, Spetsmark, Diaz...) tout en ayant pas le même coût que les étrangères les plus capées. A cela s'ajoute la plus-value de Française comme Le Garrec pour mener le jeu de l'équipe.
Le Stade de Reims privilégie le jeu et cela porte parfois ses fruits à l'image du spectaculaire nul face à Bordeaux (4-4). Sans briller, l'équipe a aussi pris les précieux points face aux adversaires directs comme Le Havre (1-0) et Issy où la large victoire n'avait pas pour autant satisfait Amandine Miquel sur le plan du jeu (7-1). Face à Lyon, PSG, Montpellier et le Paris FC a cédé mais voit une série importante de quatre matchs se profiler.
Guingamp va mieux après des débuts compliqués. Avec un effectif serré où 14 joueuses ont disputé 93% du temps de jeu, Biancalani cherche comme les saisons passées à tirer le meilleur de son jeune groupe. Le plus dur est de maintenir ce rythme. La défaite à Dijon suivie du court revers à Bordeaux a été salvateur et les succès face à Soyaux et au Havre ont relancé l'équipe coïncidant aussi avec le retour de Louise Fleury.
Soyaux en phase descendante connaîtra-t-il un choc psychologique lié au départ volontaire de Sébastien Joseph et l'arrivée de Laurent Mortel. Tout comme Guingamp, Soyaux doit faire avec un effectif réduit et amputé de la grave blessure d'Anna Clérac. Benoit est arrivée dans le même secteur de jeu cependant c'est offensivement que les Charentaises sont à la peine avec seulement 4 buts inscrits (dont deux coups francs et un corner). L'arrivée de recrues est souhaitée mais il faudra aussi géré le budget pour les nouveaux dirigeants. Après les revers devant Guingamp et Issy, les prochaines journées avec notamment Lyon et Bordeaux ne font pas faciliter la relance de la dynamique positive.
Les promus face à leur destin
Trouver le rythme de la D1 n'est jamais simple pour les promus et ceux de cette saison n'échappent pas à la règle. Issy qui vient juste de sortir de la zone de relégation (au bénéfice provisoire de son succès devant Soyauxà et Le Havre qui y a glissé sont dans des dynamiques différentes. Après la lourde défaite face au Havre, les claques face à Reims (1-7) et le Paris FC (0-5), Yacine Guesmia a su recadrer les choses et les joueuses ont trouvé le bon alliage entre la défense et l'attaque. La victoire devant Bordeaux (3-1) s'est confirmée par le succès à Soyaux (1-0) qui aurait même pu être plus large avec plus de réalisme. Mais la défense a su se montrer solide pour ne pas concéder de but, une première sur les 26 derniers matchs de D1.
Mais pour Issy comme pour Le Havre, la fin des matchs aller s'annonce ardue avec PSG, Montpellier et Lyon à jouer. Le Havre est même encore plus mal loti car le quatrième adversaire est Bordeaux. Si le promu affiche actuellement la quatrième défense du championnata avec 10 buts encaissés, celle-ci va être mise à rude épreuve. L'absence de la capitaine McDonough a trouvé une remplaçante avec l'Islande Kristjánsdóttir. Mais son arrivée tardive comme celles de d'autres joueuses n'a pas permis de préparer la saison dans les meilleures conditions pour être performant face aux adversaires directs. Certes le succès d'Issy était positif, la suite fut moins brillants et l'attaque emmenée par Thorvaldsdóttir devra se montrer plus performante lors des matchs retour.
Mais pour Issy comme pour Le Havre, la fin des matchs aller s'annonce ardue avec PSG, Montpellier et Lyon à jouer. Le Havre est même encore plus mal loti car le quatrième adversaire est Bordeaux. Si le promu affiche actuellement la quatrième défense du championnata avec 10 buts encaissés, celle-ci va être mise à rude épreuve. L'absence de la capitaine McDonough a trouvé une remplaçante avec l'Islande Kristjánsdóttir. Mais son arrivée tardive comme celles de d'autres joueuses n'a pas permis de préparer la saison dans les meilleures conditions pour être performant face aux adversaires directs. Certes le succès d'Issy était positif, la suite fut moins brillants et l'attaque emmenée par Thorvaldsdóttir devra se montrer plus performante lors des matchs retour.