#D1Arkema - Présentation (8/12) - Le LOSC fait son retour

Le LOSC en préparation (photo Sébastien Duret)

Rachel Saïdi retrouve la D1 avec son club et espère ne pas connaître la même déception qu'en 2019. Une aventure prolongée avec le club lillois dans la lignée de la montée : "Je devais arrêter en fin de saison. En fait, j'ai senti une direction dans le discours et l'échange avec une volonté de mettre les moyens, d'accompagner mais de ne pas brûler les étapes. Il y a une volonté de structurer, on a eu un peu plus de moyens donc on a pu avoir plus de joueuses sous contrat fédéral. Les conditions de travail ont évolué avec des filles qui s'entraînent à Luchin. On a professionnalisé le staff et on a la suite qui arrive avec le centre de formation. On sent qu'il y a une volonté d'accompagner. On sent la direction et le club derrière nous" affiche avec satisfaction l'ancienne joueuse qui avait raccroché les crampons en 2019 et qui aura pu aussi changer de projet : "Je voulais partir sur une note positive avec la montée. J'avais mal vécu la descente en 2019. Je m'étais dit peut-être que c'était la fin d'un cycle, que les joueuses avaient besoin d'une autre présence, d'un autre discours. Je me suis posée beaucoup de questions. J'ai échangé beaucoup avec ma direction. J'étais dans l'objectif de quitter le club. C'est un nouveau challenge, d'effacer ce qui est arrivé en 2019. Pendant deux saisons, cela a été un cauchemar, on a joué, pas joué" se rémémore la technicienne avec la période COVID-19.

"On est un club promu. On attire moins"

Rachel Saïdi (photo Sébastien Duret)

Avec son expérience et le travail effectué depuis quatre ans, le promu ne part pas dans l'inconnu : "On a fait une autocritique de nos saisons en D1 il y a 4 ans de par les manques, sur ce qui nous a coûté la défense et parallèlement on fait le suivi qu'on réalise à distance sur la D1 depuis 4 ans" explique Rachel Saïdi. Ces travaux ont permis notamment d'étudier comme bonifier l'effectif pour trouver le bon équilibre : "On s'est appuyé sur ce que l'on avait maîtrisé en D2, mais en même temps, on a essayé de bonifier la base, en y ajoutant dans la structure des joueuses qui y sont passées (Roux, Laplacette), des joueuses confirmées de D2 (Boilesen, Beitz) et on a apporté un peu de fraîcheur avec Johnson dans l'impact qui est un profil américain qui nous manquait parce que les profils de latérales gauches en D1 sont très rares. On a travaillé sur plusieurs aspects et on a regardé beaucoup de matchs. On s'appuie aussi sur les staffs en place en termes d'idées de jeu puisque l'on ne révolutionne pas tout lorsque l'on est coach d'une saison à une autre. Maintenant on verra cela ce qui donnera" même si le constat est réel de la difficulté à recruter comme souhaité : "On a eu des difficultés, on est un club promu. On attire moins. On a été en discussion avec des joueuses mais l'argument a été, elles ont confirmé en D1, pour l'instant vous venez de monter en D1. C'est l'un des points que l'on a des difficultés à contredire. Il y avait aussi une volonté de signer deux ans ce qui a freiné certaines joueuses. On a eu un mercato difficile alors que l'on pourrait croire que c'est facile. Il faut que l'on arrive à faire une bonne saison pour attirer encore d'autres profils de joueuses."

"Cela m'oblige à sortir de ma zone de confort"

15e saison en D1 pour Julie Rabanne (photo Sébastien Duret)

La coach de 35 ans est lucide sur l'augmentation du niveau au fil des saisons mais aussi source de motivation pour poursuivre au club : "Le niveau a évolué dans tout, même dans l'analyse des adversaires. Tout le monde va être en capacité d'analyser les faiblesses des joueuses, tout le monde est scruté. C'est là où on doit être créatif et imprévisible dans ce que l'on va proposer, tout en gardant une structure. C'est encore plus riche. C'est pour cela que j'ai aussi décidé de poursuivre l'aventure. Cela m'oblige à sortir de ma zone de confort, à continuer d'évoluer dans la réflexion du jeu. C'est excitant de continuer d'avancer".

Désormais après un ultime match face à Reims et des résultats fluctuants, la réalité du championnat débute ce week-end : "Si on veut se maintenir, il faut gagner des matchs, remporter des points. Le haut niveau et la D1, c'est une autre dimension. Il y a plein de petits détails. On est une équipe de D1 promue mais de D1. Il faut ne pas être trop timide", d'autant que le premier match est face au Paris FC déjà lancé par sa qualification aux dépens d'Arsenal.

Les mouvements

Départs
Noémie Mouchon (Stade de Reims), Justine Rougemont (FC Metz), Carla Polito (RC Lens), Elody Salaün, Carla Nollet, Orphée Lefebure (RC Roubaix Wervicq), Mégane Jacaton (Villeneuve d'Ascq FF), Clara Degor.

Arrivées
Tess Laplacette (Paris FC), Kedie Johnson (Louisiane Monroe University/USA), Taylor Beitz (FC Nantes), Jessy Danielle Roux (ASJ Soyaux), Claire Lelarge (FC Nantes), Marjorie Boilesen (FC Metz)

Reprise : lundi 31 juillet
Entraîneure : Rachel Saïdi

L'effectif

Gardiennes
30-Taylor Beitz
16-Élisa Launay
1-Flavie Philippe

Défenseures
2-Céleste Delcroix
27-Gwenaëlle Devleeschauwer
5-Nesryne El Chad
20-Kedie Johnson
26-Anaïs Lambert
22-Tess Laplacette
4-Olivia Mbala
25-Agathe Ollivier

Milieux
10-Naomie Bamenga
8-Marjorie Boilesen
19-Claire Lelarge
6-Aurore Paprzycki
15-Julie Pian
3-Valeryane Policnik

Attaquantes
7-Lorena Azzaro
11-Maïté Boucly
17-Julie Rabanne
14-Anaïs Ribeyra
9-Jessy Roux

Staff
Rachel Saïdi, entraîneure
Gauthier De Timmerman, entraîneur-adjoint
Stéphane Notte, entraîneur-adjoint
Philippe Maréchal, entraîneur des gardiennes
Yanis Ould Bouamama, préparateur athlétique
Hélène Grives, analyste vidéo

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La préparation