L'OL en toute maîtrise, le PSG force 7
Les Lyonnaises accueillaient le promu marseillais dans une enceinte du Groupama Training Center copieusement garnie avec près de 2 000 spectateurs. Après une préparation marquée par deux succès, il en a été de même sans coup férir face à l'OM. Six buts marqués ont le premier dès la 3e minute par l'une des recrues estivales Nikita Parris. Sans sa capitaine Wendie Renard, laissée sur le banc en raison d'un virus, ni Amel Majri, blessée, la capitaine du jour Eugénie Le Sommer concluait le bon travail d'Ada Hegerberg. La Norvégienne allait devoir patienter pour trouver le chemin des filets, manquant le ballon sur un centre d'Alex Greenwood finalement conclu par Dzsenifer Marozsan. En seconde période, après que l'OM ait réduit à dix, Cascarino y allait de son but sur un ballon perdu et une action en solitaire. Finalement Ada Hegerberg se trouvait récompensée par un doublé sur deux coups francs de Marozsan. Le premier repris directement, le second après que Mbock ait touchée la barre. La victoire est large et Jean-Luc Vasseur retenait cela tout en voyant le travail à accomplir : "On est là pour aller plus loin dans ce que l’on fait. Tout n’est pas parfait mais le score est important. Ça nous tenait à cœur de bien démarrer. On a eu beaucoup d’occasions et on aurait pu marquer plus de buts". Un match de travail aussi pour son homologue marseillais Christophe Parra : "C'était important de bien travailler aujourd'hui contre une équipe championne d'Europe. C'est à travers ces matchs-là que les joueuses apprennent. Il y a beaucoup de jeunes joueuses. Il sera important de bien débriefer et de réfléchir sur les améliorations que nous devrons mettre en place". Guingamp se profile en effet pour l'OM dans deux semaines.
"Ce n'est que le premier match, il faut relativiser"
L'OL leader samedi soir, le PSG lui a pris la place dimanche après sa victoire face à Soyaux sur le nouveau synthétique de Jean Bouin. Et là aussi, il n'a pas fallu attendre longtemps. Moins d'une minute a suffi à Marie-Antoinette Katoto pour ouvrir son compteur. La meilleure buteuse du championnat profitait des espaces entre les lignes pour signer un doublé. Glas marquait le troisième but dans la foulée (3-0, 35'). Katoto blessée allait s'arrêter là sortie à la 51e minute. Huitema faisait son entrée et était impliquée directement sur le but inscrit sur corner (4-0). Geyoro profitait d'une erreur adverse pour y aller de son but, imitée par Nadim en deux temps suite à un coup franc. Enfin, c'est la recrue Däbritz d'un pointu du gauche qui scellait la victoire et la première place. La dernière buteuse était ravie de cette performance : "C’était un match parfait, c’est bien qu’on ait marqué autant de buts, je suis vraiment très contente. On est très satisfaites et on espère continuer comme ça".
Du positif aussi pour Olivier Echouafni : "Il y a la victoire. C'est l'essentiel. Il y a toujours quelques doutes avant cette première journée. On a fait tout ce qu’il fallait pour marquer rapidement, c’est ce qu’il fallait faire pour se rendre le match facile. On arrive à marquer beaucoup de buts sans en encaisser. Ce n'est que le premier match, il faut relativiser". Alors que Soyaux a vu son effectif peu évolué même si Tandia, suspendue, manquait à l'appel, Sébastien Joseph faisait état de beaucoup de manques : "C'est un non-match de notre part. Il y a beaucoup de déceptions, beaucoup trop de cadeaux, d'erreurs, de passivité pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Il y a beaucoup de choses à rectifier si on veut exister dans le championnat". Il faudra rapidement répondre pour la première lanterne rouge du championnat.
Du positif aussi pour Olivier Echouafni : "Il y a la victoire. C'est l'essentiel. Il y a toujours quelques doutes avant cette première journée. On a fait tout ce qu’il fallait pour marquer rapidement, c’est ce qu’il fallait faire pour se rendre le match facile. On arrive à marquer beaucoup de buts sans en encaisser. Ce n'est que le premier match, il faut relativiser". Alors que Soyaux a vu son effectif peu évolué même si Tandia, suspendue, manquait à l'appel, Sébastien Joseph faisait état de beaucoup de manques : "C'est un non-match de notre part. Il y a beaucoup de déceptions, beaucoup trop de cadeaux, d'erreurs, de passivité pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Il y a beaucoup de choses à rectifier si on veut exister dans le championnat". Il faudra rapidement répondre pour la première lanterne rouge du championnat.
Bordeaux d'attaque
Shaw félicitée par Jaurena (photo FCGB)
Ambitieuses, les Bordelaises ont réussi leur entrée en matière à domicile devant Fleury. Bien aidée par une mésentente entre Sevecke et sa gardienne, elles étaient les premières à marquer dans ce championnat 2019-2020. Résolument tournée vers l'attaque, l'équipe de Pedro Martinez Losa continuait à attaquer avec une frappe d'Asseyi où Gignoux-Soulier se couchait bien (12e). La première occasion de Fleury était pour Corboz mais pas assez appuyée pour surprendre Nayler (18e). Avec sa puissance, Shaw prenait le dessus sur Sevecke mais trouvait le montant (34e). L'attaquante était récompensée de sa persévérance en venant couper un corner de Jaurena de la tête (2-0, 75'). Et si Makanza exploitait bien un erreur de Thibaud pour revenir à 2-1, la main de Gadea permettait à Asseyi de redonner de l'avance (3-1, 82'). La Jamaïcaine finissait le travail en fin de match (4-1, 90').
Dijon craque en dix minutes
Catala, auteure du troisième but (source : Paris FC)
Le Paris FC ne réussit décidément pas à Dijon et la rencontre de samedi n'a pas échappé à la règle. Les Dijonnaises avaient pourtant bien débuté touchant même la barre sur une frappe lointaine de Barbance (13e). La fin de période le sera moins notamment lorsque la latérale gauche allemande Savin venait apporter le surnombre et délivrer deux centres pour Thiney qui concluait d'une belle reprise du droit (1-0, 38') puis Soyer d'une frappe tout aussi magnifique (2-0, 42'). Pire, avant la pause, Matéo distillait un dernier ballon pour la réalisation de Catala (3-0, 45+1'). "Un trou d'air avant la pause" qui a coupé les jambes aux Dijonnaises selon leur coach malgré tout satisfait de la réaction en seconde période. Le PFC gérait son avantage, Dijon trouvait enfin le chemin des filets par Carage après un bon travail de Bouillot (3-1, 85') mais il était bien trop tard.
Le Bihan débloque Montpellier
C'est Clarisse Le Bihan qui a mis son équipe sur de bons rails en débloquant la situation d'une belle frappe enroulée du gauche de l'extérieur de la surface avant la pause (1-0, 44'). Auparavant l'équipe avait semblé manquer de mouvements pour trouver la faille face au promu rémois bien organisé. Schmitz avait même dû remporter une parade devant Feller (29e), avant que Philippe déséquilibrée par Karchaoui ne réclame un penalty (42e). Dès la reprise, Simon commettait une faute sur Mondésir, et le penalty sifflé, faisait respirer Montpellier. Le Bihan se chargeait de le réussir (2-0, 47'). "On a plus combiné, fait plus de jeu" relevait Frédéric Mendy après le match. Mais le score n'évoluait pas pour autant même si une frappe enroulée du droit de 20 m de Petermann venait flirter la lucarne (83e). On retenait le résultat avant tout côté montpelliérain. Pour Amandine Miquel, c'est la prestation et l'implication de son équipe qui étaient positives : "Elles se sont battues avec leurs armes et ont été présentes". A confirmer
Guingamp prend des points précieux
Un match déjà pour la course au maintien. C'est la première chose à penser tant les deux équipes ont dû patienter la saison dernière et autant d'une victoire samedi était un avantage psychologique pour la suite. Mais le match n'a pas permis de voir la réelle valeur de Metz, réduit à dix après l'exclusion prématurée de la capitaine Mélissa Godart pour une faute sur l'autre capitaine, Désiré Oparanozie. Un coup franc anodin permettait à Robert de débloquer la situation en surprenant Justine Lerond (1-0, 30'). Les Messines répondait par Gordon qui tentait un lob de 25 m, Durand reculait et sortait le ballon du cadre (34e). Rien n'était pour autant jouer car jusqu'à la fin, l'écart restait mince. Une dernière action en fin de match était fatale et Louise Fleury trompait à son tour Lerond (2-0, 90+4').